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Sciences naturelles et médicales
1. – Sciences naturelles
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L'histoire naturelle ne consista d'abord chez les Arabes qu'en commentaires d'Aristote ; mais ils préférèrent bientôt étudier dans la nature que dans les livres. On leur doit plusieurs bons ouvrages sur les animaux, les plantes, les métaux, les fossiles, etc.
Un des naturalistes arabes les plus connus est Kazwiny, mort en 1283, qu'on a surnommé le Pline des Orientaux. Ses ouvrages consistent surtout en descriptions dans le genre de celles de Buffon.
Les grandes généralisations et les classifications analogues à celles qui figurent dans les livres modernes furent inconnues des Arabes. On trouve cependant dans leurs oeuvres des passages où ils semblent avoir pressenti quelques-unes des plus importantes découvertes de la science actuelle. C'est ainsi que dans le traité des pierres, d'Avicenne, on trouve un chapitre sur l'origine des montagnes, qui s'écarte bien peu de ce qui s'enseigne aujourd'hui, comme on pourra en juger par les passages suivants :
Les montagnes peuvent, dit l'auteur, provenir de deux causes : ou elles sont l'effet du soulèvement de la croûte terrestre, comme cela arrive dans un violent tremblement de terre ; ou elles sont l'effet de l'eau, qui en se frayant une route nouvelle, a creusé des vallées en même temps qu'elle a produit des montagnes : car il y a des roches molles et des roches dures. L'eau, le vent charrient les unes et laissent les autres intactes. La plupart des éminences du sol ont cette origine.
Les minéraux ont la même origine que les montagnes. Il a fallu de longues périodes (multa tempora) pour que tous ces changements aient pu s'accomplir ; et peut-être les montagnes vont-elles maintenant en s'abaissant.
L'auteur apporte même des preuves à l'appui de ce qu'il avait avancé : En effet, continue-t-il, ce qui démontre que l'eau a été ici la cause principale, c'est qu'on voit, sur beaucoup de roches, les empreintes d'animaux aquatiques et d'autres. Quant à la matière terreuse et jaune qui recouvre la surface des montagnes, elle n'a pas la même origine que le squelette de la montagne ; elle provient de la désorganisation des débris d'herbes et de limon amenés par l'eau. Peut-être provient-elle de l'ancien limon de la mer qui couvrait autrefois toute la terre.
Dans l’édition papier de 1980 apparait à la page 384 la figure # 244 Entrée de l'une des salles de l'université El Azhar, au Caire (Ebers). téléchargeable
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L'idée que les transformations si profondes du globe ne sont pas le résultat de grands cataclysmes, comme le croyait Cuvier, mais le simple résultat de changements très lents, accumulés pendant des siècles, ainsi que le prouve la géologie actuelle, est indiqué clairement dans le passage qui précède.
La notion des transformations de la surface terrestre, par suite du déplacement des mers et des changements de configuration du sol, était assez répandue chez les Arabes pour avoir pénétré dans les idées populaires.
On peut en juger par l'allégorie suivante, tirée de l'ouvrage du naturaliste Kazwiny, dont nous parlions plus haut.
