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Collège National “ Andrei Saguna”
Brasov
Dossier de langue et de
civilisation française
La Pollution en France
Sommaire
Introduction
Chapitre I La pollution,définition
Chapitre II Types de pollutions
Chapitre III Causes
Chapitre IV Conséquences
Chapitre V Des moyens pour lutter contre la pollution en France
Conclusion
Bibliographie
Sitographie
Introduction
Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'homme transforme la nature, mais ce processus a connu depuis deux siècles une accélération foudroyante et très mal maitrisée. En effet depuis la maitrise du feu, l'impact de l'action humaine sur la nature n'a cessé de s'accroitre. Sans cesser de s'adapter à des contraintes ou des atouts naturels, l'homme s'est appliqué à exploiter puis transformer la nature à son avantage.
Il y a quatre cents mille ans, les premiers hommes subissaient la nature, ses obstacles, la rudesse de ses climats ; ils devaient adapter leur cadre de vie, leur principale préoccupation étant de se nourrir. Ils migraient donc en fonction des ressources que la nature voulait bien leur offrir et ne modifiaient que très peu l'environnement si ce n'est en domestiquant le chien ou en transformant les sols afin de les rendre plus fertiles. Dépourvus de moyens techniques, ils vivaient donc en harmonie avec leur milieu.
Aujourd'hui, l'homme à la capacité d'influencer la nature. Il la modèle grace aux progrès techniques et scientifiques, ce qui provoque d'importants bouleversements: les rejets industriels, le non respect de l'environnement, le réchauffement climatique, l'épuisement des nappes phréatiques, la fonte des glaciers sont autant de causes et de conséquences de la pollution des différents écosystèmes où l'on trouve des êtres vivants (la biosphère). La cupidité des hommes, la soif de pouvoir et de développement nous conduit donc « droit dans le mur » si nous ne réagissons pas très rapidement et fortement. Cependant, les autorités et les nations n'ont pas daigné les écouter, prendre au sérieux leurs inquiétudes, leurs présages et c'est aujourd'hui seulement, alors que nous sommes à la limite du désastre, que les Etats commencent à prendre conscience de l'ampleur du problème mais davantage sous forme de discours que d'actions.
Chapitre I :Définition
Le mot «pollution» vient du latin pollutio qui signifie « salissure », « souillure ».
Une définition contemporaine du terme pollution est un phénomène ou élément perturbateur d'un équilibre établi et plus particulièrement si cet élément est nuisible à la vie. La pollution peut être anthropique (c'est-à-dire créée par l'Homme) ou d'origine non humaine.
Le Dictionnaire de l'environnement. Les termes normalisés de l'AFNOR définit le polluant comme un altéragène biologique, physique ou chimique, qui au delà d'un certain seuil, et parfois dans certaines conditions (potentialisation), développe des impacts négatifs sur tout ou partie d'un écosystème ou de l'Environnement en général.
La notion de pollution appelle donc celle de contamination d'un ou plusieurs compartiments des écosystèmes air eau sol), d'un organisme (qui peut être l'Homme) ou d'un groupe d'organismes, ou ayant une incidence sur l'écosystème, au delà d'un seuil ou norme. La contamination peut notamment s'étendre ou se modifier via le réseau trophique (chaine alimentaire) (bioconcentration bioturbation
La pollution désigne une dégradation de l'environnement par l'introduction de matières – dites polluantes – non présentes en temps normal. Cette dégradation entraine une perturbation plus ou moins importante de l'écosystème. Bien qu'elle soit majoritairement d'origine humaine, elle peut également avoir pour cause un phénomène naturel comme une éruption volcanique
La pollution peut avoir un impact très important sur l'écosystème comme en témoigne le réchauffement climatique qui bouleverse le climat de la Terre et de son écosystème, entrainant l'apparition de maladies inconnues jusqu'alors dans certaines zones géographiques, des migrations de certaines espèces, voir leur extinction si elles ne peuvent s'adapter à leur nouvel environnement.
