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Universitatea din Bucuresti
Facultatea de Stiinte Politice
L’IMPACTE DE LA PUBLICATION DES SONDAGES SUR LA PERCEPTION DES CITOYENS A L’INTERIEUR D’UN CYCLE ELECTORAL, EN CE QUI CONCERNE LE SPECTRE POLITIQUE PARTISAN
Introduction
Chapitre I
1. L’impacte.
1.1. Moment de césure pour observer l’impact
1.2. Il y a-t-il un « spécifique du pays » ?
1.3. Comment définir le moment du vote ?
1.4. Le comportement de l’électeur/voter behavior.
1.5. Les modèles du choix électoral.
2. Le sondage électoral
2.1. La qualité du sondage ou le sondage comme espace vide ?
2.2. Les sondages électoraux créent-ils des préférences ?
2.3. La mise d’un sondage électoral.
2.4. L’impacte des sondages.
2.5. Le public cible des sondages électoraux : la naissance de l’opinion.
3. La perception
3.1. Définir la perception.
3.2. Le rôle de la perception dans la logique du travail.
Chapitre II
Il y a-t-il un « spécifique du pays » ?
L’impacte des sondages sur le vote au sein des élections parlementaires en Roumanie, 2004.
Conclusions
Introduction
La valeur d’un travail ne consiste pas dans la formulation d’une réponse qui se révèle être, souvent, banale, mais de faire la voie claire pour sa validité [1]».
La recherche sur l’impacte des sondages préélectoraux sur la perception du citoyen, apparait suite à une constatation des différences entre les résultats proposés par divers Instituts de sondage, lors du cycle électoral roumain, 2000-2004. En parlant des sondages comme d’un phénomène, c’est le signe qu’on va traiter la publication des sondages préélectoraux comme une action qui se propose tout naturellement, un but. Les sondages d’opinion ne représentent pas un intérêt en soi, les sondages d’opinion deviennent un point d’intérêt seulement s’ils sont présentés a l’opinion publique. Dans ce contexte, on a choisi de parler d’une part, du sondage d’opinion comme étant une entité en soi et d’autre part on va parler du sondage d’opinion qui, pour accomplir son but, il doit être rendu public (lewis).
Le point de départ de cette étude, va être constitué par le suivant postulat : les sondages d’opinion ne se proposent pas de pénétrer la perception des citoyens, des possibles électeurs, mais plutôt de réaliser un impacte sur le comportement de l’électeur indécis. Pour que les sondages naissent un impacte sur le comportement de l’électeur, il faut qu’ils soient rendus publics dans les sources medias. Une variable qui va servir a une possible réponse a cette thèse, c’est la démarche qui vise l’identification des raisons pour lesquelles, la publication des sondages d’opinion se concentrent dans les sources medias, dans la veille des élections.
Le premier chapitre de l’étude, va être basé sur l’analyse des concepts qui ont aidé à la reconstruction du profil de l’électeur indécis. Toujours dans le premier chapitre, on s’est proposé une définition de la perception et du rôle de la publication des sondages électoraux. Apres avoir défini la perception comme la capacité inhérente à l’être humain, on va démontrer comment il est possible que la perception se déclenche uniquement au moment où l’individu décide de la déclencher. Il s’agit du fait, qu’on va éclaircir tout au long de ce projet, qu’en réalité, la publication des sondages préélectoraux n’agit pas au niveau de la pensée de ceux qui entre en contact avec eux mais elle a l’intention plutôt de réaliser un impact au niveau du comportement d’un éventuel électeur. Alors, il ne faut pas que les sondages agissent sur la perception du citoyen, étant donné le fait qu’ils se proposent de transmettre une information qui doit être « transportée » plus loin, par les messagers sans contenu, c’est-a-dire par l’électorat indécis.
Le deuxième chapitre qui porte sur l’étude de cas, va être conçu sous la forme d’une analyse du comportement de l’électeur roumain, en partant du préposé qu’il y a une histoire politique de l’électeur roumain qui puisse influencer la décision qui précède au moment du vote. La publication des sondages politiques peut tirer profit de cette histoire politique de l’électeur roumain, dans le sens où une partie de l’électorat roumain, disons les électeurs indécis, vote pour accomplir un devoir moral, alors, les sondages peuvent spéculer ce vide pré-décisionnel et le remplir avec des options. En ce qui concerne la recherche proprement-dite, on va procéder a l’analyse des résultats des sondages électoraux qui ont été fait publics dans les journaux roumains, dans un découpage temporel de deux moins, octobre et novembre 2004. Cette période se révèle d’être importante pour la poursuite de l’impacte à court terme que la publication des sondages préélectoraux exerce sur la décision de l’électeur et aussi pour une efficacité du mécanisme a travers lequel, les sondages se proposent d’agir sur le comportement de l’électeur. Pour réaliser cette recherche on a avancé une étude (une démarche quantitative) des journaux Jurnalul Național, Adevarul et Romania Libera. On a voulu observer le poids de l’apparition des résultats des sondages préélectoraux dans ces journaux, dans les derniers deux moins avant les élections parlementaires pour laisser place a une demande sur le caractère de la mise qui se cache derrière le fait que plusieurs sondages ont été réalisés par le même Institut de sondage, pour des journaux différents. Ensuite, on s’est intéressé à une ordination des résultats des sondages d’opinion que les Instituts comme INSOMAR, CSOP, CURS, MMT etc. ont accepté à faire publics, pour qu’on les compare aux résultats finaux des élections parlementaires. Cette comparaison va être conquise dans le but d’observer s’il y a une incompatibilité entre les résultats que les Instituts proposaient à l’intérieur du cycle électoral et les résultats finaux des élections, pour qu’une démarche qualitative ait lieu.
