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PROJET AU FINANCE - BANQUE DE REGLEMENTS INTERNATIONAUX (BRI)
1. Introduction
financiÈre
internationale constituée en application des accords de
du 20 janvier
1930. Le siÈge social de
Comme le
précise l’article 3 de ses Statuts,
favoriser la coopération des banques centrales, de fournir des facilités
additionnelles pour les opérations financiÈres internationales et d’agir
comme mandataire (trustee) ou comme agent en ce qui concerne les
rÈglements financiers internationaux. Cinquante banques centrales sont
actuellement
membres de
et de vote aux Assemblées générales en proportion du nombre d’actions de
Banque est composé des gouverneurs des banques centrales d’Allemagne,
de Belgique, du Canada, des États-Unis d’Amérique, de France, d’Italie, du
Japon, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de SuÈde et de Suisse ainsi que
d’administrateurs nommés de six de ces pays.
Les comptes de l’exercice 2001/02 sont présentés sous une forme
approuvée par le Conseil d’administration, conformément à l’article 49 des
Statuts de
1. .Organization de banque centrale
Comme une organisation de banques centrales, le BRI cherche à rendre la politique monétaire plus prévisible et transparent parmi ses 55 banques centrales de membre. Pendant que la politique monétaire est déterminée par chaque nation souveraine, il est soumis à l'examen rigoureux bancaire central et privé et potentiellement à la spéculation qui affecte des taux de commerce des devises et surtout le destin d'économies d'exportation. Les échecs de garder la politique monétaire conformément à la réalité et faire les réformes monétaires à temps, de préférence comme une politique simultanée parmi toutes les 55 banques de membre et le fait d'impliquer aussi le Fonds monétaire international, ont historiquement causé des pertes dans les milliards comme les banques essaient de maintenir une politique en utilisant des méthodes ouvertes du marché qui se sont avérées Être irréalistes.
Contrairement aux perceptions de la plupart des économistes [la citation nécessaire], les banques centrales n'a pas unilatéralement 'mis' de taux, ils mettent des buts et interviennent en utilisant leurs ressources financiÈres massives et pouvoirs de contrôle d'accomplir des cibles monétaires qu'ils mettent. Une raison de coordonner la politique est de prÈs de garantir que cela ne devient pas trop cher et que les opportunités pour l'arbitrage privé exploitant des changements de la politique ou de la différence dans la politique, sont rares et vite enlevées.
Deux aspects de politique monétaire se sont avérés Être particuliÈrement sensibles et le BRI a donc deux buts spécifiques : réguler l'adéquation de capitale et rendre des exigences de réserve transparentes.
1.1. Régule l'adéquation de capitale
La politique
d'adéquation de capitale s'applique à l'équité et aux immobilisations.
Ceux-ci peuvent Être surévalués dans beaucoup de circonstances. En
conséquence le BRI exige au rapport de capitale/capital de banque d'Être
au-dessus d'une norme internationale minimale prescrite, pour la protection de
toutes les banques centrales impliquées. Le rôle principal des BRI est dans le
cadre des exigences d'adéquation de capitale. D'un point de vue international,
en garantissant l'adéquation de capitale est le problÈme le plus
important entre les banques centrales, comme l'octroi spéculatif basé sur la
capitale sous-tendante insuffisante et les rÈgles de responsabilité
largement variables provoque des crises économiques comme 'les mauvais
trajets d'argent dehors bon' (
Le BRI met
'les exigences sur deux catégories de capitale, le Gradin 1 capitale et
capitale Totale. Le gradin 1 capitale est la valeur d'inventaire de son stock
plus les profits retenus. Le gradin 2 capitale est des réserves de perte de
prÊt plus la dette subordonnée. La capitale totale est la somme de Gradin
1 et de Gradin 2 capitale. Le gradin 1 capitale doit Être au moins 4 % de
capitaux pondérés de risque totaux. La capitale totale doit Être au moins
8 % de capitaux pondérés de risque totaux. Quand une banque crée un dépôt pour
financer un prÊt, ses capitaux et une augmentation de passif tout aussi,
sans augmentation dans l'équité. Cela fait son rapport de capitale tomber.
Ainsi l'exigence de capitale limite la somme totale de crédit qu'une banque
peut publier. Il est important de noter que l'exigence de capitale s'applique
aux capitaux pendant que l'exigence de réserve de banque s'applique au passif.
'-d'un compte extrÊmement détaillé et robuste de l'utilisation de
politique de réserve et d'autres pouvoirs de banque centrale dans
Activités de
Le présent
chapitre passe en revue les initiatives prises, au cours del’exercice écoulé,
par
1. Contributions directes de
financiÈre internationale
essentiellement
de deux façons : en organisant des réunions et en accueillant les secrétariats
de divers comités, dont plusieurs font directement rapport aux gouverneurs des
banques centrales du G 10. À cet égard, deux tendances,déjà
mentionnées dans les Rapports annuels antérieurs, sont à noter.PremiÈrement,
la participation aux réunions sous l’égide de
La promotion de la stabilité financiÈre est également au cœur du
développement
régulier des activités des secrétariats dont le siÈge est à
L’action de
questions
prudentielles au sein des banques centrales et autorités de contrôle bancaire
s’est traduite par l’intensification des efforts de l’Institut pour la stabilité
financiÈre (ISF), fondé conjointement par
Enfin,
Consultations réguliÈres sur des questions monétaires et financiÈres
Au cours de la période analysée, les
gouverneurs et hauts responsables des banques centrales membres de
L’évolution de l’économie mondiale a été au centre des discussions des
Réunions sur l’économie mondiale, qui rassemblent les gouverneurs des
banques centrales des principales économies industrielles et émergentes. Les thÈmes de l’année écoulée ont surtout porté sur l’évaluation des fragilités économiques et financiÈres face au ralentissement économique mondial, les conséquences des événements tragiques du 11 septembre 2001 pour les politiques monétaires et financiÈres, l’incidence de la faillite de plusieurs grosses sociétés sur le fonctionnement des marchés ainsi que la crise argentine. Ces thÈmes, de mÊme que des questions soulevées par ailleurs, ont également été repris lors des Réunions des gouverneurs des pays du G 10. Les gouverneurs du G 10 ont examiné, en outre, les travaux menés par les comités qui leur font rapport et approuvé la publication de documents préparés par ceux-ci ou leurs groupes de travail (voir ci-aprÈs). Les gouverneurs du G 10 et les responsables des instances de contrôle bancaire se sont retrouvés en janvier 2002 pour étudier divers sujets concernant la finalisation et la mise en œuvre du Nouvel accord de Bale sur les fonds propres. Deux rencontres à un haut niveau ont regroupé des représentants des principaux établissements financiers du secteur privé, la premiÈre avec leurs dirigeants, la seconde avec leurs adjoints immédiats ; elles ont permis des échanges de vues sur les implications éventuelles de plusieurs événements récents pour les marchés financiers, notamment la crise en Argentine, les nouveaux mécanismes de transfert de crédits, les faillites d’entreprises et les difficultés de certains secteurs.
Lors des réunions bimestrielles, une séance, à laquelle sont conviés les
gouverneurs
de toutes les banques centrales membres de
consacrée à l’examen d’un sujet spécifique. L’an dernier, les principaux
thÈmes abordés ont été : implications du recours croissant aux prix des actifs comme variables d’information pour les stratégies de communication des banques centrales et les modalités de mise en œuvre de la politique
monétaire ; incidence de la cyberfinance sur la politique monétaire ; flux de
capitaux et politiques correspondantes dans les économies émergentes ;
questions macroéconomiques et financiÈres résultant de l’évolution
démographique et de celle des régimes de retraite. La réunion de novembre a passé en revue les problÈmes opérationnels consécutifs aux événements du 11 septembre et les réponses à apporter.
Les réunions bimestrielles du Comité sur l’or et les changes, qui regroupe les experts des marchés financiers issus des banques centrales du G 10, ont surtout porté sur les développements relatifs aux principaux marchés monétaires et des changes. Les représentants des grandes économies hors G 10 y ont été invités à plusieurs reprises. Le Comité a également abordé les points suivants : analyse des problÈmes de liquidité et de rÈglement consécutifs aux événements du 11 septembre ; implications de la crise argentine pour les changes ; synthÈse sur l’évolution de Continuous Linked Settlement (CLS) Bank. En mai 2002, ce comité a été rebaptisé Comité des marchés, appellation qui reflÈte mieux sa mission.