Chapitre II Types de pollutions
la pollution industrielle,
la pollution atmosphérique,
les pollutions liées aux transports, dont la pollution automobile et celle induite par les avions
Pollution
atmosphérique au-dessus de Paris
la pollution radioactive, (produits radioactifs ; catastrophe de Tchernobyl
la pollution électromagnétique, (pollution liée aux rayonnements ionisants et non ionisants
la pollution thermique
la pollution lumineuse, qui diffère de la nuisance lumineuse en ce qu'elle a des conséquences sur la biodiversité (faune et environnement nocturne perturbés), accompagnée d'un gaspillage énergétique (plus de 50% de la lumière produite est diffusée vers le ciel ou inutile). On évoque aussi de possibles perturbations des cycles biologiques chez l'humain. Quelques règles simples permettraient de la fortement diminuer.
la pollution liée au tourisme (pour partie liée aux transports), hobbies (ex : bricolage) et à certains loisirs (ex : nautisme) ou festivités (ex : feu d'artifice).
la pollution spatiale
la pollution par armes ou explosifs
la pollution du sol -peut être diffuse ou locale, d'origine industrielle, agricole (suite à l'utilisation massive d'engrais ou de pesticides qui s'infiltrent dans les sols). Ces pollutions agricoles peuvent avoir plusieurs impacts sur la santé humaine, en touchant des nappes phréatiques d'une part et en contaminant par bioaccumulation les cultures poussant sur ces sols d'autre part.
la pollution de l’eau
La pollution de l'eau peut avoir diverses origines parmi lesquelles :
La « pollution sensitive ». Récemment, les termes « pollution sonore » et « visuelle » ont été proposés pour désigner la nuisance croissante censée être provoquée par les sons agressifs (voiture, train, avion, musique), les images violentes ou considérées comme telles (essentiellement la publicité et la télévision) ou un urbanisme déplaisant. Le terme a été spécifiquement choisi pour relier la pollution « physique » et la pollution « mentale », sans que ce terme se réduise à désigner un dérangement psychique : en effet, il est possible que les « pollutions sonores », notamment, induisent des états de stress et provoquent des maladies somatiques.
o la pollution sonore
o la pollution visuelle (qui est en fait généralement plutôt une nuisance
o la pollution olfactive (à parfois classer dans les nuisances
A) Pollution d’origine humaine
Les pollutions d'origine humaine, dites aussi anthropiques, ont de nombreuses formes en pouvant être locales, ponctuelles, accidentelles, diffuses, chroniques, génétiques, volontaires, involontaires, etc.
Cette pollution est une diffusion directe ou indirecte dans l'environnement de polluants. Ce sont souvent des sous-produits involontaires d'une activité humaine, comme les émissions des pots d'échappement. Les déchets de produits de consommation courante (emballages, batteries usagées) jetés sans précautions dans l'environnement constituent également une source de pollution très fréquente. Il peut aussi s'agir de phénomènes physiques (comme la chaleur, la lumière, la radioactivité, l'électromagnétisme, etc.), dont le caractère impur ou malsain est généralement relatif car dépendant de la dose, de la durée d'exposition, d'éventuelles synergies, etc. Il est relatif :
soit à leur nature de « poison » pour l'Homme ou l'environnement (exemple : mercure de la baie de Minamata ; smog londonien généré par la combinaison d'un phénomène climatique naturel et d'émissions causées par le chauffage urbain) ; par extension, le simple caractère désagréable, même sans danger, peut suffire à invoquer le qualificatif de pollution là où le mot 'nuisance' est souvent préféré ;
soit à leur nature tératogène (provoquant des malformations chez les nouveau-nés), même non associée à un caractère toxique pour l'adulte (exemple type : dioxines, radioactivité, éthers de glycol) ;
soit à leur nature de perturbateur endocrinien ;
soit, en dépit de leur caractère non directement toxique pour l'homme et les êtres vivants, à leur capacité éventuelle à changer ou perturber le fonctionnement d'un écosystème ou ou de la biosphère, soit en détruisant la vie (exemple : insecticides) ou ses conditions (exemple : chlorofluorocarbones détruisant la couche d'ozone), soit au contraire en surfavorisant certaines expressions (exemple : nitrates ou phosphates agricoles, favorisant une flore nitrophile au détriment des autres espèces, voire l'eutrophisation ou la dystrophisation des zones humides, baies marines, évoluant vers des zones mortes dans les cas les plus graves). Il peut aussi s'agir d'introduction d'espèces ou de pollution génétique pouvant perturber le fonctionnement des écosystèmes, c'est-à-dire l'introduction d'espèces ou de gènes dans un biotope d'où ils étaient absents (p. ex. rat musqué ou OGM) ou de pollution par des gaz à effet de serre tels que le gaz carbonique ou le méthane, cf. infra.