Le résultat des élections, on pourrait dire, c’est le plus incontestable moment du mesurèrent de l’impacte des sondages en ce qui concerne le vote des citoyens. Le terme « impacte » revoit au changement et la césure à son tour, suppose aussi le changement. Le résultat du vote des citoyens, c’est le moment le plus immédiat de l’expression de l’impacte et de l’expression de la prise de décision qui emporte avec elle le changement.
Le principal cadre théorique a été construit dans l’ordre d’étudier les sondages préélectoraux comme une entité coercitive qui exerce un impacte sur le comportement de l’électeur indécis et non pas sur la perception comme champ intérieur, propre a chaque individu. Cette recherche suit le modèle proposé par Seymour Sudman, dans son article How exit polls influence voter behaviour ?[2] Seymour Sudman part de l’hypothèse que les exit polls influencent les derniers électeurs indécis d’aller voter, soit lorsqu’ils entendent a la radio ou a la télé que le parti qu’ils soutiennent risque de perdre les élections soit lors d’une situation opposée a la première qui affirme que les électeurs ne réagissent pas a ce type de stimulent parce soit ils ont décidé sur leur vote soit ils considèrent que leurs vote ne va rien changer dans le total des votes. Pour la définition de « la perception », le chapitre sur la perception du livre The Problem of knowledge, de A.J Ayer et l’article de Serge Galam et Serge Moscovici, Towards a theory of collective phenomena : Consensus and attitude changes in group ont constitué le point de départ de l’idée centrale qui réside a la base de cette recherche. Pour A. J. Ayer, la perception suppose une relation avec l’objet perçu, dans notre cas‚ l’information transmise à travers la publication des sondages préélectoraux. Cette relation vise une intériorisation de l’information qui ne peut se placer qu’au niveau de la raison. L’article de Serge Galam et Serge Moscovici a en vue l’existence d’un champ extérieur et d’un champ intérieur. Ces deux champs on les a identifiés, pour bien intégrer cette source, dans le contexte de la perception vue comme un champ intérieur et les sondages vus comme un champ extérieur qui, selon les auteurs, représente une source de coercition sur le champ intérieur.
La création d’un cadre qui puisse intégrer la complexité du profil de l’électeur indécis a été conquise a l’aide des articles de James A. McCann, Electoral Choices and Core Value Change : The 1992 Presidential Campaign[3], de G. E. Marcus, Democratic Theories & Public Opinion[4] et de Gabriel A. Almond et Sidney Verba, Cultura civica. Atitudini politice și democrație in 5 națiuni[5]. A travers l’article de James A. McCann, Electoral Choices and Core Value Change : The 1992 Presidential Campaign, on questionne les raisons pour lesquelles la direction d’un vote puisse changer dans un période de temps donné. L’auteur identifie ce mouvement de la décision de l’électeur dans le fait que s’il y a une fluctuation des valeurs alors il y aura certainement des changements au niveau de la nature du vote. On a utilisé cet article dans le but d’observer les motifs et les contextes dans lesquels l’électeur peut contourner la direction de son vote à un complètement autre parti. L’article de G. E. Marcus, Democratic Theories & Public Opinion, en réalisant une typologie de l’électorat, nous a fournit la définition de l’électeur indécis comme étant l’image de l’électeur spectateur. « L’électeur spectateur » proposé par G. E. Marcus, devient un électeur ouvert à l’information et à l’action. Pour Gabriel A. Almond et Sidney Verba dans le livre Cultura civica. Atitudini politice și democrație in 5 națiuni, l’individu devient citoyen au moment où il accepte que la citoyenneté ne représente que le fait de jouer « le rôle du citoyen ». Etant donné que l’individu ne joue pas ce rôle de manière constante, les auteurs parlent d’un individu qui n’est pas un acteur politique constant mais qui garde l’action dans un état de potentialité.
L’idée que la publication des sondages représente un mécanisme de persuasion qui se propose de réaliser un impacte sur le comportement de l’électeur indécis, a été soutenu en faisant appel au texte de Donald Granberg et Soren Holmberg The Hawthorne Effect in Election Studies: The Impact of Survey Participation on Voting [6]. Dans cet article, les auteurs parlent de la réalisation des questionnaires comme étant une manière de persuader l’électorat dans le sens où, a travers la présentation du questionnaire au questionné, on lui rappelle que des élections s’approchent. Pour que ce mécanisme de persuasion réussisse, cette démarche doit avoir en vue les électeurs qui sont ouverts à l’information. Dans un contexte pareil, l’individu indécis qui constitue le destinataire de l’accomplissement de l’impacte que les sondages préélectoraux se proposent, il faut être caractérisé de cette disponibilité de recevoir une information, n’importe sa nature, dont ces auteurs parlent.
Chapitre II-
Biffer de thèmes comme le moment du vote, l’implication électorale du citoyen, la perception, le lancement du résultat des sondages électoraux, le public cible du résultat des sondages électoraux- l’électorat indécis ou les messagers sans contenu, l’implication politique du citoyen, l’impacte des sondages, les modèles du choix électoral, représente l’effort de mettre en évidence le profil de l’individu, respectivement du citoyen. Une fois l’image de ce citoyen accomplie, les sondages électoraux vont le transformer dans l’instrument qui va mener à bonne fin leur but.
