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Les marqueurs tumoraux sont des substances libérées dans le sang par les cellules tumorales et qui témoignent donc de leur présence dans l'organisme. Elles sont présentes chez le sujet sain, mais à des taux très inférieurs. C'est leur élévation qui est anormale.
Par ailleurs, il faut savoir qu'elles peuvent être modérément augmentées lors de maladies non cancéreuses (hépatite, cirrhose du foie, bronchite, etc ou en cas de tabagisme. Ces marqueurs ne sont donc pas la signature d'un cancer mais éventuellement un signe susceptible de l'accompagner et contribuant donc à son diagnostic.
→ Indications de leur dosage
Pour le dépistage d'une rechute ; cependant, un taux anormal ne suffit pas à lui seul pour affirmer la rechute, car il existe des cas où le marqueur peut augmenter sans qu'il y ait rechute. D'autres examens seront nécessaires pour appuyer un tel diagnostic.
Pour aider à évaluer l'efficacité du traitement : le dosage répété du marqueur montre alors la diminution de son taux et sa normalisation. Dans le cas contraire, il peut être nécessaire de revoir la stratégie thérapeutique.
Il est donc important de souligner que ces marqueurs tumoraux ne constituent pas un outil de diagnostic, sauf dans des cas très précis (tels certains cancers, du testicule, certains cancers du foie et de la prostate).
→ Les principaux marqueurs utilisés
Ces substances varient suivant le cancer en cause.
ACE (antigène carcino-embryonnaire) : il s'agit d'un marqueur peu spécifique car présent dans divers cancers (côlon, rectum, pancréas, estomac, carcinome épidermoïde des bronches, cancer médullaire de la thyroïde). Il est surtout utilisé pour surveiller l'évolution des cancers après traitement : une ré-ascension du taux d'ACE, survenant après une normalisation temporaire, est souvent liée à une récidive ou à la présence de métastases.
CA 15-3 : Ce marqueur du cancer du sein n'est pas un outil de diagnostic ou de dépistage car il n'est pas élevé au début de la maladie. Comme les autres marqueurs, il est donc surtout dosé pour surveiller le cancer, c'est-à-dire pour détecter une rechute ou suivre l'efficacité des traitements.
CA 125 : c'est le principal marqueur du cancer de l'ovaire. Son dosage participe au bilan diagnostique de ce cancer. Il faut cependant souligner qu'il n'est pas présent dans tous les cancers de l'ovaire et qu'il peut en revanche exister chez des malades présentant une pathologie bénigne des ovaires. Son principal intérêt réside dans le suivi des cancers ovariens, pour estimer l'efficacité des traitements.
CA 19-9 : ce marqueur n'est pas spécifique puisqu'il peut se retrouver dans le cancer du pancréas, du côlon, du rectum et de l'estomac. Il est utilisé dans la surveillance de ces tumeurs.
PSA (Antigène Spécifique de la Prostate) : cet antigène spécifique de la prostate est augmenté en cas de cancer de la prostate mais aussi en cas d'hypertrophie bénigne de la prostate. Autrement dit, l'augmentation du taux de cet antigène ne signe pas un cancer de la prostate mais une telle augmentation peut aussi permettre de détecter un cancer de la prostate à un stade précoce et sans signe clinique.
Le dosage du PSA ainsi que celui d'un autre marqueur, les phosphatases acides prostatiques (PAP), est également important dans la surveillance du cancer après traitement.
Thyroglobuline : Le dosage de la thyroglobuline, protéine qui n'est produite que par la thyroïde, permet de dépister une rechute d'un cancer thyroïdien.
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