CATEGORII DOCUMENTE |
Bulgara | Ceha slovaca | Croata | Engleza | Estona | Finlandeza | Franceza |
Germana | Italiana | Letona | Lituaniana | Maghiara | Olandeza | Poloneza |
Sarba | Slovena | Spaniola | Suedeza | Turca | Ucraineana |
DOCUMENTE SIMILARE |
|
Les médicaments agissent sur les autres cellules de l'organisme qui se développent rapidement, et cela explique les effets secondaires de ces médicaments. Mais nos bonnes cellules sont résistantes et très nombreuses, alors que les cellules cancéreuses sont en nombre beaucoup plus faible et sont plus fragiles. C'est ce qui explique l'efficacité du traitement.
Ces médicaments sont très puissants. Leur dosage, le rythme de leur administration, la façon dont on les associe entre eux dépend de l'état et de la pathologie du malade.
Selon la maladie ou le stade de celle-ci, la chimiothérapie peut être le premier traitement utilisé ou au contraire être complémentaire de la chirurgie ou de la radiothérapie. On parlera alors de chimiothérapie préventive ou ' adjuvante '.
Les points essentiels
• La chimiothérapie est un traitement comportant l'administration de
médicaments qui agissent sur les cellules cancéreuses, soit en les détruisant,
soit en les empêchant de se multiplier.
• La majorité des médicaments utilisés sont administrés par voie intraveineuse,
très souvent par l'intermédiaire d'un cathéter ou d'une chambre implantable
afin d'éviter les ponctions répétées dans la veine.
• La photochimiothérapie consiste à détruire les cellules cancéreuses par laser
(rayonnement lumineux), après les avoir sensibilisées à la lumière par
l'injection d'un produit photosensibilisant.
• Les séances de chimiothérapie peuvent se dérouler selon trois modalités : en
hospitalisation classique, en hôpital de jour ou à domicile. La fréquence et la
durée de la chimiothérapie dépendront du type du cancer, des buts du
traitement, des médicaments utilisés et de la réponse de votre organisme à ces
derniers.
• Il est souvent possible de poursuivre une activité professionnelle pendant le
traitement. Dans ce cas, les aménagements d'horaires ou de poste ou encore la
formule du mi-temps thérapeutique peuvent être
envisagés.
• Les effets secondaires sont fréquents et d'intensité variable d'une personne
à l'autre. Ils sont liés à l'action des médicaments anti-tumoraux sur les
cellules qui se multiplient rapidement, c'est-à-dire les cellules cancéreuses
mais également celles de la moelle osseuse, des cheveux, de la peau, etc.
• Les effets secondaires les plus fréquents consistent en des modifications de
la formule sanguine (diminution de certains globules blancs, des globules
rouges et des plaquettes), des troubles digestifs (nausées, vomissements,
diarrhée, constipation), chute des cheveux, fatigue.
• Dans tous les cas, il est essentiel d'en parler à l'équipe soignante car il
existe de nombreux moyens pour rendre ces effets secondaires supportables et
vous permettre de mener une vie aussi normale que possible.
→ Utilisation et administration des
médicaments utilisés lors d'une chimiothérapie :
Il existe de nombreux produits et il en arrive sans cesse de nouveaux. Ils
agissent par des mécanismes et selon des modalités différentes, d'où l'intérêt
de les utiliser en association qui varie selon le type de la tumeur. Si
certains médicaments de chimiothérapie peuvent s'administrer par la bouche, par
injection intramusculaire ou sous-cutanée, la grande majorité s'administre par
voie intraveineuse. La durée de la perfusion peut durer de 30 minutes à
plusieurs heures, voire plusieurs jours.Chaque fois que les perfusions peuvent
être irritantes pour les veines ou difficiles à réaliser, on vous proposera la
pose d'un cathéter intraveineux ou d'une chambre implantable, appelée
porth-à-cath, afin d'éviter les ponctions répétées dans une veine. Un petit
tuyau très souple est introduit dans une grosse veine (veine jugulaire ou
sous-clavière à la base du cou).
• Dans le cas d'un cathéter intraveineux,
l'extrémité libre du tuyau simple passe en partie sous la peau et se termine
par un bouchon. Il est recouvert d'un pansement qui sera refait stérilement
chaque semaine par une infirmière. Ce pansement permet de prendre une douche
mais pas de bain (le pansement doit rester sec).
Les soins de cathéter nécessitent d'injecter régulièrement un anticoagulant
(héparine) afin d'éviter qu'il se bouche.