Le moment du vote. Comment caractériser le moment du vote ? Comme un choix politique qui implique un choix personnel enraciné dans les besoins individuels ou, ce vote apparait comme un acte involontaire pas du tout conscientisé- cela renvoie à l’analyse de l’électorat indécis-, comme une loi, comme un tourbillon qui produit un magnétisme relationnel ? L’individu et d’autant plus le citoyen, réside dans un moment fondé sur l’interaction. C’est comme si on était obligé à voir dans le moment du vote, un moment essentiel, premièrement pour la qualité de sa vie. Dans la logique de ce raisonnement, sa vie implique une autre vie et pour créer un équilibre a cette relation qui doit supposer que du profit, il faut la juger en terme de deux et non pas en terme d’une seule entité.
Le vote représente donc la survie, représente l’image de la nature faible de l’individu qui ne peut pas s’accomplir qu’à travers l’interaction avec l’autre et pour finir, chaque 5 années, le moment du vote représente le moment le plus important de relation avec l’autre, dans le but de son intérêt et de l’autrui. Mais dans la logique de l’argumentation, il faut souligner la manière dont les sondages regardent le moment du vote et non pas comment le moment du vote vient d’être ressenti par le citoyen et implicitement par l’électeur.
Pour les sondages électoraux, le moment du vote représente en même temps une certitude mais avant que le moment du vote représente une certitude, il a été tout au début la grande mise des sondages électoraux. Pour que les sondages électoraux affirment que le résultat du moment du vote leurs est connu, ils ont du déposer un travail énorme qui porte sur la création d’une stratégie qui leurs assure le résultat désiré.
La qualité des sondages ou les sondages comme espace vide ? Définir l’implication électorale du citoyen. On pourrait dire la qualité des sondages ne représente pas un des préoccupations des Instituts de sondage parce que le manque d’intérêt des citoyens pour la politique, ne demande pas une justesse des sondages d’opinion. Mais si on a déjà admis que l’homme est définit par le moment du vote et implicitement par le moment et les actions qui précédent le vote- la campagne électorale- on doit affirmer que la qualité des sondages ne peut pas être influencée ni de manière négative, ni de manière positive par le citoyen parce que le citoyen est, on a déjà vu, en relation directe et objective avec tout ce processus qui parle et qui finalise les élections. La formulation du but des sondages réside en soit même et elle peut être a son tour le résultat d’une perception ou d’un malentendu. On peut dire alors, que les sondages constituent un espace vide qui est remplit avec l’expérience de chaque individu et de chaque individu avec un autre et de cette manière, les sondages comme espace vide sont remplis chaque fois par l’unicité de chaque individu. Le fait que les sondages présentent une homogénéisation des opinions, suppose qu’avant cette homogénéisation il y a eu premièrement un moment de césure, c'est-à-dire il y a eu des opinions diverses. Le sondage arrive au bénéfice de ce chaos en créant de l’ordre, par le fait qu’en proposant des questions a qui répondre, le citoyen retrouve sa niche d’équilibre, retrouve un group a qui se rallier. L’opinion présente dans le sondage d’opinion, n’est plus une opinion individuelle, cette opinion est maintenant ordonnée et mise à coté d’autres opinions pareilles qui forment un groupe.
Le moment du vote, un moment de césure bien avant le jour du vote. Lorsqu’on parle de l’implication des citoyens ou du citoyen, on parle d’une homogénéisation, on parle du citoyen impliqué mais lorsqu’on parle du moment où on a appliquée le cachet sur le bulletin de vote, on parle déjà d’une rupture, d’un clivage sur beaucoup de niveaux. Le clivage peut exister beaucoup plus avant que l’application du cachet. Le moment de césure intervient lorsque le citoyen décide à qui donner le vote.
Le moment du vote devient un moment de césure bien avant le jour du vote. Toutefois, cette césure n’est évidente et elle ne devient valide qu’au moment de l’exit poll. Le résultat de l’impureté du moment de césure est donné par les sondages lorsqu’on a en vu l’exemple de l’électorat indécis sur lequel les sondages exercent une influence qui change la direction de la décision. Pour quoi je dis impureté ? Parce que dans le cas de l’électorat indécis ou dans le cas des citoyens qui ne s’intéressent trop a la politique, la prise de décision ne représente pas un moment véridique ; il s’agit d’une imitation inconsciente. Pour quoi les sondages constituent un point de référence et d’inspiration pour l’électorat indécis ? Parce qu’on a l’impression que les sondages constituent l’expression juste du moment de césure et ils donnent donc une information juste de l’opinion du citoyen a un moment donnée, mais ce n’est pas vrai. La véritable transparence du moment de césure est constituée au moment de l’exit pole. Le citoyen accorde beaucoup de confiance aux sondages, mais les sondages ne représentent pas un état fixe de l’opinion. L’opinion bouge, elle n’est influencée seulement par les sondages électoraux mais au contraire, elle est bombarder avec des opinions préfabriquées a chaque instant et de multiples directions. La stratégie de marketing qui crée l’image du candidat ne se fonde pas seulement sur la publication des sondages mais elle se compose d’une publicité qui couvre tous les moyens d’information et tous les mécanismes de la propagation de l’information.
La perception. Définir la perception. Parler de la perception, prend sens dans le cas des informations qui résident à la base des sondages électoraux. A un premier niveau, la perception telle qu’elle est comprise dans le raisonnement du philosophe A.J. Ayer, elle apparait au moment ou on accomplit quelques conditions. En essayant de reconstruire la définition qu’il donne a la perception, il faut avoir en vu l’existence des objets physiques et une relation qu’une être humaine a, par l’intermédiaire de sa raison, avec un objet physique donné. A. J. Ayer dit que « parler d’objets physiques c’est une forme d’interpréter les expériences sensorielles et qu’en se rapportant de cette manière aux objets physiques, on élabore, de manière inconsciente, une théorie sur l’évidence de nos sens[7] ». A la fin du chapitre dédié à la perception, A. J. Ayer conclue que la raison pour laquelle nos expériences sensorielles nous apportes les fondements pour croire dans l’existence des objets physiques, c’est pour la simple raison que les propositions qui sont sélectionnées à parler des objets physiques, sont utilisées dans une telle manière, comme ayant des expériences spécifiques, elles comptent pour leur validité » .