Des réunions spécifiques, regroupant un large éventail d’experts du
secteur financier, ont été organisées tout au long de l’année sur des sujets
intéressant
particuliÈrement les banques centrales, notamment : cyberfinance ; comptabilité
à la juste valeur ; mesure de l’évolution du risque dans le temps et
attitudes possibles des autorités à cet égard. Lors de la traditionnelle
Réunion d’automne des économistes, les
participants ont étudié l’interaction entre fonctionnement des marchés et
définition de la politique des banques centrales.
concernant particuliÈrement les économies émergentes. Des sessions de
travail sur
la politique monétaire ont été axées sur l’Amérique latine, l’Asie et, pour la
premiÈre fois, l’Europe centrale et orientale.
Rôle des comités permanents dans la promotion de la stabilité financiÈre
Comité de Bale sur le contrôle bancaire
L’an passé, le CBCB a poursuivi ses importants travaux de promotion de la stabilité financiÈre, en formulant et en actualisant des recommandations sur des questions essentielles pour le contrôle bancaire. Son initiative récente la plus remarquable, qui a d’ailleurs reçu l’écho le plus large, a été l’élaboration d’un nouveau dispositif pour évaluer l’adéquation des fonds propres des banques. Il a également continué à œuvrer au renforcement de diverses pratiques prudentielles en vigueur dans les pays membres et non membres du G 10 ; à cet effet, il a étroitement collaboré avec d’autres instances internationales.
Au cours de la période considérée, la mise à jour du cadre d’évaluation
des fonds propres, à l’usage des banques du monde entier, a notablement
progressé. Le Nouvel accord de Bale sur les fonds propres sera plus
différencié selon le niveau de risque présent dans les activités bancaires et
sera mieux adapté aux innovations financiÈres. Il incitera également
davantage les établissements à améliorer leurs systÈmes de mesure et de
gestion des risques.
Le Comité a publié en janvier 2001, pour une deuxiÈme phase de
consultation, une version révisée des textes relatifs au Nouvel accord. Dans le cadre de ce processus actif de dialogue et de concertation avec la profession bancaire, il a reçu plus de 200 commentaires. ParallÈlement, il a exposé, dans plusieurs documents de travail, ses réflexions sur certains des aspects les plus sensibles du Nouvel accord, pour prolonger la discussion avec la profession sur ces questions essentielles. Il s’est attaché en priorité à apaiser les préoccupations, largement reprises, concernant d’éventuels effets indirects. Il a notamment examiné comment concilier la sensibilité au risque et l’écueil de la complexité et répondu aux craintes selon lesquelles la différenciation accrue des risques pourrait Être de nature à amplifier le cycle économique. Le Comité a également réagi aux inquiétudes relatives à l’impact du Nouvel accord sur les petites et moyennes entreprises et veille à ce que cet aspect soit dÛment pris en compte.
Étant donné l’importance du Nouvel accord pour la configuration du
secteur bancaire dans le monde, le Comité de Bale a lancé une procédure
d’« assurance de qualité », avant de publier ses propositions finales. AprÈs la réalisation de trois études partielles, le Comité prépare actuellement, pour l’automne 2002, une enquÊte complÈte et détaillée sur les portefeuilles des banques. Pour pouvoir en analyser les résultats, la troisiÈme phase de
consultation a été reportée à 2003, le Nouvel accord devant Être parachevé la mÊme année. Grace à ce délai, la version définitive de l’accord devrait remplir totalement ses objectifs.
Alors que l’achÈvement du Nouvel accord se précise, le Comité s’est
également penché sur la programmation de sa mise en œuvre. Pour en
assurer le succÈs, il estime essentiel d’apporter un soutien appuyé aux efforts des autorités de contrôle dans ce domaine. Le Groupe pour l’application de l’accord, créé à cet effet, est un forum au sein duquel les autorités de contrôle pourront s’informer mutuellement, notamment sur les stratégies suivies.
L’un des principaux objectifs du Comité de Bale est d’encourager
l’amélioration des normes prudentielles au sein du systÈme financier mondial. Pour y parvenir, le Comité entretient des liens étroits avec les autorités de contrôle, diffuse des documents de politique générale, parraine des conférences et y participe, tout en agissant dans le domaine de la formation. Au nombre des publications récentes du Comité figurent des
recommandations relatives à la gestion du risque opérationnel ainsi que des principes pour la gestion des risques liés à la banque électronique. En réponse à une question soulevée lors de contacts de l’ISF avec des autorités de contrôle hors G 10, le Comité a fait paraitre en 2001 un document présentant les dispositions essentielles de protocoles d’accord de référence pour l’établissement de relations bilatérales entre autorités de contrôle bancaire de différents pays. À la demande du FSF, un groupe de travail rassemblant des responsables prudentiels du monde entier a réalisé, sous la direction du
Comité, une étude ponctuée par un rapport formulant des recommandations sur le traitement des banques en difficulté. Ce document, qui s’inspire de l’expérience de divers pays en la matiÈre, a été conçu pour s’appliquer à toutes les catégories de banques et de systÈmes bancaires.
Le Groupe d’étude du CBCB sur la comptabilité a publié des documents de politique générale et des recommandations relatives à d’importantes questions de comptabilité et d’audit pour les banques, notamment en ce qui concerne le rôle de l’audit interne et les relations entre autorités de contrôle et commissaires-vérificateurs. Le Comité a préparé, en outre, pour le FSF une analyse des expositions de crédit des banques envers les secteurs affaiblis de l’économie, notamment ceux des télécommunications et les plus touchés par les événements du 11 septembre 2001.
Récemment, le Comité a également présenté les diverses mesures qu’il entend prendre pour soutenir l’effort international en matiÈre de lutte contre le financement du terrorisme. Il a passé en revue l’expérience des autorités de contrôle bancaire et autres pour identifier les éventuels obstacles à l’échange d’informations dans ce domaine et les moyens d’y faire face. Le Comité s’efforce, en outre, de garantir la poursuite des initiatives visant à l’adoption, dans le monde, des normes exposées dans son rapport Obligation de diligence des banques à l’égard de la clientÈle
Le Comité de Bale a continué de
travailler en étroite collaboration avec un grand nombre de pays non membres
sur la mise en place d’accords prudentiels plus rigoureux. Ses Principes
fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace, reconnus
comme normes internationales, sont progressivement appliqués et plus de 60 pays
se sont volontairement soumis, à ce jour, au Programme d’évaluation du
secteur financier, mené conjointement par le FMI et
participent à plusieurs groupes de travail du Comité. Les autorités de contrôle des marchés émergents coopÈrent au niveau régional, et le Comité de Bale a continué de participer activement aux réunions et conférences organisées par les groupes régionaux de responsables prudentiels, tout en apportant son assistance technique par le biais de l’ISF. Enfin, le CBCB parraine la 12e Conférence internationale des autorités de contrôle bancaire, qui se tiendra cette année au Cap, en Afrique du Sud. Les délégués de quelque 130 pays y participent habituellement. Les débats auront pour thÈmes essentiels le Nouvel accord sur les fonds propres et la maniÈre de promouvoir un environnement financier stable dans les économies émergentes.
Comité sur le systÈme financier mondial
Le CSFM a continué de surveiller les marchés financiers, pour en déceler les points faibles potentiels. Il s’est tout particuliÈrement attaché à l’interaction entre économie réelle et marchés durant le ralentissement économique. À cet égard, il a réguliÈrement examiné l’efficacité du systÈme financier face au risque émanant de certains éléments du secteur informatique. Il a également analysé les réactions des marchés à la série d’événements exceptionnels de l’année derniÈre. Le résultat de ses évaluations a été communiqué, par le biais de sa participation aux travaux du FSF, à l’ensemble de la communauté officielle. Enfin, le CSFM a complété des travaux antérieurs et publié plusieurs rapports.
Parue en avril 2001, l’enquÊte A survey of stress tests and current practice at major financial institutions était destinée à mieux connaitre le rôle des simulations de crise dans la gestion des risques et à déterminer les
événements exceptionnels jugés sensibles. Plusieurs banques centrales
membres du Comité ont diffusé, à leur tour, un résumé du rapport pour
s’associer à cet effort d’information sur l’état d’avancement des pratiques de gestion des risques. En juin 2001, la note de travail Structural aspects of market liquidity from a financial stability perspective a été affichée, sous la section du CSFM, sur le site BRI. En juin également, dans le prolongement de la publication du rapport Collateral in wholesale financial markets : recent trends, risk management and market dynamics, le CSFM a organisé un atelier auquel ont participé des représentants des banques centrales et du secteur privé.