• Dans le cas d'une chambre implantable,
l'extrémité libre est reliée à un petit boitier que l'on implante sous la peau,
généralement dans la région du thorax. Ce boitier comporte une membrane
élastique ; ainsi l'infirmière pourra vous piquer aisément : l'aiguille
traverse la peau puis la membrane pour injecter le produit dans la boite. Ce
geste n'est pas douloureux et votre liberté de mouvements est préservée. Entre
les périodes de perfusion, aucun pansement n'est nécessaire, mais l'infirmière
fera un rinçage toutes les 4 à 5 semaines environ. Les perfusions peuvent être
de courte durée ou continues sur plusieurs jours. Dans ce dernier cas, afin
d'éviter de revenir trop souvent à l'hôpital, une pompe portable est branchée
sur la chambre implantable. Elle est placée dans une pochette qui peut se
porter sous les vêtements, en bandoulière ou encore à la ceinture.
Pendant le traitement, le malade peut :
• prendre des douches et des bains,
• sortir et mener une vie normale.
→ Où et quand se
passent les séances de chimiothérapie ?
La chimiothérapie peut se pratiquer :
• en hospitalisation classique : elle peut être nécessaire lors des premières
séances pour surveiller et ajuster le traitement, ou lorsqu'il s'agit d'une
chimiothérapie intensive.
• en hôpital de
jour : il s'agit alors d'un traitement ambulatoire dont l'intérêt
est de pouvoir rentrer chez soi et de retrouver sa famille.
domicile :
c'est alors une hospitalisation à domicile (HAD), nécessitant le passage d'une infirmière
spécialisée, d'un kinésithérapeute ou d'une diététicienne selon les cas. Cela
dépend du traitement, mais aussi de la situation géographique et des
préférences du malade.
→ Avec quelle
fréquence et pendant combien de temps utilise-t-on la chimiothérapie ?
La chimiothérapie s'administre par cures ou cycles de traitement. Ces cycles
durent un ou plusieurs jours suivis d'une période de repos. Chaque perfusion
peut durer de quelques minutes à plusieurs heures, cela dépend des médicaments
employés. Afin d'obtenir une efficacité maximale de votre traitement, il faut
respecter ces durées et fréquences.
La fréquence et la durée de votre chimiothérapie dépendront du type du cancer,
des buts du traitement, des médicaments utilisés et de la réponse de votre
organisme à ces derniers.
→ Est-ce
que l'on peut continuer à travailler pendant la chimiothérapie ?
C'est évidemment variable en fonction du type de chimiothérapie, ainsi que de
l'emploi occupé. Dans certains cas, il est cependant possible de continuer à
travailler pendant le traitement, si vous n'êtes pas trop fatigué. Il peut
suffire pour cela de s'organiser avec son employeur et le centre de traitement.
On peut, par exemple, effectuer les perfusions le vendredi, ce qui laisse le
week-end pour se reposer et permettre de retravailler le lundi.
Certains employeurs acceptent des aménagements d'horaires, ou des postes moins
pénibles (sans station debout par exemple).Les formules de mi-temps
thérapeutique peuvent également être très utiles dans ce cas. Il est conseillé
de s'adresser à une assistante sociale, car les dispositions dépendent de
nombreux facteurs (situation particulière, employeur, Caisse de Sécurité
sociale).
La photochimiothérapie
C'est une technique qui consiste à détruire les cellules cancéreuses par laser
(rayonnement lumineux) après les avoir sensibilisées à la lumière par
l'injection d'un produit photosensibilisant.
Cette méthode a des indications précises et limitées :
• Elle ne s'applique qu'à des tissus qui laissent passer la lumière du
laser (ce qui n'est pas le cas des mélanomes malins par exemple).
• Elle s'adresse à des petites tumeurs qui sont en général des récidives
sur des zones déjà irrradiées et situées dans des conduits à l'intérieur
desquels on peut introduire une sonde pour vaporiser le laser (bouche,
œsophage, intestin).
• Elle a également des indications dans certaines tumeurs cérébrales non
accessibles à la chirurgie.
La photochimiothérapie est moins agressive pour le patient, surtout lorsqu'il
est agé.
Plus d'informations
La Haute Autorité de santé
https://www.has-sante.fr/
Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer
www.fnclcc.fr
- Ecoute Cancer - Service personnalisé et anonyme d'accueil téléphonique de la
Ligue : soutien, information et orientation des malades et des proches
N AZUR : 0810 810 821
Politica de confidentialitate | Termeni si conditii de utilizare |
Vizualizari: 595
Importanta:
Termeni si conditii de utilizare | Contact
© SCRIGROUP 2024 . All rights reserved