Un jour, dit Rhidhz (un génie), je passais par une ville fort ancienne. « Savez-vous dans quel temps fut fondée cette ville ? demandai-je à un de ses habitants. - Oh ! nous ne savons depuis quand elle existe, et nos ancêtres l'ont ignoré comme nous. »
Mille ans après, en passant dans le même lieu, je cherchai vainement la ville que j'y avais autrefois remarquée ; la place qu'elle avait occupée s'était couverte de végétaux, et j'y aperçus un paysan qui ramassait de l'herbe. « Savez-vous, lui demandai-je, comment a été détruite la ville qui existait anciennement ici dans le lieu où vous êtes ? - Quelle question me faites-vous là ! Cette terre a été toujours telle que nous la voyons en ce moment. »
Mille ans après, passant de nouveau par le même lieu, j'y vis un immense lac, une mer, et, sur le rivage, une compagnie de pêcheurs auxquels je demandai depuis quand la mer s'étendait jusque-là. Ils répondirent : « Un homme tel que vous devrait-il faire une pareille question ! Ce lieu a toujours été ce qu'il est. »
Dans l’édition papier de 1980 apparait à la page 384 Planche couleurs # 9 VITRAUX
DU SANCTUAIRE DE LA MOSQUÉE EL ACZA À JÉRUSALEM téléchargeable
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Les naturalistes arabes s'adonnèrent également à l'étude de la botanique, surtout dans ses applications à la médecine. Ils avaient des jardins botaniques où étaient cultivées des plantes rares ou curieuses. Grenade en possédait un magnifique au dixième siècle. Abdérame 1er en avait également un près de Cordoue. Il envoyait en Syrie, et dans les autres contrées de l'Asie, des naturalistes chargés de lui rapporter les plantes les plus rares.
2. - Sciences médicales
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La médecine forme, avec l'astronomie, les mathématiques et la chimie, les sciences principalement cultivées par les Arabes, celles dans lesquelles ils ont réalisé les progrès les plus importants. Traduites dans toute l'Europe, leurs oeuvres médicales ont échappé en grande partie à la destruction qui atteignit leurs autres ouvrages.
Oeuvres médicales des Arabes - Les auteurs arabes ayant écrit sur la médecine sont fort nombreux. Obou Osaibat leur consacre un volume entier dans sa biographie. Nous devrons donc nous borner à citer quelques-uns des plus connus.
La médecine était plus avancée chez les Grecs que la plupart des sciences, et les Arabes trouvèrent dans leurs ouvrages des matériaux précieux. La première traduction des livres grecs fut faite en 685 par Aaron. Son recueil, publié sous le titre de Pandectes, est un extrait des anciens livres de médecine, surtout de Galien. Les traductions d'Hippocrate, Paul d'Egine, etc., le suivirent bientôt.
Un des plus célèbres médecins arabes fut Rhazès, que nous avons déjà cité comme chimiste. Né vers 850, il mourut en 932 et exerça pendant cinquante ans la médecine à Bagdad. Il écrivit sur des sujets très variés : philosophie, histoire, chimie, médecine, etc. Tous les travaux de ses devanciers en médecine furent soumis par lui à une sévère critique au lit des malades. Les traités qu'il composa sur certaines fièvres éruptives, telles que la rougeole et la variole, ont été consultés pendant longtemps. Ses connaissances anatomiques étaient étendues. Son livre sur les maladies des enfants est le premier qui traite de cette matière. On trouve dans ses ouvrages l'emploi d'agents thérapeutiques nouveaux, tels que l'eau froide dans les fièvres continues, moyen remis tout récemment à la mode, l'alcool, le séton, les ventouses dans l'apoplexie, etc. Rhazès était un observateur aussi habile et ingénieux que modeste. On rapporte qu'il ramena à la vie un individu tombé sans sentiment dans les rues de Cordoue et que le peuple croyait mort, en le faisant vigoureusement fustiger de verges sur tout le corps, et particulièrement sous la plante des pieds. Complimenté par le khalife qui le félicitait de savoir ressusciter les morts, Rhazès répondit qu'il avait vu employer avec succès au désert ce moyen sur un Arabe, et que tout le mérite de sa cure consistait à avoir remarqué que le cas du malade était précisément le même que celui pour lequel on le félicitait. L'histoire ne dit pas de quel cas il s'agissait ; mais je croirais volontiers, d'après certains détails de la relation, que Rhazès dut se trouver simplement en présence d'une insolation.