Le document d’un groupe de travail, IT innovations and financing
patterns : implications for the financial system, est paru en février 2002. Il
souligne que les technologies de l’information peuvent jouer un rôle de
catalyseur pour une restructuration en profondeur de l’activité économique,
tant au sein qu’au-delà du secteur informatique, et modifier le profil
risque/rémunération des établissements. Il analyse les implications de cette
évolution pour la formulation des contrats financiers, l’évaluation et la gestion des risques par les établissements ainsi que pour la répartition des risques.
Le CSFM a mis en chantier des projets. En septembre 2001, il a créé deux
nouveaux groupes de travail, l’un sur le transfert du risque de crédit et l’autre sur les structures d’incitations dans le secteur de la gestion d’actifs. Chaque groupe devrait remettre ses conclusions avant la fin de l’année.
En mars 2002, le CSFM a invité à
chercheurs et
représentants de banques centrales pour
Conférence de
recherche des banques centrales sur la mesure du risque et le risque
systémique. Organisée en collaboration avec
Comité sur les systÈmes de paiement et de rÈglement
Le CSPR a poursuivi son action en faveur de systÈmes de paiement et de
rÈglement sÛrs et efficaces, coopérant largement à cet effet avec d’autres
institutions internationales et divers groupes régionaux. Il a constamment
associé à ses travaux un grand nombre de banques centrales hors G 10.
En novembre 2001, le CSPR et le Comité technique de l’Organisation
internationale
des commissions de valeurs (OICV) ont publié conjointement la version
définitive des recommandations relatives aux systÈmes de
rÈglement sur titres. Ce rapport faisait suite à un premier
document diffusé en janvier 2001, qui ouvrait une période de consultation
publique achevée en avril de la mÊme année. En complément paraitra une
méthodologie d’évaluation, qui devrait Être parachevée courant 2002. Le
FMI et
Cette initiative commune, trÈs récente, du CSPR et de l’OICV a pour objet
de favoriser, dans les systÈmes de rÈglement de titres, l’application de
mesures susceptibles de réduire les risques, d’accroitre l’efficience et de
fournir des garanties adéquates aux investisseurs. Des recommandations
relatives à l’architecture, l’exploitation et la surveillance seront émises à cet
effet, tant à l’usage des systÈmes considérés individuellement que des liens
transfrontiÈres qui les unissent. Dans le sens des Principes fondamentaux
pour les systÈmes de paiement d’importance systémique publiés l’année
derniÈre par le CSPR, ce rapport participe aux efforts internationaux visant à remédier aux fragilités du systÈme financier international ; il entre dans le
corps de normes et codes dont la pertinence est reconnue par le FSF.
Le Groupe de travail du CSPR sur les systÈmes de paiement de faible
montant a continué de recenser et d’analyser les tendances récentes dans ce domaine, en examinant les problÈmes spécifiques qu’elles pourraient
soulever pour les autorités. En outre, le Comité reste attentif à l’évolution de
la monnaie électronique dans le monde et à ses implications éventuelles pour les politiques à suivre. Sa derniÈre enquÊte, publiée en novembre 2001, donne des informations sur les produits de monnaie électronique en exploitation ou en préparation dans quelque 80 pays ou territoires ; elle fournit également des indications sur l’attitude des autorités compétentes, banques centrales notamment.
La mise en œuvre de la stratégie de réduction du risque de rÈglement
dans les opérations de change, approuvée par les gouverneurs du G 10 en
1996, demeure l’un des aspects importants des travaux de longue haleine du Comité, qui continue, à cet effet, de suivre et d’encourager les initiatives du secteur privé.
Le CSPR a intensifié sa coopération avec les banques centrales hors G 10, notamment celles des économies émergentes. Conjointement avec les
banques centrales concernées, son Secrétariat a préparé une synthÈse des
systÈmes
de paiement dans plusieurs pays. Le Comité a apporté son soutien et son
expertise aux ateliers et séminaires organisés sur ce thÈme par
Bureau de représentation pour l’Asie et le Pacifique
Depuis son inauguration en juillet 1998,
le Bureau de représentation pour Asie et le Pacifique (Bureau d’Asie) a mené
diverses activités destinées à favoriser l’échange d’informations et la
coopération entre les banques centrales de la région ainsi qu’entre ces
derniÈres et leurs homologues du monde entier. L’ouverture d’une salle
des opérations de Trésorerie régionale, en octobre
Le Bureau d’Asie offre des services de secrétariat au Comité consultatif
Asie (CCA), créé début 2001. Celui-ci, qui a tenu sa premiÈre réunion à Bale en
juin 2001 et
sa deuxiÈme à Hong-Kong en février 2002, sert de plateforme de communication
entre les banques centrales régionales et le Conseil de mÊme que
Pendant la période considérée, le Bureau d’Asie a apporté son soutien
à diverses rencontres de haut niveau qu’il a accueillies à Hong-Kong.
La quatriÈme Réunion spéciale des gouverneurs des banques centrales
asiatiques,
en février
économique et d’analyser la gestion des cours de change en Asie ; plusieurs rencontres d’experts se sont tenues. En avril 2001, une session sur les procédures opérationnelles de la politique monétaire a rassemblé des praticiens des banques centrales de la région et d’autres horizons. En
décembre 2001, les auditeurs internes des banques centrales régionales se
sont rencontrés pour la deuxiÈme fois afin d’examiner différents problÈmes
d’intérÊt commun. Le Bureau a également organisé une réunion sur CLS Bank avec des responsables des opérations de change.
Le Bureau d’Asie a collaboré activement avec les groupes régionaux de banques centrales. En juillet 2001, il a organisé, conjointement avec l’Autorité monétaire de Singapour, une séance commune du Forum EMEAP (Executives’ Meeting of East Asia-Pacific Central Banks) et du Comité sur l’or et les changes. En mars 2002, il a servi de cadre au Forum EMEAP, qui a réuni des experts régionaux de la mise en œuvre des politiques de change et leurs homologues des grandes banques centrales hors Asie.
Le Bureau a contribué aux travaux de recherche économique et
financiÈre
de
publications des banques centrales régionales. Il a apporté, par ailleurs, son expertise à diverses réunions, notamment au sujet du Nouvel accord de Bale sur les fonds propres, organisées par des banques centrales à travers leurs groupements ou à titre individuel.
Institut pour la stabilité financiÈre
Dans une perspective mondiale, l’ISF s’efforce d’apporter son soutien aux
responsables de la surveillance du secteur financier et de les aider à mettre en œuvre des normes prudentielles saines. Il leur offre la possibilité d’acquérir des connaissances techniques approfondies et de s’informer des derniers développements dans leur domaine, tout en encourageant les échanges de vues. L’ISF remplit sa mission de diverses maniÈres, notamment en concevant et en organisant des séminaires ciblés et des ateliers régionaux pour les responsables de la surveillance financiÈre dans le monde. Jusqu’à présent, ses travaux ont surtout porté sur des questions bancaires. Récemment, toutefois, il a accepté de prendre en charge, à partir du milieu de l’année 2002, 10 des sessions annuelles de formation de l’Association internationale des contrôleurs d’assurance.