Donc la perception est un phénomène, si on peut dire comme ca, qui demande une information « fausse » pour qu’elle change de nature à travers le phénomène de la perception. Lorsque l’information passe par le filtre de la perception, elle change de nature. Le citoyen se construit des réponses à une information, pour ensuite donner sa nature mais au contraire, il entre en relation, en contact avec une information qui est déjà là et qui se présente de certaine manière. En outre, on peut mettre un signe d’égalité entre perception et « information fausse » jusqu'à un moment donné. « L’information fausse » ne constitue qu’une étape du projet du passage à l’info 3[9]. L’information « fausse » et la perception se trouvent dans une relation nécessaire mais non pas suffisante. Une information devient juste ou en accord avec la réalité, au moment où on décide de renoncer au filtre subjectif et lui accorder un moteur interne qui donne son identité, l’information juste devient alors son propre sujet. Pour échapper au malentendu, a l’erreur, il faut sortir en dehors la perception parce que « perception » suppose déjà redéfinitions. Une information correcte ou en accord avec la réalité crée a travers la perception, elle est déjà la mais a l’oppose de « l’information fausse », elle souffre des additions, en devenant une information Non- en accord avec la réalité crée a travers la perception. Pour éviter l’alignement parfois inutile, parfois nécessaire, de beaucoup de mots pour dénoncer son premier sens, on se voit obligé de recourir à l’utilisation du terme « fausse » pour designer le sens de l’information qui constitue la négation de l’information qui désigne une partie de la réalité crée a travers la perception. Dans le cas de l’information « fausse », elle reste toujours comme elle se présente dès son apparition, elle ne supporte pas le processus inverse, elle a une nature irréversible. Tandis que l’information correcte ou l’information qui est en accord avec la réalité, peut devenir une information non-correcte.
Donc l’information issue de la perception est deux fois plus dégradée, elle représente une troisième information, une information passée par deux filtres. L’information qui nait suite au passage par le filtre de la perception, constitue une troisième information, elle n’est pas une information fausse mais elle est une autre sorte d’information qui mène a une autre sorte de décision.
Donc la perception ne constitue pas une imitation. Les sondages, en donnant une information qu’on suppose être fausse, n’arrivent pas au niveau de la pensée du citoyen sous la même forme, elle prend une autre nature, une identité distincte. On parle donc de trois entités distinctes, avec trois identités distinctes qui mènent à des processus de décision complètement distinctes. Le troisième élément qui nait de l’entrecroisement de « l’information fausse » avec la perception, est après John Locke une « idée de sensation »[10] sans être conscient de la nature du stimulent. La conscience ce concentre sur l’objet qui nait de l’interaction avec ce stimulent. On devient donc conscient de l’idée qui nait et conscient de cette prise de conscience. Parce que, dit Locke, on ne peut devenir conscient que des idées qui se placent au niveau de sa propre raison.
Donc les idées qui « apparaissent » suite a ce filtrage, sont les seules idées valables, parce qu’elles sont issues de notre propre rationalité, de notre propre action de penser. Cette conclusion permet l’existence concomitante de la question suivante qui, entre en conflit direct avec la première mais qui toutefois elle réussit à exister sans qu’elle amène de préjugés a la première conclusion. Il s’agit du fait, qu’on va éclaircir tout au long de ce projet, qu’il se peut, qu’un individu ne fasse pas usage de sa capacité, de la perception et de ce fait découlent beaucoup de conséquences. Il découle le fait qu’au moment de l’apparition du résultat des sondages électoraux, l’influence de ce résultat soit plus forte que la rationalité de l’électeur qui décide après qu’il voit le résultat, qu’un certain parti a réussit vraiment d’accumuler les votes que les sondages montrent.
Au moment ou on prend le résultat d’un sondage tel qu’il nous se présente et on ne le questionne pas, la perception, elle aussi, est loin d’être visible et mise un acte, elle reste oubliée dans un coin de la rationalité, elle est en soi une potentialité qui doit être activée chaque fois par la volonté rationnelle de l’individu.
Mais a la fin, au moment de l’exit poll, la troisième information est visible ou on reste avec l’impression que les sondages ont transmis une information qui a été reçue telle qu’elle est, fausse ou correcte, et que l’électorat indécis mais qui ce décide a un moment donné de se rallier a une certaine « idéologie », n’est qu’une machine qui reçoit l’information et qui ne l’interprète pas. Mais au delà d’une image d’ensemble, globale, artificielle, il y a un électorat qui a travaillé avec l’information qu’il vient de recevoir. La question qui demeure c’est si le résultat se maintient le même, en dépit d’une interprétation de l’information. On voit ici la mise des sondages électoraux : offrir une information et réussir la faire pénétrer telle qu’elle se présente- en accord avec la réalité ou sous la forme d’une information qui n’est pas en accord avec la réalité- et d’être transmise au moment du vote, sous la forme d’une décision et d’une adhésion, sous la même forme qu’elle a été présentée le moment de la présentation du résultat des sondages.