Ces pollutions peuvent être :
les conséquences directes ou indirectes de catastrophes naturelles, tels que le volcanisme;
une pollution liée à des phénomènes naturels, tels que les éruptions solaires;
une pollution d'un captage d'eau potable par un animal qui fera ses besoins à proximité, ou qui serait mort et en décomposition dans l'eau.
Chapitre III Causes
Aujourd'hui, le pétrole est la ressource la plus exploitée. Avec lui, est fabriqué le plastique, sont construites les routes en bitume, goudron. Autrement dit, le pétrole est le pilier des sociétés industrialisées
Si le principal responsable de la pollution de la biosphère est le gaz carbonique (70%) ; de nos jours, d'autres rejets des usines comme le plomb, surtout présent dans les tuyauteries intérieures des constructions anciennes, le mercure, le méthane, le protoxyde d'azote mais aussi le rejet de détergents industriels polluent l'environnement. La concentration de méthane dans l'atmosphère a augmenté, depuis 1750, de 150%.
Tous ces rejets sont transportés dans l'atmosphère par les courants d'air chauds et les scientifiques retrouvent des particules de ces polluants dans les glaces et icebergs du pôle nord. Et même si une partie de ces gaz reste dans l'atmosphère, une autre partie est absorbée par les océans et les végétaux.
Outre les usines, les transports comme l'automobile ou l'avion polluent également l'atmosphère.
De nos jours, l'automobile reste le moyen de transport le plus utilisé par les populations (80% des ménages des pays industrialisés ont un véhicule) et le plus polluant car la voiture des particuliers est responsable de 50% des émissions de CO2. Il faut ajouter que la tendance actuelle, d'utiliser son véhicule pour de petits déplacements, pollue davantage que les longs trajets et l'usage excessif de la climatisation génère des surémissions de 20%. La forte utilisation des véhicules pour tous les déplacements provoque d'importants embouteillages et donne souvent lieu à des alertes à la pollution au monoxyde de carbone ou d'azote, alertes par ailleurs de plus en plus fréquentes en été puisque le vent est faible est ne disperse donc pas les gaz d'échappements des automobilistes.
Le trafic aérien mondial a progressé environ de 50% en dix ans. De nombreux aéroports ont été construits ainsi que des plates-formes multimodales comme Roissy Charles de Gaulle et Orly en France, ce qui constitue une véritable menace pour l'environnement en raison de l'intensification du trafic. Chaque année, 16000 avions relachent dans l'atmosphère 600 millions de tonnes de gaz carbonique : des avions décollent et atterrissent sans cesse, en moyenne un toutes les minutes ou deux minutes, déversant ainsi la moitié de leur réservoir de kérosène à chaque décollage et atterrissage, polluant de ce fait encore un peu plus l'atmosphère. Et cela sur tous les aéroports du monde. Au rythme actuel, la contribution du transport aérien à la pollution de l'air doublera d'ici vingt ans et les émissions de dioxyde de carbone des avions devraient croitre de 3.9% par an jusqu'en 2015.
L'industrialisation a aussi favorisé la mondialisation des échanges commerciaux entre les pays exportateurs et importateurs de matières premières comme le pétrole ou d'autres produits dangereux.