L’an dernier, l’ISF a organisé 10 séminaires ciblés à Bale et 23 ateliers
régionaux, sur une large gamme de sujets, choisis aprÈs consultation des
groupes régionaux de surveillance coorganisateurs et des responsables
prudentiels d’un grand nombre de pays, notamment : gestion des risques
(crédit, marché, liquidité, etc.) ; agrément des banques ; contrôle axé sur le
risque ;
gouvernance d’entreprise ; contrôle consolidé ; traitement des banques en
difficulté ; lutte contre le blanchiment des capitaux. L’ISF continue d’aider plus
particuliÈrement les autorités prudentielles du monde entier à
mieux comprendre les propositions modifiant l’accord de Bale sur les fonds
propres ; cet effort sera poursuivi pendant la phase de mise en œuvre des
nouvelles dispositions. L’ISF a tenu, en outre, 9 séminaires spécialisés, dont
un en collaboration avec le FMI et
Le personnel de l’Institut a également présenté des exposés sur une
grande variété de sujets, lors de nombreuses conférences ne relevant pas de son initiative, notamment sous l’égide de banques régionales de
développement, et dans le cadre des assemblées générales des groupes
régionaux de contrôle prudentiel ; cela lui permet de s’informer sur des
questions d’intérÊt potentiel et de maintenir un contact permanent avec les
experts du secteur financier et les autorités prudentielles du monde entier. La coopération avec d’autres institutions fournissant des programmes
d’assistance aux autorités de contrôle occupe une place de choix dans le
programme de
l’ISF ; c’est ainsi qu’il collabore avec des organismes tels que le Toronto
Centre, l’Institut du FMI,
régionales de
développement. Par ailleurs, l’ISF donne corps à l’engagement de
L’un des objectifs importants de l’ISF est d’informer les hauts
responsables de la surveillance sur les faits marquants et les grandes questions concernant leur domaine. Il a créé la série des FSI Occasional Papers, publication ouverte à des experts et universitaires reconnus, qui s’expriment sur des sujets intéressant les autorités prudentielles du secteur financier ;
deux études sont parues jusqu’à présent. L’Institut continue également de
diffuser sa lettre d’information trimestrielle, FSI World, destinée aux principaux responsables prudentiels.
2. Contributions générales de
internationale
Groupe des Dix
Forum sur la stabilité financiÈre
Le FSF a été créé début 1999, afin de promouvoir la stabilité financiÈre
internationale par l’intensification des échanges d’informations et de la
coopération
en matiÈre de contrôle et de surveillance. C’est le seul forum qui rassemble
réguliÈrement les hauts responsables d’institutions financiÈres internationales
(dont
places mondiales. Des informations détaillées sur le FSF, ses membres et ses activités sont disponibles sur son site Internet (www.fsforum.org).
L’une des activités essentielles du FSF consiste, à l’occasion de ses
réunions semestrielles, à organiser des échanges de vues et à regrouper des informations sur les points faibles du systÈme financier. En 2001, ses
membres ont examiné l’impact d’une conjonction sans précédent de chocs
sur la solidité des établissements et systÈmes financiers. Ils ont conclu que,
dans leur majorité, les systÈmes ont fait preuve d’une bonne capacité de
réaction, en dépit de nombreuses tensions. Ils ont néanmoins estimé que
l’interaction entre la perspective d’une timide reprise de l’activité mondiale et la persistance de déséquilibres financiers exigeait une vigilance et une
coopération prudentielle de tous les instants.
Le FSF a également étudié les questions résultant des faillites de grosses entreprises durant l’année. Si ces faillites ont eu pour cause directe des erreurs de gestion, voire des comportements frauduleux, elles n’en ont pas moins révélé les faiblesses du systÈme de contrôles et contrepoids internes et externes sur lequel repose la confiance du public envers les marchés financiers. Les discussions ont souligné les actions essentielles à mener : amélioration de la gouvernance d’entreprise, réforme de la comptabilité et de l’audit, renforcement des pratiques de communication financiÈre et de surveillance externe ainsi que suivi plus rigoureux de la dynamique des marchés financiers. AprÈs avoir constaté que les autorités nationales et les instances de réglementation internationales avaient déjà pris diverses mesures, les membres du FSF ont estimé que ce dernier était bien placé pour coordonner les travaux, afin d’en accroitre l’efficacité et d’éviter les chevauchements.
Le FSF a fait l’inventaire des progrÈs accomplis dans la lutte contre le
financement du terrorisme. Il a pris acte de l’important travail réalisé par les
autorités nationales, le Groupe d’action financiÈre sur le blanchiment des
capitaux, le
FMI et
réglementation. Le FSF fournira un rapport à ce sujet au G 7 et au G 20.
Dans le cadre de ses activités réguliÈres de surveillance, le FSF a passé
en revue les problÈmes pratiques apparus sur les marchés financiers à la suite des événements du 11 septembre 2001 et les leçons à en tirer pour les dispositifs de secours. Il s’est félicité, en outre, de l’élaboration d’une Liste de contacts pour la gestion des crises (LCGC), publiée en mars 2002 ;
celle-ci comprend des institutions – banques centrales, instances prudentielles/ réglementaires, ministÈres des Finances ou services du Trésor – couvrant plus de 30 pays ainsi que les principales organisations financiÈres internationales et les prestataires de services de dimension mondiale.
Lors de l’examen des progrÈs accomplis dans le traitement de problÈmes antérieurs, le FSF a salué les efforts de certaines places franches financiÈres pour améliorer leurs pratiques de contrôle, de réglementation, de partage d’informations et de coopération, notant que d’autres, cependant, étaient à la traine. Il dressera un bilan régulier, pour attirer l’attention sur les places qui suscitent de sérieuses préoccupations, mais aussi sur celles dont l’évolution positive peut Être citée en exemple pour leurs homologues.
Lors de sa réunion de mars 2002, le FSF a convenu que l’évolution des
marchés et une meilleure gestion du risque de contrepartie avaient réduit les risques, pour le systÈme financier international, posés par les institutions à fort effet de levier. Ses membres ont toutefois mis en garde contre tout optimisme excessif et invité le Comité de Bale et l’OICV à réexaminer la gestion du risque de contrepartie et les pratiques de surveillance prudentielle.
Poursuivant sa politique d’ouverture, le FSF a organisé des rencontres
régionales, pour promouvoir les échanges de vues entre membres et non
membres sur les points faibles du secteur financier et permettre à ces derniers d’élargir la vision du Forum. Depuis la parution du dernier Rapport annuel, de telles réunions ont été tenues pour les groupes Asie-Pacifique, Europe centrale et orientale et Amérique latine (avec la participation de l’Espagne et de l’Afrique du Sud).
Association internationale des contrôleurs d’assurance
de contribuer à la stabilité financiÈre mondiale en améliorant la
BRI 72e Rapport annuel surveillance de ce secteur grace à des normes concrÈtes, une assistance mutuelle et des échanges d’informations entre membres sur leurs expériences respectives.
L’AICA a également élaboré des principes pour la surveillance des
conglomérats financiers, en collaboration avec d’autres instances de
réglementation internationale (Comité de Bale et OICV dans le cadre de
l’Instance conjointe) ; de plus, elle participe activement au FSF.
À ce jour, l’AICA a publié plusieurs ensembles de principes et
recommandations (Insurance Core Principles Insurance Concordat et
Guidance on Insurance Regulation and Supervision for Emerging Market
Economies) ainsi qu’une large gamme de documents exposant des normes
prudentielles dans le domaine de l’assurance. En 2001, l’AICA a parachevé les documents suivants : Principles on Capital Adequacy and Solvency
Supervisory Standard on the Evaluation of the Reinsurance Cover of Primary Insurers and the Security of their Reinsurers Supervisory Standard on the Exchange of Information Guidance Paper on Public Disclosure by Insurers et Anti-Money Laundering Guidance Notes for Insurance Supervisors and Insurance Entities. Ses travaux de longue haleine couvrent la formulation de normes sur divers sujets, parmi lesquels : exigences en matiÈre de solvabilité (adéquation des fonds propres), surveillance des réserves techniques, comptabilité, titrisation, surveillance des réassureurs, risques de marché, commerce électronique et communication financiÈre. En outre, les Insurance Core Principles and Methodology font l’objet d’un important projet de mise à jour.
Cette année encore, l’AICA a conçu divers programmes de formation
de mÊme qu’une documentation didactique destinée aux contrôleurs
d’assurance, afin d’aider ses membres à appliquer ses normes prudentielles. Comme cela a déjà été indiqué, l’ISF prendra en charge, à l’avenir, plusieurs formations dans le domaine de l’assurance. Par ailleurs, des séminaires régionaux ont été proposés aux autorités de surveillance d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe centrale et orientale ainsi que de certaines places franches.
3.Autre domaines de cooperation avec le banque centrales
Gouvernance de banque centrale
Les travaux
de
2001, notamment sur les aspects juridiques de l’indépendance et de la
responsabilité ainsi que sur les efforts en cours pour améliorer l’efficience et l’efficacité.
Coopération sur les questions statistiques
autres organisations internationales sur diverses questions statistiques.
