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IPOTHESE DE TRAVAIL ET BUT DE L’ETUDE
Les souffles cardiaques sont trÈs fréquents chez les agés. La prévalence des souffles systoliques a été rapportée dans une étude à 33% entre 60 – 64 ans et à 57% à plus de 85 ans. griffits
Le nombre des malades agés avec valvulopathies a augmenté à cause du vieillissement de la population (la population de plus de 70 ans s’est doublée pendant les derniers 10 ans) et de l’utilisation fréquente de l’exploration échocardiographique qui a permis de différentier les souffles fonctionnels des souffles organiques et d’identifier les lésions valvulaires causales.
En pratique courante parfois, la signification clinique des souffles n’est pas claire. Aussi, leur corrélation avec la mortalité des patients n’est pas toujours précisée.
On s’est proposé de vérifier en échographie les malades agés de plus de 65 ans qui ont été hospitalisés pour des symptômes cardiaques. On a fait un examen cardiaque complet pour dépister les souffles cardiaques. Les malades avec des souffles ont été examinés aussi en échographie cardiaque, pour trouver les modifications valvulaires correspondantes aux souffles et apprécier le substrat de l’atteinte valvulaire ou myocardique.
Le dépistage des valvulopathies chez les agés est important pour l’indication d’une antibiothérapie prophylactique avant des interventions à risque de bactériémie (traitements stomatologiques, cystoscopie, etc.). Dans certaines situations les valvulopathies ont des conséquences hémodynamiques et sont la cause de la symptomatologie du malade. Dans ces cas les malades nécessitent des investigations complÈtes et un traitement médicamenteux ou chirurgical.
PATIENTS ET METHODE
Nous avons étudié 126 malades - 57 (44%) hommes et 69 (54%) femmes - agés de plus de 65 ans hospitalisés pour des symptômes cardiaques ou avec des affections cardiaques diagnostiquées dans leurs antécédents, qui avaient à l’auscultation des souffles cardiaques.
Nous avons effectué un examen clinique cardiaque complet et nous avons retenu les symptômes décrits par les malades et les signes constatés à l’examen physique général et cardiovasculaire. Nous avons caractérisé les souffles cardiaques et nous avons fait une interprétation clinique d’affection cardiaque en fonction de modifications ce qu’on a trouvé l’examen clinique.
Les souffles ont été caractérisés selon leur place dans le cycle cardiaque (systoliques, diastoliques, continus) et la durée dans les périodes du cycle cardiaque (holo-, proto-, méso-, ou télé- systolique ou diastolique). L’intensité des souffles a été évaluée selon le systÈme de cotation de Levine (intensité croissante de 1 à 6). Nous avons cherché aussi l’irradiation des souffles en sachant que sa direction est parallÈle à la direction du flux turbulent qui lui a donné naissance et que les souffles intenses irradient.
Tous les malades ont eu un examen electrocardiographic et une échocardiographie transthoracique. L’enregistrement ECG a été effectué dans les 12 dérivations classiques. L’échocardiographie a été réalisée à l’aide d’un appareil ESAOTE avec une sonde 3,5 MHz. Nous avons utilisé les sections échographiques classiques : parasternal axe longue, et axe court, apical quatre et deux chambres, sous costal axe longue et axe court, suprasternal. Nous avons examiné tous les malades en mode 2D, M et Doppler.
Les paramÈtres échographiques déterminés ont été les suivants :
dimensions de l’aorte (anneau de l’aorte, aorte ascendante)
dimension de l’oreillette gauche
dimensions du ventricule gauche (cavité, parois)
fonctions systolique et diastolique du ventricule gauche dimensions du ventricule droit (cavité, parois)
aspect des valves, dimensions des orifices valvulaires
quantification de la sévérité des régurgitations valvulaires
quantification de la sévérité des sténoses valvulaires
quantification de la sévérité l’hypertension artérielle pulmonaire
La gravité des régurgitations et des sténoses a été appréciée en fonction des critÈres classiques connus.
Nous avons essayer de corréler les modifications cliniques avec les donnés échocardiographiques.
RESULTATS
Les patients ont été répartis en deux groupes en fonction de l’age
Table 1.
Age |
Nombre de patients (%) |
65-75 ans |
104 (83%) |
> 75 ans |
22 (17%) |
Symptômes cardiaques présentés par nos malades :
Table 2.
Symptômes cardiaques |
Nombre de patients (%) |
|
Dyspnée |
78 |
|
Douleur précordiale coronarienne |
38 |
|
Palpitations |
31 |
|
Syncope |
9 |
Les modifications dépistées à l’auscultation sont notées dans le tableau suivant :
Table 3.