La définition de la perception qu’on emprunte pour soutenir cette thèse, suppose une relation directe et consciente, du sujet (le citoyen) avec l’objet perçu, dans mon cas l’information. La relation, soulignée par A. J. Ayer dans son livre The problem of knowledge, entre le fait de percevoir un objet physique et le fait qu’il te parait de le percevoir , ne constitue pas un dilemme, parce qu’on attribue a l’individu une conscientisation de l’acte de la perception. Hume a son tour distingue entre « les objets de nos sens » et « les objets extérieurs » qui découlent d’une existence extérieure . Apres cette distinction, on pourrait dire, selon la logique de l’argumentation de l’auteur, que les objets de nos sens naissaient suite à l’acte de la perception . L’individu n’a aucun doute que l’objet qu’il vient de percevoir a été vraiment là. On parle de la certitude d’une relation directe avec l’objet qu’on vient de percevoir et on n’a aucun doute qu’on vient de le percevoir. Pourtant, pour les sondages électoraux, cette conscientisation de la l’acte de la perception n’est pas a leur bénéfice. Leur public cible ne doit pas être conscient, au moins jusqu’au jour du vote, qu’il a cette capacité de percevoir, donc d’interpréter un certain objet, ou information.
Pourquoi on s’est permis l’ambition de procéder à un passage des objets physiques perceptibles a l’information perceptible ? Parce que de la même manière que les objets physiques sont une existence extérieure a nos sens, les informations détiennent, a un certain niveau, la même nature. En gros, les informations ont les mêmes caractéristiques qu’un objet physique : ils se présentent, tout au début, comme une entité séparée de nos sens mais en réalité ils n’existent pas au delà de nos sens.
Les sondages d’opinion se présentent sous la forme d’un type de persuasion, tout près de la personnalité du candidat, de l’identification avec le parti qui est l’image d’une persuasion déjà accomplie. L’attachement partisan ne suppose pas un lien stable, sur, il ne certifie pas une collaboration future avec le parti qui aurai se concrétiser dans un vote partisan parce lorsqu’on parle d’un attachement, on parle d’instabilité, d’incertitude.
Le lancement du résultat des sondages. Mener à fin une action signifie qu’on s’est proposé l’accomplissement d’un certain but. Les sondages se proposent comme mise, une persistance de l’information qu’ils veulent transmettre ; il s’agit d’un exercice de la garde de la nature de l’information. Ce projet s’écroule au moment de l’interaction de l’information avec la perception du citoyen mais en même temps on reste conscient que même avec une information dénaturée, même avec une information pure- soit elle fausse ou en accord avec la réalité- l’impacte des sondages électoraux dans la délibération du citoyen au moment du vote réussissent son but. Les sondages qui veulent transmettre une information ne se proposent pas que celle information perce la perception de son client. C’est dans ce contexte qui’ intervient la perception du citoyen qui réussit à transformer la nature de l’information, parce que lorsqu’une information est transmise, elle passe par le filtre de la perception et comme on a déjà vu elle change de manière nécessaire l’information.
INFO 1, INFO 2, INFO 3. L’impacte des sondages sur la perception des citoyens nait l’info 3. On arrive dans ce point si on suit la logique de la transformation en trois pas : l’info 1, c’est l’information correcte ou en accord avec la réalité qui disparait lorsqu’elle change de nature, par un acte délibéré cette fois ci, parce qu’on n’est pas encore arrivé au niveau du filtre de la perception qui peut constituer ou pas une action délibérée.
On est arrivé à l’info 2 qui n’est que la négation de la première information, de l’information correcte ou en accord avec la réalité. On peut dire que le sondage se reconnait dans l’info 2. L’info 3 est celle qui nait suite à la dénaturation de l’info 1 et de l’info 2. L’impacte du résultat du sondage sur la perception du citoyen nait l’information 3. Soit elle information 1, 2 ou 3 on parle des informations pures qui ne peuvent pas déléguer leur nature à aucune autre information. L’info 1 ne pourra jamais devenir une info 2, ni une info 3 et ainsi de suite.
Aucun transfert n’est pas permis. Si on essaie un transfert, cela suppose de manière nécessaire, le changement de nature jusqu'à l’annulation de celle information. C’est l’une ou l’autre ou un autre. La mise du résultat du sondage sera que l’impacte qu’il crée sur la perception du citoyen, corresponde au projet du résultat du sondage électoral. C’est-a-dire : l’information transmise par l’intermédiaire du résultat d’un sondage électoral, puisse pénétrer (pénétrer c’est l’équivalent de l’impacte) la pensée du citoyens sous la même forme sous laquelle elle a été transmise. L’impacte du sondage veut éviter l’interprétation de l’information pour que les sondages réalisent leur but- que l’information transmise ne souffre pas de modifications pour qu’ils arrivent au résultat désiré. Mais dans une manière presque impossible d’imaginer ce projet, avant le moment de la transmission, de l’accomplissement de sa mise- l’exit pole- l’information est interprétée- voire info 1, 2,3, qui est une extension a la définition de la perception.
Ce qui est singulier, c’est que même si l’information est transformée ou pas, le but des sondages électoraux s’accomplit. Apparemment, le citoyen ne modèle pas l’information mais il la prend comme telle, l’amenant plus loin, au moment du vote, c'est-à-dire dans le moment de l’application du cachet sur le bulletin de vote, qui suppose à son tour une décision. Cette décision ne supposera une décision personnelle mais un transfert de décision. Alors, on pourrait dire que l’électorat indécis, parce qu’il s’agit de lui, ne prend aucune décision ; il ne fait que mener plus loin une information transmise (comme une lettre qui lui est confiée mais qu’il n’ouvre pas, parce qu’autrement il pourrait influencer son cours naturel), dans le même état pure dans laquelle elle a été au début.