Actuellement, les banques centrales de plus de 30 pays rassemblent et
échangent un vaste ensemble de données sur les activités internationales
de collecte et de crédit des banques de leur ressort. Suivant les
recommandations
du CSFM,
l’exposition consolidée des banques commerciales au risque-pays, sur
la base dite du risque ultime, c’est-à-dire en réaffectant les positions au
pays oÙ réside le dernier garant d’une créance financiÈre. L’objectif est de
fournir, dÈs 2004, des données plus complÈtes et plus détaillées dans ce
domaine, couvrant également les positions sur instruments dérivés de
hors-bilan.
En 2001,
mondiale-BRI-FMI-OCDE sur la dette extérieure. Il avait été décidé, suite à la crise financiÈre d’Asie, de rassembler des données trimestrielles sur les
grandes
composantes de l’endettement extérieur des économies émergentes à partir
des déclarations des créanciers transmises par ces organisations internationales.
Ces chiffres s’écartant, parfois nettement, de ceux communiqués par les pays
débiteurs eux-mÊmes,
attention particuliÈre a été accordée à la dette à court terme (échéance de
moins d’un
an). Quelque 30 banques centrales d’économies émergentes ont fourni des données
et informations pour cette étude. Par ailleurs,
compilation, par les pays débiteurs, des statistiques relatives à la dette
extérieure.
Comme par le passé,
(23 actuellement) des services pour l’échange électronique d’une vaste
gamme de statistiques économiques, monétaires et financiÈres. Elle s’est
particuliÈrement attachée à étendre la couverture, sur le plan géographique
également, de
sa banque de données. Neuf banques centrales d’économies émergentes se sont
récemment associées à ces travaux. Grace à l’élargissement de la
couverture résultant de diverses initiatives, les chiffres livrés aux
économistes et statisticiens des banques centrales participantes se sont
notablement étoffés. L’information détaillée obtenue à partir des statistiques
financiÈres internationales de
Les participants à la banque de données ayant souhaité encourager une
plus grande coopération internationale sur les normes électroniques
applicables
à l’échange d’informations statistiques,
collaboration
avec le FMI, l’OCDE, les Nations Unies,
lancé une initiative dénommée Statistical Data and Metadata Exchange
(SDMX). La premiÈre séance de travail, accueillie par le FMI, a réuni plus de 100 experts des banques centrales et instituts statistiques nationaux du
monde entier, sur une gamme de sujets ayant trait aux normes régissant
l’échange d’informations via les technologies Internet. Quelques mois plus
tard, le site www.sdmx.org était ouvert ; il présente les réflexions des
intervenants, membres de la communauté statistique aux niveaux national,
régional et international, d’organismes de normalisation électronique et de
consortiums du secteur privé.
Coopération avec les groupes régionaux de banques centrales
dans diverses
parties du monde, au sein d’associations de banques centrales régionales. Elle
a entretenu des liens actifs avec les organismes suivants : CEMLA (Centro de
Estudios Monetarios Latinoamericanos) ; EMEAP (Executives’ Meeting of East
Asia-Pacific Central Banks) ; GCC (Gulf Cooperation Council) ; MEFMI
(Macroeconomic and Financial Management Institute of Eastern and Southern Africa)
; SADC (Southern African Development Community) ; SEACEN (South-East Asian
Central Banks). Cette collaboration prend essentiellement deux formes.
Comme les
années précédentes,
principaux pays industrialisés à coordonner l’assistance et la formation
techniques
destinées à leurs homologues d’Europe centrale et orientale, de
(IMV), en étroite collaboration avec l’ISF et les groupes qu’elle accueille, en
organisant,
à l’intention des banques centrales des économies en transition, un
certain nombre de séminaires sur des thÈmes liés à la stabilité
monétaire et financiÈre. Les autorités autrichiennes et le FMI ont
récemment convenu de prolonger le fonctionnement du centre de formation de
Vienne au-delà de l’expiration de l’accord actuel, en 2004.
Communication via Internet
Le site BRI a
été remodelé en mars 2001. Son architecture et sa présentation ont été
améliorées pour faciliter la navigation et la recherche d’informations. Tous
les groupes établis à Bale l’utilisent activement. Le CBCB, notamment, y
a affiché les quelque 200 commentaires reçus dans le cadre de la
deuxiÈme consultation sur le nouveau dispositif de fonds propres.
À travers les ateliers organisés par les groupes régionaux de banques
centrales,
Groupe des experts informaticiens
En juin 2001,
L’analyse des implications des événements du 11 septembre 2001 pour les programmes de continuité des opérations dans les banques centrales a été au cœur des travaux du GEI et de son Groupe d’étude sur les questions de sécurité (GEQS). Lors de la réunion de novembre, chaque participant a présenté un rapport spécial sur ce sujet.
Les banques centrales utilisent de plus en plus Internet et les technologies
associées pour communiquer avec le monde extérieur, ce qui entraine des
risques évidents pour la sécurité des données. Pendant l’année écoulée, le GEI et le GEQS ont mis l’accent sur le partage d’informations concernant les aspects organisationnels et stratégiques de la sécurité informatique ainsi que les nombreuses techniques de protection utilisables. À titre d’exemple, une équipe du GEQS a étudié la complexité d’une infrastructure à clé publique.
Groupe de dissuasion de la contrefaçon
Le GDC est mandaté par les gouverneurs des banques centrales des pays du G 10 pour examiner la menace provenant de l’utilisation croissante des
ordinateurs
personnels pour la contrefaçon des billets de banque. Les aspects technologiques
fondamentaux pouvant empÊcher ce type de contrefaçon ont été mis au point
au cours des trois derniÈres années. Le GDC a commencé à contacter
les fabricants de matériels et concepteurs de logiciels pour solliciter leur
aide et collaborer avec eux afin de faciliter l’adoption de cette technologie.
4. Fonctions d’Agent et de Mandataire (Trustee)
Mandataire (Trustee) d’emprunts publics internationaux
Durant
l’exercice,
Mandataire pour les obligations de consolidation 1990–2010 des Emprunts
Dawes et
Young (pour des informations détaillées, voir le 63e Rapport annuel de juin
1993).
d’encaissement
et autres détails ont été publiés par
Bundesanzeiger (Journal officiel).
S’agissant de l’application de la clause de garantie de change pour
l’Emprunt
Young par
dans le 50e Rapport annuel de juin 1980), qui s’étendent également aux
obligations de consolidation 1990–2010.
Agent détenteur de sÛretés
En vertu de plusieurs contrats,
nantissement en cours concernent les obligations du Brésil (64e Rapport
annuel de juin 1994), du Pérou (67e Rapport annuel de juin 1997) et de la
Côte-d’Ivoire (68e Rapport annuel de juin 1998).
5. Opérations du Département bancaire
Au 31 mars 2002, le bilan s’établissait à 87 714 millions de francs or1, ce qui constitue un nouveau record en fin d’exercice et représente une augmentation de 15,3 % par rapport au montant de 76 054 millions enregistré douze mois auparavant.
1 Le franc or utilisé dans le présent chapitre équivaut à 0,29032258 gramme d’or fin – article 4 des
Statuts. Les actifs et passifs sont convertis en francs or sur la base d’un cours de $EU 208 l’once d’or fin
(soit 1 franc or = $EU 1,94149).
À l’été 2001, le bilan se situait déjà bien au-dessus du niveau de l’exercice
précédent ; aprÈs les événements du 11 septembre, d’importants afflux de
fonds l’ont porté, le 25 septembre, à 89 894 millions de francs or, son nouveau record. Une baisse, les semaines suivantes, a été en grande partie compensée par des apports avant la fin de l’année, de sorte que le bilan a pratiquement retrouvé son maximum de septembre. Au premier trimestre 2002, la légÈre diminution enregistrée a été bien moins marquée que lors des exercices antérieurs.
Passif
Au 31 mars 2002, les ressources empruntées en or et en monnaies (à
l’exclusion des opérations de pension) s’élevaient à 82 018 millions de francs or, contre 70 117 millions un an auparavant. Les dépôts en or se sont contractés de 311 millions de francs or, à 2 531 millions, et représentent 3,1 % du total des ressources empruntées (en repli de 4,1 % par rapport à l’exercice précédent). À l’inverse, les dépôts en monnaies ont progressé de 12 212 millions de francs or (hors opérations de pension). Globalement, le volume journalier moyen des monnaies empruntées a été supérieur de 16 % à celui de 2000/01, ce qui reflÈte, dans une certaine mesure, l’augmentation des apports de la clientÈle d’Asie, qui recourt de plus en plus à la salle d’opérations ouverte en octobre 2000 auprÈs du Bureau de représentation BRI à Hong-Kong RASS.