De ce fait les mers sont devenues de véritables autoroutes maritimes, sillonnées par de nombreux pondéreux et cargos chaque jour pas forcément en bon état. Le pétrole, carburant essentiel des bateaux, constitue une cause fondamentale et préoccupante de la pollution des océans à l'échelle globale. Chaque année on estime à six millions de tonnes la quantité d'hydrocarbures introduite dans les océans par l'activité humaine.
Les rejets industriels sont donc la première cause de pollution de la biosphère et les polluants sont de plus en plus présents autour de nous.
Actuellement l'agriculture s'inscrit dans une problématique mondiale du fait d'une forte croissance démographique à laquelle les Etats doivent faire face. Liée avec l'élevage, l'agriculture est la seconde source de pollution la plus importante. Ajoutons que l'augmentation considérable des déchets domestiques ne peut qu'accroitre la dégradation de la biosphère.
L’homme moderne pour avoir un meillure rendement ne prenne pas toutes les précautions nécessaires pour éviter les fuites, avec l’utilisation massive d’engrais ou d’insecticides qui s’infiltrent dans les sols.Et cela ne fait que de toucher les nappes phréatiques d’une part et contaminer par bioaccumulation les cultures poussant sur ces sols d’autre part.
Le non respect de l'environnement est une chose à ne pas écarter non plus des causes de la pollution. En effet, chaque année de nombreuses personnes partent en vacances, visitent, vont à la plage et laissent trainer derrière elles, pas forcément volontairement, des déchets. Mais elles ne sont pas les seules.
Comme on l'a dit précédemment, les mers sont propices à la pollution. Cependant elles pourraient être moins polluées si les « voyous des mers » ne déversaient pas leurs hydrocarbures et nettoyaient leur cuves à tout bout de chant.
Les personnes qui après avoir fait leurs courses jettent leurs sacs plastiques dans un coin et bien elles ont mis vingt secondes à les remplir, vingt secondes à les vider, les jeter et les sacs vont mettre deux cent ans à se décomposer. Les bouteilles de verres quant à elle mettent quatre mille ans à disparaitre. D'autres personnes n'ayant pas le temps de passer à la décharg
vont laisser dans le fossé des appareils ménagers usagers, cassés, des bidons de produits dangereux qui vont mettre également d'innombrables années avant de s'être décomposé entièrement. Et ces appareils électroniques et ménagers sont très nocifs pour l'environnement car constitués de matières dangereuses.
La nature est précieuse. C'est grace à elle que l'homme a pu évolué dans le temps, s'adapter à son milieu de vie. Mais aujourd'hui, cela, l'homme l'a oublié et ne lui est pas reconnaissant. Il dégrade son environnement alors qu'il devrait le protéger et cela à de très lourdes conséquences.
Chapitre IV Conséquences
L’augmentation des polluants dans l’atmosphère (gaz à effet de serre) favorise un réchauffement climatique sans précédent.
A) Les boulversements climatiques
En principe naturel, ce phénomène est accru par les activités humaines et les scientifiques ont relevé qu’en cent ans, la température a augmenté de 0.6°C. La pollution se répercute également lourdement sur l’eau et les êtres vivants.
Depuis les bouleversements climatiques qui entrainèrent la disparition des dinausores, il y a 65 millions d'années, jamais la planète n'avait été exposée à des modifications de l'environnement aussi brutales et aussi rapides qu'aujourd'hui.
La surcharge dans l'atmosphère des gaz relachés par les activités humaines accentue fortement le réchauffement climatique ; réchauffement qui ne sera pas ressenti partout de la même manière. En Antarctique, les températures estivales se sont élevées de 2°C depuis les années 1960. Paradoxalement les régions chaudes, tempérées risquent de connaitre parallèlement des époques anormalement froides. Il est estimé que la température moyenne du globe devrait augmenter dorénavant de 1.7°C par siècle.