Le public cible du résultat des sondages électoraux- l’électorat indécis ou les messagers sans contenu. Dans ce contexte on parle de l’électorat indécis. Pour quoi les sondages électoraux misent sur cette partie de l’électorat ? Parce qu’ils sont les seuls courriers qui n’ouvrent pas la lettre ; ils sont les messagers sans contenu. Les citoyens indécis ne font que déposer l’information dans l’endroit ou l’on leurs demande, sans qu’ils aient de pouvoir a ouvrir la lettre. Ils suivent des pas très clairs, bien définis, pour que le but soit accompli. Ils accomplissent une mission sans qu’ils soient de vrais joueurs. L’électorat indécis ne représente que de nombres- ce sont celles masses dont on a besoin pour atteindre un certain but et dans le cas des élections, gagner plus de votes.
A une première vue, on pense que l’électorat indécis représente celle partie de l’électorat à qui on n’identifie pas son histoire politique pour qu’on puisse analyser la raison, la motivation de son choix. On dirait qu’il ne souffre d’aucune causalité, d’où résulte qu’une variable comme « l’histoire politique de l’électeur[14] » s’écroule dès qu’on essaie de voir son relevance dans la logique de l’argumentation, de l’exemple du messager sans contenu, celui qui conduit le message pour que le but des sondages d’opinion s’accomplisse. Mais, si on pense mieux a ce phénomène du « messager sans contenu » auquel on n’identifie pas de raisons qui soient a la base de son vote, on identifie bien caché, l’accomplissement d’un devoir moral comme raison de son action de voter.
Les sondages d’opinion à l’intérieur d’un cycle électoral. Une force explicite ou implicite ? On se demande si au delà de l’information de la population sur la situation du partage du vote au niveau des citoyens qui vont aller au vote, les sondages d’opinion se constituent sous la forme d’une force politique pour manipuler les décisions de l’électeur et implicitement de les changer. Deviennent-ils, les sondages électoraux, suite à ce double regard sur leur nature, un instrument persuasif ? On peut supposer que la transmission du résultat d’un sondage d’opinion à l’intérieur d’un cycle électoral puisse représenter à un moment donné, une force qui crée des préférences ? On peut caractériser les sondages électoraux comme ayant la même force qu’un stimulent ?
Parler d’une information juste ou en accord avec la réalité, c’est parler d’un accord sur une similarité d’affirmations, sur un objet donnée. C’est tomber d’accord sur une définition, tomber d’accord sur le nombre de lettres qu’un alphabet comprend et ainsi de suite. On ne va pas utiliser la position phénoménaliste qui dit que « les objets physique peuvent exister aussi sans qu’ils soient perçus »[15]. On ne parle pas d’une réalité extérieure a nos sens, indépendante de nos sens, la réalité dont on parle existe seulement parce qu’on décide qu’elle existe a un moment donné et elle n’existe pas au delà nos sens. Si une certaine information ne traverse pas le filtre de sa perception cela ne veut pas dire que l’information n’existe pas ; l’information existe, elle est ressentie par les autres sens mais elle ne perce pas le filtre de la perception. A l’opposé, George Berkeley affirme que « les objets physique peuvent continuer d’exister, seulement lorsque Dieu va les percevoir ». Mais si on a déjà dit que la perception suppose de redéfinitions, on pense que Dieu, dans la tradition chrétienne, est le Créateur de la réalité et non pas des images qui ne sont pas claires, qui sont des copies des réalités (les idées platoniciennes), alors Il ne doit pas percevoir les choses. Si on affirme que les objets sont la projection de la perception divine, on affirme que même au niveau des formes, les objets sont impures, sont des perceptions. Comme A. J. Ayre l’affirme aussi: « dire qu’une chose est perçue seulement par Dieu, c’est dire qu’elle n’est pas du tout perçue».
Dans le chapitre « Hume’s Scepticism », du livre « The Cambridge Companion to Hume », on apprend a travers un pamphlet écrit par Hume même, sa propre position concernant une éventuelle définition de sa théorie. Dans le pamphlet il insiste sur « les limites et les imperfections de la compréhension humaine[18] » sur le fait qu’exprimer « une croyance ne devient qu’une conception produite par l’habitude » et croire qu’il y a des objets physiques au delà de notre existence, ce n’est que l’expression qui nait de l’habitude. Dans ces affirmations-ci réside le fait que Hume vient d’être considéré un philosophe post-sceptique.
Dans la continuation de l’idée que la perception est vue comme un instrument de modification de l’information et que l’apparition d’une nouvelle opinion suppose un changement au niveau des valeurs, donc une conscientisation de ce processus qui fait naitre l’opinion, l’article de James A. McCann, Electoral Choices and Core Value Change : The 1992 Presidential Campaign, se présent sous la forme d’un rappel que le vote puisse être changer, du au fait qu’il a aussi un mouvement au niveau des valeurs politiques. L’auteur se demande « pourquoi les valeurs politiques peuvent changer au long d’une campagne électorale[20] ». Cette question souligne le fait que si l’opinion change, il a aussi un changement au niveau du vote, ce que signifie qu’il y a eu une transformation dans la dimension des valeurs politique. On conclue donc que changer de vote représente toute un processus de transformation qui est tout à fait légitime. Ensuite l’auteur cite RoKeach, qui affirme que ce type de processus, d’événement, d’acte, doit être vu comme un « changement de valeurs qui se réalise tout au bout d’une conscientisation, d’une confrontation avec soi même[21] ». Pour développer sa démarche, l’auteur part de « l’assomption que les valeurs et les beliefs, croyances, sont extérieures a la participation et reste constants même si on a fini les élections ». En faisant cette affirmation, l’auteur part d’un type d’électorat. Il vise un électorat qui a à la base de ses choix, des principes très stables mais qui changent avec l’implication politique .