L’augmentation des ressources empruntées en monnaies s’explique
surtout par la progression des apports en dollars EU, investis principalement en instruments négociables BRI mais sous forme également de dépôts à terme. La monnaie américaine représentait, au 31 mars 2002, 69,2 % du total des ressources empruntées en monnaies (pensions comprises), contre 66,9 % pour l’exercice précédent, tandis que la part de l’euro, malgré une légÈre hausse du volume reçu, revenait, sur la mÊme base, de 20,7 % à 18,6 %.
Les dépôts en monnaies des banques centrales et autres autorités
monétaires ont augmenté, passant de 64 687 millions à 76 228 millions de
francs or, ce qui représente 95,9 % du total des ressources empruntées en
monnaies (hors opérations de pension) à fin mars 2002, sans grand
changement par rapport à l’exercice précédent (96,2 %). Les apports des
autres déposants (essentiellement des institutions internationales) se sont
élevés à 3 258 millions de francs or. Bien que la clientÈle BRI ait continué
d’allonger l’échéance moyenne des placements et d’accepter un risque de
marché accru pour obtenir un rendement supérieur, certains clients ont eu
tendance, pendant la seconde moitié de l’exercice, à raccourcir la durée de
leurs
placements auprÈs de
Actif
Les fonds déposés auprÈs de
Les placements en monnaies se sont inscrits à 83 690 millions de francs
or au 31 mars 2002, contre 71 636 millions un an auparavant, et recouvrent
124 millions de francs or d’avances à des banques centrales, au lieu de
210 millions
l’année passée. Les avoirs en or de
cours de l’exercice, revenant de 3 521 millions de francs or à 3 210 millions,
sous l’effet de la baisse des dépôts reçus.
Hormis l’encaisse de 192 tonnes d’or, les fonds détenus en propre par la
Banque sont placés en grande partie sous forme de titres liquides émis par les gouvernements des principaux pays industriels ; une certaine diversification s’est cependant opérée en faveur d’instruments de crédit de premier rang et de titres émis par les institutions internationales.
la gestion des fonds qu’elle détient en propre et de couvrir les risques sur ses ressources empruntées (note 10a afférente aux comptes). Pour l’essentiel, il s’agit d’instruments simples, notamment contrats à terme et contrats d’échange de taux d’intérÊt.
6. Bénéfice net et répartition
Les comptes du 72e exercice clos le 31 mars 2002 font ressortir un bénéfice net de 225,7 millions de francs or, contre 271,7 millions pour l’exercice
2000/01. Des
pertes comptables substantielles se sont matérialisées au titre des opérations
de
Cependant,
conformément aux pratiques comptables actuelles de
d’intermédiation. Les revenus d’intérÊts sur l’investissement des fonds
détenus en propre ont faiblement diminué, car le volume de ceux-ci a été
réduit par la reprise des actions BRI, en janvier 2001. L’environnement de
baisse des taux d’intérÊt a engendré des plus-values matérialisées sur le
portefeuille
de placements de
émanant du compte d’égalisation des ventes de titres. Enfin, le Conseil
d’administration
a décidé que, comme le niveau actuel de
risques bancaires et autres éventualités était suffisant, un transfert à cette
provision n’était pas nécessaire.
Le résultat du présent exercice est indiqué aprÈs déduction de
67,4 millions de francs or au titre des frais d’administration, amortissements
inclus, contre un montant de 67,0 millions l’an passé, ce qui représente une
hausse
inférieure à 1 %. En termes de francs suisses, monnaie dans laquelle est
opéré le rÈglement de la plupart des dépenses de
En application de l’article 51 des Statuts, il est proposé que le bénéfice
net de 225,7 millions de francs or soit réparti par l’Assemblée générale de la maniÈre suivante :
i) 52,6 millions de francs or pour le paiement d’un dividende de 380 francs suisses par action. Il convient de noter que le dividende sera payé sur 452 073 actions. Le nombre des actions émises et libérées avant
l’opération de retrait est de 529 125, dont 77 052 sont des actions
propres ; celles-ci comprennent 74 952 actions reprises d’anciens
actionnaires privés et de banques centrales et 2 100 autres actions.
Aucun dividende ne sera versé sur les actions propres ;
ii) 26,9 millions de francs or au Fonds de réserve générale ;
iii) 3,0 millions de francs or au Fonds spécial de réserve de dividendes ;
iv) 143,2 millions de francs or, représentant le solde du bénéfice net
disponible, au Fonds de réserve libre, que le Conseil d’administration
peut utiliser pour tout objet conforme aux dispositions des Statuts.
Le Conseil d’administration a proposé que le dividende mentionné
ci-dessus
soit payé le 15 juillet 2002 aux actionnaires inscrits sur les registres de
Les comptes
de
PricewaterhouseCoopers AG, qui ont confirmé que le bilan et le compte de
profits et pertes, y compris les notes afférentes, donnent une présentation
sincÈre
et réguliÈre de la situation financiÈre de
ainsi que des résultats de ses opérations pour l’exercice clos à cette date. Leur rapport figure immédiatement aprÈs les comptes.
7. Capital-actions de
Reprise des actions en mains privées
Suite
à la décision de l’Assemblée générale extraordinaire, tenue le 8 janvier
2001, de reprendre toutes les actions de
Certains anciens actionnaires privés contestent les conditions de la
reprise et
notamment le montant de l’indemnité payée.
Répartition de
l’émission yougoslave du capital de
AprÈs
accord entre les cinq États issus de l’ex-République fédérale socialiste de
Yougoslavie et leurs banques centrales respectives, il a été décidé, lors d’une
Assemblée générale extraordinaire de
8. Modifications dans la composition du Conseil d’administration
Le 28 février
2002, le mandat d’Urban Bäckström, Gouverneur de
Deux modifications concernent les premiers Suppléants des
administrateurs
d’office. Jean-Claude Trichet, Gouverneur de
France, a nommé Marc-Olivier Strauss-Kahn pour succéder à Jean-Pierre Patat
à compter de décembre 2001 et Sir Edward George a désigné Paul Tucker en
remplacement de Ian Plenderleith à partir de juin 2002.
En ce qui
concerne
intervenu au cours de l’exercice 2001/02.
Le Conseil d’administration a évoqué avec un profond regret, lors de sa
séance de
janvier 2002, le décÈs de Jelle Zijlstra survenu le 23 décembre 2001, à
l’age de 83 ans. Membre du Conseil de juillet 1967 à décembre
anciens
membres de sa Haute Direction. Maurice Toussaint, qui était entré au service de
Bilan et compte de profits et pertes
au 31 mars 2002
Bilan au 31 mars 2002
(en millions de francs or – voir note 2a afférente aux comptes)
Actif 2002
Or
Détenu en barres
Dépôts à terme et avances
3 209,9
EspÈces en caisse et avoirs bancaires à vue 3 292,3
Bons du Trésor 9 588,1
Dépôts à terme et avances en monnaies
À 3 mois au maximum
À plus de 3 mois
45 538,0
Titres acquis dans le cadre de pensions
À 3 mois au maximum 1 660,7
Titres du secteur public et autres titres à terme
À 3 mois au maximum
À plus de 3 mois
23 610,9
113,2 Terrains, immeubles et équipement 115,4
Divers 699,1
87 714,4
AprÈs Avant AprÈs
répartition du bénéfice répartition du bénéfice
net de l’exercice net de l’exercice
Passif 2002
Capital 330,7 330,7
3 134,7 Réserves 3 134,7 3 307,8
Actions propres (384,0) (384,0)
Compte des différences d’évaluation 25,5 25,5
Dépôts (or)
À vue 1 909,8
À 3 mois au maximum 266,4 266,4
À plus de 3 mois 355,2
2 531,4 2 531,4
Dépôts (monnaies)
À vue 2 510,3
À 3 mois au maximum 36 369,5
À plus de 3 mois 40 606,6
79 486,4 79 486,4
Titres cédés dans le cadre de
pensions
À 3 mois au maximum 660,0 660,0
1 760,3 Divers 1 704,0 1 704,0
Compte de profits et pertes 225,7
Dividende 52,6
87 714,4 87 714,4
Compte de profits et pertes
pour l’exercice clos le 31 mars 2002
(en millions de francs or)
2001 2002
IntérÊts, escomptes et autres produits d’exploitation 5 532,0 6049,2
Moins : charges d’intérÊts et d’escomptes 5 193,3 5 756,1
IntérÊts nets et autres produits d’exploitation 338,7 293,1
Moins : frais d’administration
Conseil d’administration 0,9
Direction et personnel 39,3 39,0
Dépenses de bureau et dépenses diverses 18,5 18,7
Frais d’administration avant amortissements 58,9 58,6
Amortissements 8,8
67,0 67,4
Bénéfice net de l’exercice 271,7 225,7
Le Conseil d’administration recommande à l’Assemblée générale
ordinaire de répartir le bénéfice net de l’exercice clos le 31 mars
2002 comme suit, en application de l’article 51 des Statuts :
Dividende : 380 francs suisses par action sur 452 073 actions
360 francs suisses par action sur 452 113 actions
48,6 52,6
223,1 173,1
Transfert au Fonds de réserve générale 44,6 26,9
178,5 146,2
Transfert au Fonds spécial de réserve de dividendes 3,0 3,0
175,5 143,2
Transfert au Fonds de réserve libre 175,5 143,2
Évolution du capital et des
réserves de
au cours de l’exercice clos le 31 mars 2002
(en millions de francs or)
I. Capital
Nombre Francs or
d’actions (millions)
Actions de 2 500 francs or, libérées de 25 % :
Solde au 31 mars 2001 tel qu’il apparait au bilan 529 165 330,7
Solde au 31 mars 2002 tel qu’il apparait au bilan 529 125 330,7
Voir point 7 des notes afférentes aux comptes.