Les saisons sont perturbées. Par exemple, en France, l'hiver est arrivée cette année avec au moins deux mois de retard. Il suffit de se référer à la vague de froid qui a touchée l'Europe occidentale et centrale cette année. Les températures extrêmement basses ont permis à la neige de recouvrir les plages (Manche) malgré la présence du sel marin. La neige était également présente sur la Côte d'azur et la Méditerranée, ce qui n'était pas arrivé depuis une trentaine d'années. Les variations de températures sont aussi très brutales : on passe rapidement de températures hivernales à des températures estivales.
La sécherresse est aussi de plus en plus croissante. Les terres ont soif, les incendies se déclenchent facilement et sont très ravageurs. En France, par exemple, dans le sud les écobuages ( on brûle les mottes et les racines d'une terre) ont été interdits début mars alors qu'ils ne le sont habituellement que fin mars, début avril en raison de sécheresse. Les tempêtes et les orages sont de plus en plus fréquents, violents et dévastateurs.
Les bouleversements climatiques posent donc actuellement de nombreux problèmes aux populations mondiales car les phénomènes tels les tempêtes, cyclones, orages qui frappent le monde aujourd'hui sont des phénomènes imprévisibles et dévastateurs.
B) L’eau
L'eau est une denrée essentielle dont dépend la vie sur terre. La pollution par les activités humaines dégrade considérablement les milieux aquatiques. Le réchauffement climatique est également inquiétant dans le sens où il provoque la fonte importante des glaciers.
De nos jours les régions du monde dont les milieux aquatiques sont épargnés par la pollution, sont rares. Que ce soit les nappes phréatiques ou les réseaux fluviaux les milieux aquatiques subissent les conséquences des activités humaines.
Les pesticides qui s'infiltrent dans le sol finissent dans les nappes phréatiques : les polluants peuvent mettre longtemps à les atteindre mais y demeurer des dizaines d'années si la circulation de l'eau est lente. Leur pollution n'est donc pas immédiate mais son effet est plus durable et difficilement réversible.
La pollution ne s'arrête cependant pas aux nappes phréatiques. L'eau arrive progressivement dans les rivières, les fleuves puis les océans. Ainsi, on estime que la moitié des lacs européens et nord-américains est gravement polluée. De plus, depuis les années 1970, le niveau d'azote lié à l'arrivée de résidus de lisier et de pesticides dans les eaux de la mer du Nord a quadruplé et celui du phosphate a été multiplié par huit. Par conséquent on observe une forte eutrophisation des réseaux fluviaux et même des mares, lacs et autres eaux stagnantes c'est à dire une pollution aux nitrates qui favorisent la prolifération d'algue.
Eutrophisation d'une mare en Bretagne
Diminution de la surface de la calotte glacière dans les régions polaires, élévation du niveau de la mer sont autant d'indicateurs montrant que le réchauffement de la terre n'est plus une menace mais une réalité.
En effet, l'élévation du niveau de la mer est certainement une des conséquences majeures les plus attendues du changement climatique en cours. La fonte de la calotte glacière aggrave de façon importante cette élévation.
Près d'un dixième de la surface de la Terre est couvert de masses de glace, ou glaciers, qui renferment plus de 75% de l'eau douce de la planète. Leur fonte, accentuée par la hausse des températures de l'eau et de l'atmosphère, pose un problème aux états puisque de nombreuses populations sont installées le long des littoraux. Mais ce phénomène de la nature ne peut rappeler qu'à l'homme son indifférence face à la pollution de l'environnement. En cent ans on peut noter ainsi une disparition des glaciers du Caucase de 50%. Et d'ici une centaine d'années il est prévu qu'à ce rythme actuel, 80% des glaciers du pôle nord disparaitront.
L'élévation du niveau de la mer est d'ores et déjà inquiétant. La géographie de la Planète Bleue risque donc de changer si rien n'est fait immédiatement pour empêcher un désastre.
C) Les êtres vivants
La faune est la première qui subit les conséquences des activités humaines et de la pollution qu'elles engendrent.