Les ouvrages les plus connus de Rhazès sont : le Continent, ainsi nommé parce qu'il contient tout un corps de médecine pratique, et le Mansoury, du nom du prince Almanzor auquel il le dédia. Il est divisé en dix livres : 1° l'anatomie, 2° les tempéraments, 3° les aliments et les médicaments, 4° l'hygiène, 5° la cosmétique, 6° le régime en voyage, 7° la chirurgie, 8° les poisons, 9° les maladies en général, 10° la fièvre.
La plupart des oeuvres de Rhazès ont été traduites en latin et imprimées plusieurs fois, principalement à Venise en 1509, et à Paris en 1528 et 1548. Son traité de la petite vérole était encore réimprimé en 1745. Les leçons dans les universités médicales de l'Europe ont longtemps pris ses livres pour thème. Ils faisaient encore, avec ceux d'Avicenne, le fond de l'enseignement à Louvain au dix-septième siècle, comme on le voit par un règlement de 1617. Le même règlement montre que les auteurs grecs étaient alors bien peu en honneur, puisqu'on ne prescrivait parmi eux que les aphorismes d'Hippocrate et l'Ars parva de Galien.
Les historiens arabes rapportent que Rhazès devint aveugle dans sa vieillesse par suite de cataracte, et qu'il refusa de se laisser opérer en disant : « J'ai si bien vu le monde, et j'en suis si dégoûté, que je renonce sans regret à le voir. »
Parmi les médecins à peu près contemporains de Rhazès, on peut citer encore Ali Abbas, qui vivait à la fin du dixième siècle. Il a laissé sous le titre de Maléki un ouvrage où la médecine théorique et pratique est exposée. L'auteur a soin de faire remarquer que c'est dans les hôpitaux et non dans les livres que ses observations ont été recueillies. Tout en adoptant les principes de la médecine grecque, il signale de nombreuses erreurs dans Hippocrate, Galien, Oribaze, Paul d'Egine, etc., et s'en écarte fréquemment surtout pour le traitement des maladies. Traduit en latin par Étienne d'Antioche, en 1127, son livre fut imprimé à Lyon en 1523.
Le plus célèbre de tous les médecins arabes fut Avicenne. Son influence a été si considérable pendant plusieurs siècles, qu'on l'a nommé le prince de la médecine. Né en 980, il mourut en 1037. Après avoir débuté par la profession de percepteur des contributions, il arriva à la position de vizir. Bien que mort assez jeune, ruiné par les excès de travail et de plaisir, ses oeuvres sont considérables. Son principal ouvrage de médecine, intitulé Canon ou règle, comprend la physiologie, l'hygiène, la pathologie, la thérapeutique et la matière médicale. Les maladies y sont beaucoup mieux décrites qu'elles ne l'avaient été avant lui. Traduites dans la plupart des langues du monde, les oeuvres d'Avicenne ont été pendant six cents ans le code universel de la médecine ; elles ont servi de base aux études médicales dans toutes les universités de France ou d'Italie. On les a réimprimées jusqu'au dix-huitième siècle, et il n'y a guère plus de cinquante ans qu'elles ne sont plus commentées à Montpellier.
Avicenne aimait autant les plaisirs que la science, et ses excès, comme nous l'avons vu plus haut, abrégèrent ses jours ; ce qui fit dire que toute sa philosophie n'avait pu lui procurer la sagesse, ni toute sa science médicale la santé.
Le plus célèbre des chirurgiens arabes est Albucasis de Cordoue, mort en 1107. Il imagina beaucoup d'instruments de chirurgie, dont le dessin figure dans ses œuvres, et décrivit notamment la lithotritie, considérée à tort comme une invention toute moderne.
Albucasis ne fut connu en Europe qu'au quinzième siècle ; mais son influence devint alors immense. Le grand physiologiste Haller fait remarquer que « ses oeuvres furent la source commune où puisèrent tous les chirurgiens postérieurs au quatorzième siècle. »
La partie du grand ouvrage d'Albucasis consacrée à la chirurgie est divisée en trois livres : le premier comprend l'usage du cautère actuel, le second, les opérations qu'on fait avec le couteau, la chirurgie dentaire et oculaire, les hernies, les accouchements et l'extraction de la pierre ; le troisième est consacré aux fractures et luxations. La classification est faible, mais les renseignements pratiques très précis.