L’implication politique du citoyen. Gabriel A. Almond et Sidney Verba dans leur livre Cultura civica. Atitudini politice și democrație in 5 națiuni parlent, dans le chapitre dédié a l’obligation de participer, du rôle de l’individu dans une société. Ils parlent de trois caractéristiques qui coexistent dans la pensée et dans le comportement de l’individu ; il y a le rôle du citoyen, celui patriarcal et celui d’assujetti :
Le rôle de citoyen ne remplace pas le rôle de soumis ou celui patriarcal mais tout au contraire, il s’ajoute a celui-ci[24].
Ayant en vu ces trois d’attitudes qui caractérisent l’action du citoyen, les auteurs définissent « le vote comme étant un acte qui est conçu dans le but de transformer le citoyen dans un participant actif au processus de la prise de décision de sa nation[25] ». En dépit de ce pouvoir transféré au citoyen, il élit d’adopter un « comportement routier » et de voter sans vouloir changer « le cours de la politique ». Les auteurs se demandent sur la perception du citoyen de la mission qu’il a dans la société et dans le processus de la prise de décision et comment cette société voit le citoyen pour ce qui est de sa mission, de ses responsabilités à l’intérieur du processus politique : « le citoyen se conçoit-il comme étant capable d’influencer et de participer au processus de la prise de décision dans le cadre de sa forme de gouvernement ? ». Gabriel A. Almond et Sidney Verba parlent toujours « d’un citoyen qui n’est pas un acteur politique constant[29] » mais d’un citoyen qui garde cette capacité active dans un état de potentialité.
La discussion sur l’implication politique du citoyen s’est réalisée dans le but d’éclaircir les causes pour lesquelles, l’électorat indécis refuse de s’impliquer dans le processus de la prise de décision, le vote. Ainsi, l’électeur indécis détient une capacité active d’interpréter l’information transmise par les hommes politiques mais il fait le choix de reste passif et de présenter un vote qui n’est pas le résultat de sa propre rationalité et de sa disponibilité de penser politique.
Les modèles du choix électoral. G. E. Marcus, dans son article Democratic Theories & Public Opinion, essaie de clarifier la notion d’électorat, en proposant trois catégories d’électeurs qui, ensemble, se définissent sous le grand terme d’électorat ». Il identifie les partisans, les spectateurs et les aliénés.
Les partisans constituent celle partie de l’électorat qui réunie les citoyens fort politisés ; les spectateurs sont ceux qui, grace a leur intérêt pour la politique, soit il faible ou pas, ils répondent « aux appelles persuasifs ». La troisième catégorie est remplie par les aliénés qui sont radicalement dépolitisés. Il ajoute une seconde caractéristique de la dernière partie de la classification- les aliénés sont en plus inactifs et ils désirent de faire de cette inactivité, de cette immobilité comprise sur beaucoup de plans, une constante. La première catégorie identifiée par l’auteur qui réside a la tête de la distribution, les partisans, sont les créateurs de leur propre nature, identité. Cette identité apparait lorsqu’ils exercent leur propre « intérêt pour la politique », auquel s’ajoutent les événements historiques contemporains et la percée des appels persuasifs à l’intérieur de leur inconscient. L’auteur procède à une caractérisation individuelle de chaque partie de l’électorat : les partisans sont cohérents, énergiques, informés, les spectateurs sont ouverts a la persuasion et a la mobilisation. Le rôle du spectateur est défini par la disposition, par son ouverture - « ouvert à la mobilisation et à la persuasion ».
L’auteur essaie aussi, d’identifier une cause pour cette disponibilité que l’électeur spectateur affiche de manière déclarative- c’est une disponibilité qui pourrait être vue comme un renvoi a l’inconscience- le spectateur n’a pas un belief systems stable et il est, en général, un informé. Alors, dit George E. Marcus, le rôle, la mission du partisan, est de créer la conscience pour que l’information arrive à sa destination. L’auteur utilise un terme qui définit de manière très claire le rôle du partisan en ce qui concerne la réussite de la mobilisation du spectateur- il doit provoquer le spectateur-, dit l’auteur, le partisan doit être opaque et non pas trop transparent, lorsqu’il accomplit son travail.
L’impacte des sondages. Pour pouvoir soutenir que les sondages, dans notre cas les sondages préélectoraux, ont un certain impacte pour ce qui est du changement du comportement des citoyens : changement du vote ou convaincre les citoyens de voter en leurs faisant rappeler, par la même présence des questionnaires et la publication des sondages- presse, radio, télévision, que des élections s’approchent et que l’obligation immatérielle (une obligation inscrite entre les idées fondamentales de la définition de la démocratie) du citoyen est celle d’aller au vote. Cet aspect de la mobilisation au vote et de la stimulation des citoyens par le billet de ces sondages, d’aller au vote, est traité dans l’article écrit par Donald Granberg et Soren Holmberg, The Hawthorne Effect in Election Studies : The Impact of Survey Participation on Voting :
« Il est probable que l’interview préélectoral ait stimulé les gens à penser au politiques ce qui a fait augmenter l’apparence qu’ils vont aller voter » .
Ils essaient une observation de la tendance de la sincérité dans les réponses. En Suède ce mesurèrent est accomplit a travers une évidence des listes avec les citoyens qui ont allé voter. Aage Clausen citée par Donald Granberg et Soren Holmberg dans leur article The Hawthorne Effect in Election Studies: The Impact of Survey Participation on Voting, dit :
« les personnes qui sont stimulés d’aller au vote à travers les interviews pré-électorales sont les gens qui sont moins attentifs au politique et aussi moins informés que ceux qui vont aller au vote, même si on les confronte à ce type d’interview ou pas ».