Les pesticides ne tuent pas que les mauvaises herbes et les insectes considérés comme nuisibles mais aussi sauterelles, grillons, scarabées, papillons et abeilles. Ces dernières notamment constitueraient une importante catastrophe si elles venaient à disparaitre. Espèce pollinisatrice, son éradication empêcherait le développement des végétaux et petit à petit il n'y aurait plus de vie.
La faune marine n'échappe pas non plus à la pollution. En effet l'océan ne se remet pas toujours des dégats causés par les marées noires qui dégradent énormément l'écosystème. De nombreuses espèces animales sont donc menacées d'extinction face aux activités humaines de plus en plus pollueuses. Ce désastre écologique, s'il doit arriver, entrainerait une disparition progressive de la vie animale sur terre par le jeu des chaines alimentaires et d'une absence de pollinisation par certains insectes.
La flore est tout aussi menacée que la faune. Cependant c'est la flore marine qui est la plus exposée et notamment les récifs coralliens.
L'homme dégrade et détruit sans aucun doue son environnement ; ce qui a des conséquences à la fois sur la faune et sur la flore. Cependant la nature ne manque pas de lui rappeler que si ses activités sont nocives pour elle, elles le sont également pour lui-même.
Les effets des activités humaines peuvent être catastrophiques à long terme. En effet, aujourd'hui l'existence même d'un lien entre pollution et mortalité n'est plus contesté. Les effets à court terme de la pollution sur la santé ont mieux cernés depuis quelques temps mais il ne faut pas négliger ceux à long terme tels que les cancers (cancer du poumon) ou les affections cardio-vasculaires.
La pollution et en particulier la pollution atmosphérique est associées à la recrudescence des pathologies respiratoires et plus précisément des crises d'asthme. Toutefois elle ne crée pas l'asthme, elle l'aggrave.
Il n'y a pas que la pollution atmosphérique qui agit sur la santé humaine. Les pesticides ont des conséquences parfois insoupçonnées suite à des inhalations, ingestions ou contacts avec ces produits. Il a été constaté que les organes reproducteurs de l'homme et de la femme pouvaient être touchés. Stérilité ou malformation de fotus qui peut être atteint neurologiquement, souffrir de multiples allergies et d'asthme sont autant de conséquences engendrées indirectement par les pesticides. De nombreuses pathologies sont en recrudescence suite au réchauffement climatique lié à la pollution, surtout dans les pays tropicaux. Cette propagation est favorisée dans ces pays par une forte humidité accompagnée d'une hausse des températures. Le moustique responsable du paludisme prolifère, la fréquence de ses repas de sang augmente, sa durée d'incubation diminue ce qui allonge sa période pendant laquelle peut transmettre la maladie aux individus. Le paludisme et d'autres maladies infectieuses comme la fièvre jaune pourraient même atteindre l'Europe et les Etats-Unis, estime l'OMS.
Chapitre V Des moyens pour lutter contre la pollution en France
Comme on l'a dit précédemment, l'augmentation du réchauffement climatique due aux activités humaines provoque d'importantes conséquences (la fonte des glaciers, les saisons perturbées) ; qu'il faut résoudre au plus vite. Autrement dit il faut que les pays industrialisés utilisent des énergies « vertes » qui coûtent chères pour laisser le pétrole aux pays du sud afin que eux même se développent, ainsi tous les pays seront industrialisés au même niveau et à ce moment là, la planète pourra être sauvée : c'est le développement durable.
Le développement durable vise à réconcilier le développement économique et social, la protection de l'environnement et la conservation des ressources naturelles, a émergé graduellement ce qui signifie à la fois ne pas miner la base de la vie sur la terre, améliorer le bien-être et créer des richesses. Autrement dit, celui-ci satisfait les besoins de la génération actuelle sans priver les générations futures de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins.