L'œuvre chirurgicale d'Albucasis fut d'abord imprimée en latin en 1497. Sa dernière édition est très récente, puisqu'elle remonte à 1861.
Bien que moins célèbre que le précédent, Aven-Zohar, de Séville, qui vivait au douzième siècle, jouit encore cependant d'une grande réputation. Expérimentateur et réformateur, il simplifia l'ancienne thérapeutique et montra que la nature, considérée comme une force intérieure réglant l'organisme, suffit généralement à elle seule pour guérir les maladies. En dépit des préjugés, il réunit l'étude de la chirurgie, de la médecine et de la pharmacie. Sa chirurgie contient des indications très précises sur les luxations et les fractures.
Averroès , né à Cordoue en 1126 après J.-C. et mort en 1188, a écrit aussi sur la médecine ; mais Il est beaucoup plus connu comme philosophe commentateur d'Aristote que comme médecin. On a de lui des commentaires d'Avicenne, un traité sur la thériaque, un livre sur les poisons et les fièvres, etc. Ses ouvrages de médecine furent fréquemment réimprimés en Europe.
Dans l’édition papier de 1980 apparait à la page 388 les figures # 245-281 Joyaux et pierres gravées arabes. (Musée espagnol d'antiquités). téléchargeables
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Hygiène des Arabes - L'importance de l'hygiène n'a pas été méconnue par les Arabes. Ils savaient très bien qu'elle nous enseigne les moyens de nous préserver de maladies que la médecine ne sait pas guérir. Dès les temps les plus reculés leurs habitudes hygiéniques étaient excellentes. Les prescriptions contenues dans le Coran : fréquence des ablutions, défense du vin, préférence à accorder au régime végétal sur le régime animal dans les pays chauds sont très sages. Il n'y a rien à critiquer dans les recommandations hygiéniques qu'on attribue au prophète.
Les auteurs arabes présentent souvent leurs prescriptions hygiéniques sous une forme aphoristique qui les rend faciles à retenir. Telle est, par exemple, l'indication suivante d'un médecin arabe du neuvième siècle : « Ce qu'il y a de pire pour un vieillard, c'est un bon cuisinier et une jeune femme. »
Les hôpitaux arabes paraissent avoir été construits dans des conditions hygiéniques fort supérieures à celles de nos établissements modernes. Ils étaient très vastes, et l'air et l'eau y circulaient avec abondance. Rhazès, chargé de choisir le quartier le plus sain de Bagdad pour y construire un hôpital, employa le moyen suivant, que ne désavoueraient pas les partisans des théories modernes sur les microbes. Il suspendit des morceaux de viande dans les divers quartiers de la capitale, et déclara que le meilleur était celui où la chair avait pris le plus de temps pour entrer en putréfaction.
Leurs hôpitaux étaient, comme de nos jours en Europe, des asiles pour les malades et des lieux d'enseignement pour les étudiants. Ces derniers étudiaient, en effet, au lit des malades beaucoup plus que dans les livres. Sur ce point fondamental, les universités européennes du moyen age les imitèrent bien rarement. Il y avait des hôpitaux spéciaux pour certaines catégories de malades, notamment pour les aliénés. Il y avait même, comme chez nous, des bureaux de bienfaisance où les malades pouvaient recevoir des consultations gratuites à certains jours. Dans les localités trop peu importantes pour avoir un hôpital, on envoyait, de temps en temps, des médecins, munis de médicaments.
L'influence hygiénique du climat était bien connue des Arabes. Averroès, dans ses commentaires d'Avicenne, préconise, comme on le fait maintenant, le changement de climat dans la phtisie : il indique comme stations hivernales l'Arabie et la Nubie. C'est également dans les régions du Nil, voisines de la Nubie, qu'on envoie souvent aujourd'hui les sujets atteints de cette affection.