Souffles cardiaques à l’auscultation |
Nombre de malades (%) |
|
Souffle systolique mitral |
54 |
|
Souffle systolique aortique |
62 |
|
Souffle systolique tricuspide |
16 |
|
Souffle diastolique aortique |
9 |
|
Souffle diastolique mitral |
3 |
|
Souffle systolique pulmonaire |
3 |
|
Souffle diastolique pulmonaire |
1 |
L’intensité des souffles systoliques a été appréciée selon la cotation classique
souffles d’intensité 4 ou plus de 4 chez 37 malades
souffles d’intensité 3 chez 42 malades
souffles d’intensité 2 chez 28 malades
La prévalence des souffles systoliques et diastoliques
Table 4
Type de souffle |
Nombre de malades (%) |
|
Souffles systoliques | ||
Souffles diastoliques | ||
Souffles systoliques et diastoliques |
La répartition des malades avec des souffles multiples à l’auscultation cardiaque
Tableau 5
Souffles systoliques associés |
Nombre de patients (%) |
|
Mitral et aortique |
32 |
|
Mitral et tricuspide |
4 |
|
Mitral, tricuspide et aortique |
5 |
|
Mitral, tricuspide et pulmonaire |
2 |
La prévalence des affections cardio-vasculaires chez les malades avec des souffles
Table 6.
Maladie cardiovasculaire |
Nombre de malades (%) |
|
Cardiopathie ischémique |
92 |
|
Hypertension artérielle |
109 |
|
Insuffisance cardiaque |
64 |
|
Fibrillation atriale |
31 |
|
Extrasystoles supra et ventriculaires |
32 |
|
Artériopathie oblitérante des membres inférieurs |
26 |
|
Accident vasculaire cérébral |
12 |
|
Sténoses carotidiennes significatives |
7 |
|
Hyperlipémie |
78 |
Autres antécédents pathologiques importants :
diabÈte sucré : 34 malades
insuffisance rénale chronique : 11 malades avec valeurs
hyperlipémie ….
L’examen échographique effectué chez les malades a mis en évidence les modifications suivantes :
Modifications dégénératives aortiques
Tableau 7
Nr. |
Modifications valvulaires aortiques |
Nombre de patients (%) |
Sténose aortique large modérée serrée |
12 (19%) 7 3 2 |
|
Sclérose aortique |
21 |
|
Modifications dégénératives + /- calcifications de la valve aortique et de l’aorte |
27 |
|
Régurgitation aortique associées chez des malades avec souffles systoliques |
6 |
Autres modifications aortiques :
sténose avec insuffisance aortiques, séquelles de cardite rhumatismale : 1 malade
prolapsus valvulaire aortique avec régurgitation aortique : 1 malade
dilatation de l’aorte avec régurgitation aortique mineure chez deux malades (un avec spondylarthrite ankylosante et un avec HTA et dilatation de l’aorte
Modifications mitrales
Modification pathologique |
Nombre de patients (%) |
|
Calcification de l’anneau mitral |
34 |
|
Prolapsus de la valve mitrale |
12 |
|
Troubles de la motilité des parois ventriculaires |
21 |
|
Dilatation du ventricule gauche |
19 |
|
Epaississement de la valve mitrale non spécifique |
11 |
|
Inflammation rhumatismale séquellaire |
2 |
La grande majorité des malades avec souffle systolique mitral avaient des modifications multiples en échographie.
Chez 2 malades l’anémie a été considérée comme cause des souffles mitraux et chez 5 malades on n’a pas trouvé des modifications interprétables comme pathologiques.
La régurgitation tricuspide a été confirmée chez 16 malades avec des souffles systoliques tricuspides. Elle a été associée avec l’hypertension artérielle pulmonaire chez 12 malades et avec une cardiomégalie globale chez 4 malades.
Les souffles systoliques pulmonaires ont été diagnostiqués chez deux malades avec hypertension artérielle pulmonaire sévÈre.
L’insuffisance cardiaque a été diagnostiquée en échographie par la quantification de la dysfonction systolique et diastolique du ventricule gauche.
La dysfonction diastolique a été diagnostiquée chez 82% des malades
La dysfonction systolique a été dépistée chez 23 % des malades.
Discussion des résultats
Nous avons trouvé une fréquence élevée des souffles systoliques chez nos malades.
Sténose aortique
Pour le diagnostique clinique de rétrécissement aortique on a pris en considération les critÈres suivants
signes fonctionnels : angine de poitrine, syncopes, manifestations d’insuffisance ventriculaire gauche
signes physiques : souffles systolique éjectionnel aortique avec irradiation vers les vaisseaux du cou et lorsqu’il est intense vers le bord gauche du sternum ou vers l’apex, avec intensité maximale tardive en cas de sténose serré, le deuxiÈme bruit diminué, la diminution de la pression systolique.
Modifications des cavités et des parois ventriculaires
dilatation du VG
dilatation du VD
dilatation cardiaque globale
HVG
HVD
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