II. Évolution des fonds de réserve
Fonds de Fonds de Fonds spécial Fonds de Total des
réserve réserve de réserve de réserve libre fonds de
légale générale dividendes réserve
Soldes au 31 mars 2001,
aprÈs répartition du bénéfice
net de l’exercice 2000/01 33,1 1 303,7 71,5 1 726,4 3 134,7
À ajouter : répartition du
bénéfice net au titre de
– 26,9 3,0 143,2 173,1 l’exercice 2001/02
Soldes au 31 mars 2002 tels
qu’ils apparaissent au bilan 33,1 1 330,6 74,5 1 869,6 3 307,8
III. Capital et fonds de réserve au 31 mars 2002 (aprÈs répartition) représentés par des :
Capital Fonds de Total
réserve capital et
réserves
Avoirs nets en
Or 330,7 330,7 661,4
Monnaies – 2 977,1 2 977,1
Soldes au 31 mars 2002 tels
qu’ils apparaissent au bilan 330,7 3 307,8 3 638,5
2. Principales conventions comptables
a) Unité de compte et conversion des positions en monnaies
L’unité de
compte de
L’article 4
des Statuts de
comme représentant 0,29032258 gramme d’or fin. Les éléments
correspondant à des créances en or sont convertis en francs or sur la base
de leur poids d’or fin. Les éléments libellés en dollars EU sont convertis en
francs or sur la base d’un cours de $EU 208 l’once d’or fin (ce cours a été
établi par le
Conseil d’administration de
facteur de conversion de FO 1 = $EU 1,94149). Les éléments exprimés en
autres monnaies sont convertis en dollars EU aux cours de change au
comptant du marché à la date de clôture du bilan, les soldes en dollars EU
obtenus étant ensuite convertis en francs or.
Les différences de change résultant de la conversion des actifs et passifs
libellés en monnaies autres que le dollar EU sont portées au compte des
différences d’évaluation.
Le solde net résultant des différences de change au titre de la conversion
des contrats à terme et contrats d’échange est inclus à l’actif ou au passif
sous Divers.
b) Base d’évaluation et détermination du bénéfice
Sauf
indication contraire, les comptes de
des coÛts d’origine et les produits et charges sont enregistrés selon le
principe de la comptabilité d’exercice. Les profits et pertes sont déterminés
sur une base mensuelle, convertis en dollars EU aux cours de change au
comptant du marché à chaque fin de mois et transcrits en francs or comme
précisé précédemment ; les bénéfices mensuels ainsi calculés sont
additionnés sur l’exercice.
Les profits et pertes résultant de la vente de titres de placement sont
portés au compte d’égalisation des ventes de titres, inclus au passif sous
Divers. Les soldes créditeurs cumulés sur ce compte sont amortis au
compte de profits et pertes sur une période correspondant à l’échéance
moyenne
résiduelle du portefeuille-titres de
net en fin d’exercice serait immédiatement imputé au compte de profits et
pertes.
c) Or
Les éléments d’actif et de passif en or sont indiqués sur la base de leur
poids d’or fin.
d) Bons du Trésor ; titres du secteur public et autres titres à terme
Les bons du Trésor et titres du secteur public et autres titres à terme sont
indiqués à leur coÛt d’acquisition, augmenté éventuellement des intérÊts
courus et ajusté pour tenir compte de l’amortissement de la prime ou de
l’escompte sur la durée de vie résiduelle ; les produits d’intérÊts et
d’escomptes incluent cet amortissement.
e) Dépôts à terme et avances en monnaies
Les dépôts à terme et avances sont indiqués à leur valeur de principal,
augmentée des intérÊts courus.
f) Titres acquis dans le cadre de pensions
Les titres acquis dans le cadre de pensions sont indiqués au montant
avancé à la contrepartie, augmenté des intérÊts courus.
g) Terrains, immeubles et équipement
Le coÛt
des terrains, immeubles et équipement de
comptabilisé en tant qu’actif. Il est amorti sur une base linéaire par rapport
à la durée d’utilité prévue des actifs concernés :
Terrains – aucun amortissement.
Immeubles – 50 ans.
Installations et machines des immeubles – 15 ans.
Équipement en technologies de l’information (TI) – 4 ans.
Autre équipement – 4 à 10 ans.
h) Compte des différences d’évaluation
Le compte des différences d’évaluation recense l’incidence des différences
de change telles qu’elles sont décrites précédemment sous a) ; ces
variations d’évaluation concernent essentiellement la partie des fonds
propres de
i) Dépôts
Les dépôts
sont des créances comptables sur
leur valeur de principal, augmentée des intérÊts courus. Certaines créances
sont émises avec escompte par rapport à la valeur payable à l’échéance du
dépôt ; dans ce cas, le traitement comptable est analogue à celui qui
s’applique
aux titres à échéance fixe détenus par
point d)
j) Titres cédés dans le cadre de pensions
Les titres cédés dans le cadre de pensions sont indiqués au montant reçu
de la contrepartie, augmenté des intérÊts courus.
k) Provision pour risques bancaires et autres éventualités
Chaque année, le Conseil d’administration revoit le niveau de cette
provision, incluse au passif sous Divers, et la renforce si nécessaire ; il
décide, par ailleurs, de son affectation.
3. Encaisse-or
Le tableau
ci-aprÈs montre la composition de l’encaisse-or de
Actif 2001
Barres détenues auprÈs de
banques centrales 2 195,3
Dépôts à terme en or
À 3 mois au maximum 372,0
À plus de 3 mois 953,8
3 521,1
Au 31 mars
2002, l’encaisse-or appartenant en propre à
s’élÈve à FO 661,4 millions, équivalant à 192 tonnes d’or fin (2001 :FO 661,7 millions ; 192 tonnes).
4. Bons du Trésor
La valeur du
portefeuille de
2001
Valeur comptable
La valeur de marché, au 31 mars 2002, est de FO 9 587,0 millions (2001 :FO 4 601,1 millions).
5. Titres du secteur public et autres titres à terme
La valeur du
portefeuille de
2001
Valeur comptable 18 339,5
La valeur de marché, au 31 mars 2002, des titres du secteur public et autrestitres à terme est de FO 23 649,6 millions (2001 : FO 18 558,4 millions).