Les aphorismes de l'école de Salerne contiennent de nombreuses indications hygiéniques très précieuses. On sait que c'est aux Arabes qu'est due la réputation de cette école longtemps considérée comme la première de l'Europe. Lorsqu'au milieu du onzième siècle, les Normands s'emparèrent de la Sicile et de la portion de l'Italie, occupée par les Arabes, ils accordèrent à l'école de médecine fondée par ces derniers toute la protection qu'ils accordaient aux institutions musulmanes. Un Arabe de Carthage très instruit, nommé Constantin l'Africain, fut mis à sa tête. Il traduisit en latin les oeuvres médicales importantes des Arabes. C'est de ces ouvrages que furent extraits les célèbres aphorismes qui ont conservé pendant si longtemps à Salerne sa grande réputation.
Les Arabes avaient une grande confiance dans l'hygiène comme moyen de traitement des maladies et comptaient beaucoup sur les ressources de la nature. La médecine expectante, qui semble aujourd'hui le dernier mot de la science moderne, ne raisonne pas autrement et il me parait infiniment probable qu'au dixième siècle de notre ère les médecins arabes ne perdaient pas plus de malades qu'aujourd'hui.
Progrès réalisés dans les sciences médicales par les Arabes. Les plus importants des progrès réalisés par les Arabes en médecine portent sur la chirurgie, la description des maladies, la matière médicale et la pharmacie. Ils ont imaginé une foule de méthodes dont quelques-unes, l'emploi de l'eau froide dans la fièvre thyphoïde par exemple, reparaissent dans les temps modernes après un oubli de plusieurs siècles.
La matière médicale leur doit de nombreux médicaments, tels que la casse, le séné, la rhubarbe, le tamarin, la noix vomique, le kermès, le camphre, l'alcool, etc. Ils furent les véritables créateurs de la pharmacie. La plupart des préparations encore en usage aujourd'hui : sirops, loochs, emplatres, pommades, onguents, eaux distillées, etc., leur sont dues. Ils ont même imaginé des procédés d'administration des remèdes qui, après avoir été oubliés pendant longtemps, ont été présentés comme de nouvelles découvertes. Tel est, entre autres, le moyen d'administrer les médicaments en les faisant d'abord absorber par les plantes, comme le fit Avenzoar, qui guérissait la constipation en donnant à manger les fruits d'une vigne arrosée avec une substance purgative.
La chirurgie doit également aux Arabes des progrès fondamentaux. Leurs oeuvres ont servi de base à l'enseignement des facultés de médecine jusqu'à une époque toute récente. Au onzième siècle de notre ère, ils connaissaient le traitement de la cataracte par abaissement ou extraction du cristallin, la lithotritie, clairement décrite par Albucasis, le traitement des hémorragies par les irrigations d'eau froide, l'emploi des caustiques, des sétons, de la cautérisation par le feu, etc. L'anesthésie, dont la découverte capitale passe pour récente, ne parait pas leur avoir été inconnue. Ils recommandent, en effet, avant les opérations douloureuses, l'emploi de l'ivraie pour endormir le malade « jusqu'à perte de connaissance et de sentiment. »
Dans toutes les citations d'auteurs arabes que nous faisons dans cet ouvrage, nous donnons les noms tels qu'ils ont été altérés par les traductions latines et consacrés par l'usage ; mais aucun d'eux n'a conservé de ressemblance avec les noms originaux. C'est ainsi qu'Averroës s'appelle réellement Aboul-Walid-Mahommed-ben-Rosch. Le nom d'Avicenne est Abou-Ali-Hosein-ben-Sina. Il en est de même des noms de la plupart des khalifes et grands personnages. Un livre où les noms arabes seraient orthographiés exactement serait illisible pour l'immense majorité des lecteurs.
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