Le Protocole de Kyoto , accord qu'environ 180 pays ont signé au Japon, en décembre 1997, consiste à mettre en place ce développement et réduire de 5.2% les émissions de gaz à effet de serre (parmi ces gaz, il y a : Le dioxyde de carbone (CO 2 ); L' hexafluorure de soufre (SF 6) ; Les hydro fluoro carbones (HFC); Les hydrocarbures perfluorés (PFC); Le méthane (CH 4 ); L' oxyde nitreux (N 2 O); certains sont présents à l'état naturel, mais leur concentration dans l'air est augmentée par les activités humaines).
Même si ce protocole est respecté, il ne mettra pas fin au réchauffement climatique, cet accord est un premier pas dans la lutte contre ce phénomène, il doit être appliqué à long terme pour avoir un sens, en effet, il n'est prévu que jusqu'en 2012, après cette date, les gouvernements ne prévoient aucun dispositif nouveau et aucun objectif chiffré alors que l'avenir est important pour les générations futures, il y a donc une urgence.
A la suite de la conférence de Kyoto, la majorité des pays ont décidé de réduire leurs émissions de gaz responsables de l'effet de serre. Cette décision devrait aboutir à une diminution de la consommation en énergie fossile (pétrole, charbon.) au profit des énergies renouvelables dont font parties les éoliennes, la géothermie.
Les énergies renouvelables utilisent des sources inépuisables d'énergies d'origine naturelle : rayonnement solaire, vents, cycles de l'eau et du carbone de la biosphère. Elles s'opposent ainsi aux énergies fossiles. La diversité de ces sources d'énergies permet aux énergies renouvelables de pénétrer sur le marché des produits et des services énergétiques de tous les secteurs économiques : agriculture et industrie, habitat et tertiaire, transports.
L'utilisation de matériaux biodégradables (produit qui peut, dans les conditions de température, d'humidité, d'oxygénation et de pH adéquates, être dégradé par des micro organismes, champignons et des bactéries) devient de nos jours une nécessité. La population
d'aujourd'hui ne se soucie pas de l'impact sur la nature d'un vulgaire sac plastique jeté sauvagement au sol ; et pourtant il devrait puisque un sac plastique met en moyenne 100 ans pour se désagréger naturellement.
De plus en plus de scientifiques cherchent à fabriquer du plastique biodégradable. De nombreuses sociétés optent pour la solution du plastique biodégradable.
La nature fait partie intégrante de notre quotidien. Tout ce que nous utilisons ou fabriquons provient du milieu naturel. Avec des gestes simples nous pouvons la préserver et la respecter.
Une charte de l'environnement a d' ailleurs été élaborée par une commission présidée par Yves Coppens (paléoanthropologue français connu pour ses recherches scientifiques sur l'évolution de l'homme). Voici les huit principaux articles de cette charte :
• Article 1 : « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »
• Article 2 : « Toute personne a le droit de prendre part à la préservation et l'amélioration de l'environnement. »
• Article 3 : « Toute personne doit dans les conditions définies par la loi prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou à défaut en limiter les conséquences. »
• Article 4 : « Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement dans les conditions définies par la loi. »
• Article 5 : «Lorsque la réalisation d'un dommage bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement les autorités publiques veillent par application du principe de précaution et dans leur domaine d'attribution à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption des mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réparation des dommages. »
• Article 6 : « Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elle concilie la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social. »
• Article 7 : « Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement. »
• Article 8 : « L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice des droits et devoirs définis par la présente chartre. »
Conclusions:
Nous pouvons donc en conclure que de nombreux « éco- gestes » et l'éducation à l'environnement des enfants peuvent améliorer le quotidien de chacun et peuvent diminuer considérablement la pollution.
« La nature est notre maison à tous. Sans elle, sa richesse, sa vitalité, sa diversité et sa beauté, nous ne pourrions pas vivre, notre espèce et notre civilisation seraient condamnées. »
Bibliographie: Encyclopédie Encarta..de completat
Sitographie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pollution
https://pollutionbiosphere.free.fr/index.php?id=3&id3=4
www.co2solidaire.org
www.polmar.com
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