6. Terrains, immeubles et équipement
Terrains et Équipement Total
immeubles TI et autre
CoÛt :
Solde d’ouverture au 1er avril 2001 125,8 31,9 157,7
Dépenses d’investissement 8,0 8,0
Variations de change 3,3 0,9 4,2
CoÛt au 31 mars 2002 129,1 40,8 169,9
Amortissements :
Amortissements cumulés
au 1er avril 2001 29,5 15,0 44,5
Dotation aux amortissements
pour l’exercice actuel 2,3 6,5 8,8
Variations de change 0,8 0,4 1,2
Amortissements cumulés
au 31 mars 2002 32,6 21,9 54,5
Valeur comptable nette
au 31 mars 2002 96,5 18,9 115,4
Le coÛt
des terrains de
7. Capital
Le capital de
Capital autorisé :
600 000 actions,
de 2 500 francs or chacune
Capital émis : 529 125 actions
1 322,9
libérées de 25%
a) L’Assemblée
générale extraordinaire du 8 janvier
de
b) Le coÛt de la reprise de l’ensemble des 74 952 actions ci-dessus, qui s’élÈve
à FO 384,0 millions, apparait au bilan comme passif négatif sous « Actions
propres ».
c) Quarante actions
ont été annulées au cours de l’exercice 2001/02. Elles correspondaient à
l’émission provisoire de dix actions à chacune des institutions
suivantes : Banque centrale de Bosnie-Herzégovine, Banque nationale de Croatie,
Banque nationale de
d) Le nombre d’actions ouvrant droit au paiement du dividende pour l’exercice 2001/02 est ainsi obtenu :
Capital émis au 31 mars 2002 529 125
Moins : actions propres
Provenant d’actionnaires privés et de banques centrales 74 952
Autres 2 100
Nombre total d’actions ouvrant droit à dividende 452 073
8. Réserves
Les réserves
de
2001
Fonds de réserve légale
Fonds de réserve générale 1 303,7
Fonds spécial de réserve de dividendes
Fonds de réserve libre
3 134,7
Les dotations annuelles aux divers fonds de réserve sont régies par
l’article 51
des Statuts de
également indiqués au tableau II de la partie « Évolution du capital et des
réserves de
9. Dépôts
Les dépôts en
or placés auprÈs de
de banques centrales. La répartition par échéance des dépôts en
monnaies
placés auprÈs de
2001
Banques centrales
À vue
À 3 mois au maximum
À plus de 3 mois
Autres déposants
À vue
À 3 mois au maximum
À plus de 3 mois 1 163,3
67 274,8
10. Éléments de hors-bilan
a) Instruments dérivés
Dans le cadre normal
de ses activités,
transactions financiÈres de hors-bilan portant sur contrats de change à
terme, contrats d’échange de devises et de taux d’intérÊt, contrats de taux
à terme, instruments financiers à terme et options. Ces instruments sont
utilisés pour gérer
les risques de taux d’intérÊt et de change de
sur ses actifs et passifs. Dans l’analyse de ses engagements de hors-bilan,
placements.
Rapport des commissaires-vérificateurs
Rapport des commissaires-vérificateurs au Conseil d’administration et à l’Assemblée générale
de
Nous avons vérifié le bilan et le compte de profits et pertes, ainsi que les
notes afférentes, de
compte de profits et
pertes ont été préparés par
conformité avec les Statuts et les principes d’évaluation décrits dans les notes
sous « Principales conventions comptables ». Notre responsabilité, au sens
des Statuts de
le bilan et le compte de profits et pertes fondé sur notre révision et de vous
en faire part.
Notre révision a inclus la vérification par sondage de la justification des
chiffres du bilan et du compte de profits et pertes et autres indications connexes. Nous avons obtenu toutes les informations et toutes les explications que nous avons demandées pour acquérir l’assurance que le bilan et le compte de profits et pertes ne contiennent pas d’erreur matérielle et nous sommes d’avis que notre révision forme une base adéquate pour notre appréciation.
À notre avis, le bilan et le compte de profits et pertes, ainsi que les notes
afférentes, ont été
correctement établis et donnent une présentation sincÈre et réguliÈre
de la situation financiÈre de
PricewaterhouseCoopers AG
Ralph R. Reinertsen Anthony W. Travis
SynthÈse du bilan sur les cinq derniers exercices
(en millions de francs or)
Exercice clos le 31 mars 1998 1999 2000 2001 2002
Or
Détenu en barres 3 037,1 2 801,5 2 265,4 2 195,3 1 910,3
Dépôts à terme et avances 1 122,4 1 077,2 1 240,4 1 325,8 1 299,6
4 159,5 3 878,7 3 505,8 3 521,1 3 209,9
EspÈces en caisse et
avoirs bancaires à vue 7,8 8,3 11,4 20,3 3 292,3
Bons du Trésor 1 863,9 7 314,0 7 853,9 4 597,8 9 588,1
Dépôts à terme et avances
en monnaies 34 862,2 32 423,0 41 853,9 44 796,4 45 538,0
Titres acquis dans le cadre
de pensions 2 781,0 276,0 1 268,1 3 882,0 1 660,7
Titres du secteur public
et autres titres à terme 18 517,1 22 167,9 20 139,9 18 339,5 23 610,9
Terrains, immeubles et
équipement – 124,7 120,7 113,2 115,4
Actif divers 258,7 44,5 82,0 783,7 699,1
Actif total 62 450,2 66 237,1 74 835,7 76 054,0 87 714,4
Capital libéré 323,2 323,2 330,7 330,7 330,7
Réserves (aprÈs répartition
du bénéfice net de l’exercice)
Fonds de réserve légale 32,3 32,3 33,1 33,1 33,1
Fonds de réserve générale 1 016,3 1 156,4 1 259,1 1 303,7 1 330,6
Fonds spécial de réserve
de dividendes 62,5 65,5 68,5 71,5 74,5
Fonds de réserve libre 1 157,4 1 351,4 1 550,9 1 726,4 1 869,6
2 268,5 2 605,6 2 911,6 3 134,7 3 307,8
Actions propres – – – (384,0) (384,0)
Compte des différences
d’évaluation 247,2 265,4 191,9 56,0 25,5
Dépôts
Or 3 473,7 3 192,6 2 820,2 2 842,3 2 531,4
Monnaies 54 023,6 57 705,8 65 903,7 67 274,8 79 486,4
57 497,3 60 898,4 68 723,9 70 117,1 82 017,8
Titres cédés dans le cadre
de pensions 30,7 121,5 103,0 990,6 660,0
SystÈme de pensions
du personnel 257,0 – – – –
Passif divers 1 773,7 1 965,6 2 519,9 1 760,3 1 704,0
Dividende 52,6 57,4 54,7 48,6 52,6
Passif total 62 450,2 66 237,1 74 835,7 76 054,0 87 714,4
Banques
centrales membres de
Deutsche Bundesbank Banco Nacional de Hungría
Saudi Arabian
Monetary Agency Banco de
Banco Central de
de Argentina
Banco de
Banco Nacional de Austria Banco de Italia
Banque de Réserve d’Afrique du Sud Deutsche Bundesbank
Agence monétaire d’Arabie Saoudite
Banque
centrale de
argentine Banque de Réserve d’Australie
Banque Nationale d’Autriche Banque Nationale de Belgique
Banque centrale de Bosnie-Herzégovine Banque centrale du Brésil
Banque Nationale de Bulgarie Banque du Canada
Banque populaire de Chine Banque de Corée
Banque Nationale Croate Banque Nationale du Danemark
Banque d’Espagne Banque d’Estonie
Conseil des gouverneurs du SystÈme
de Réserve fédérale
Banque centrale européenne
Banque de Finlande Banque de France
Banque de GrÈce
Autorité monétaire de Hong-Kong Banque Nationale de Hongrie
Banque de Réserve d’Inde Banque centrale d’Irlande
Banque centrale d’Islande
Banca d’Italia Banque du Japon
Banque de Lettonie Banque de Lituanie
Banque
Nationale de
de Macédoine
Banque centrale de Malaysia Banque du Mexique
Banque centrale de NorvÈge
Nederlandsche Bank
Banque Nationale de Pologne Banque du Portugal
Banque Nationale de Roumanie Bank of England
Banque
centrale de
de Russie
Autorité monétaire de Singapour
Banque Nationale de Slovaquie Banque de Slovénie
Sveriges Riksbank Banque Nationale Suisse
Banque Nationale TchÈque Banque de ThaÃlande
Banque
centrale de
de Turquie
Banque Nationale de Yougoslavie
BIBLIGRAPHIE:
INSTITUTIONS FINANCIERE INTERNATIONALES , ASE, BREZEANU PETRE
INSTITUTIILE FINANCIARE INTERNATIONALE , A.F.P. BAKKER
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WWW.BRI.COM
WIKIPEDIA.COM
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