Les résultats des élections en Suède montrent que le taux de l’impacte est mesurable sur trois types de citoyens : ceux qui ne sont pas du tout intéressés au politique, ceux qui sont peu intéressés au politique et ceux qui sont fort intéressés au politique[32]. L’impacte de ce type d’interviews est repérable sur les deux premiers types, lorsqu’ils prouvent une attitude indécise mais ouverte à l’information. Ils sont les citoyens disponibles, ceux qui s’ouvrent devant l’information, n’importe le type d’information qu’ils reçoivent. Le fait que le questionnaire et l’animateur ne supposent pas un formateur d’opinion, soit il homme politique, presse, télé, radio, un communiquat de presse etc, le citoyen se trouve a l’aise dans sa compagnie et il ne s’agit pas de mettre une barrière de préjuges, de crainte, entre l’interviewé et l’animateur. Ce type de rencontre est intime, elle n’est pas contraignante de manière visible, c’est une rencontre entre deux personne qui ne détiennent le pouvoir. C’est une rencontre rassurante, qui n’oblige à rien, mais qui en fait, elle travail au niveau du subconscient, juste a cause de cette transparence réconfortante qui n’oblige à rien. De telles rencontres n’amènent que de garanties a court terme, parce qu’elles ne se veulent que des gains a court terme.
L’auteur pointe aussi un risque qui puisse apparaitre au moment de l’interview. Celui qui est interviewé peut aisément s’ennuyer et renoncer a cet intérêt pour le politique mais de l’autre coté, il y a aussi la chance que l’interviewé prenne cette action comme une action sérieuse, qui demande une personne responsable et sérieuse. Tout ce scenario anticipe les éventuels attitudes de l’interviewé. Si on reprend l’idée du citoyen démocratique, typologie proposée par Gabriel A. Almond et Sidney Verba, alors, celui qui traite les questionnaires comme une rencontre sérieuse qui vise une personne responsable, c’est le citoyen démocratique, qui fait confiance aux institutions démocratiques et qui se perçoit lui-même comme un agent décideur dans le processus démocratique. Celui qui soupçonne ce type de rencontre et le déroulement ennuyant de cette rencontre, c’est le citoyen qui ne se perçoit pas comme étant le citoyen dont le vote compte vraiment dans le processus du changement que les élections supposent. Ce dernier type ne fait pas confiance à la classe politique et il renonce à faire le jeu aux hommes politiques.
En ayant en vue le titre de l’article de Paul Lazarsfeld, Bernard Berelson et Hazel Gaudet, The People’s Choice: How The Voter Makes Up His Mind In A presidential Campaign, l’électeur indécis sur le comportement duquel agissent les sondages préélectoraux, de la part de ceux qui se décident après qu’ils soient entrés en contact avec ce type de stimulent- l’interview ou dans ce cas précis, les sondages-, qu’il s’agit d’une réévaluation des alternatives, des choix. Cette partie de citoyens constitue un terrain conquis et évalué avant même qu’on lui adresse les questions. Le lancement de ce stimulent agit comme un aimant : il repère seulement les personnes qui le reçoivent comme tel. Ce type de questionnaire, représente un succès en soi même, étant donné que l’électorat, on le sait très bien, il est partagé en décidés, non-décidés etc., cela dépend a quelle typologie on fait référence mais en gros, la typologie de l’électorat est définie selon les mêmes critères.
La naissance de l’opinion. Selon la distinction réalisée par Gabriel Tarde dans son œuvre L’opinion et la foule, entre le terme foule et le terme public, dans quel typologie on encadre-t-on le public cible des sondages électoraux ?
Mais de la foule au public, la distance est immense comme on le voit déjà, quoique le public procède en partie d’une espèce de foule[33].
En définissant le public on apprend que pour Gabriel Tarde, il n’est qu’un « groupement d’ordre supérieure et qu’il n’est après tout qu’une espèce de clientèle commerciale, mais une espèce très singulière et qui tend à éclipser le genre »[34]. Dans la discussion sur l’opinion, cette fois ci, il dit qu’il y a une liaison organique entre l’opinion et le public et pour bien le transposer pour son public même, les lecteurs, il fait appel a l’analogie du corps et de l’ame. L’auteur dit que la relation entre l’opinion et le public peut être aisément comparée avec celle qui s’établit entre le corps et l’ame . Il parle d’une opinion qui rompe avec le passée, d’une opinion innovatrice, qui regarde vers l’avenir ; cette opinion trahit « l’empire de la coutume » . L’opinion apparait entre les murs de la conversation, la « petite source invisible » . Ensuite, l’auteur procède à une explication du contenu de la conversation qu’il utilise dans sa démarche. La conversation est « tout dialogue sans utilité directe et immédiate, ou l’on parle surtout pour parler, par plaisir, par jeu, par politesse etc. » .
Gabriel Tarde distingue entre conversation-lutte qu’après sa définition serai un dialogue infructueux qui n’a pas une connotation péjorative mais qui c’est un dialogue qui ne pose pas des restrictions, des contraintes d’ordre méthodologique, c’est un dialogue libre, léger. De l’autre coté, il parle d’une conversation-échange, qui volontairement ou pas, elle suppose un échange d’information. Cette conversation, a l’opposé de la conversation-lutte propose une démarche bien délimitée, des points à être traitées pour que tous les partenaires du dialogue régissent d’une information, des conclusions à ce dialogue[39].
Dans les pages qui suivent à ce thème de la conversation, il parle d’un contexte propice à la naissance de la conversation. La conversation apparait suite a un stimulent, elle est l’effet d’un stimulent, du nouveau :
« Il a fallu que de nouvelle occasions et de nouvelles sources de conversation vinssent à jaillir »[40].
Dans une discussion que l’auteur propose sur l’entrée en dérisoire de la conversation et implicitement du contact, il essaie d’identifier les causes. Il parle de l’indifférence qui mène à l’inertie linguistique, a une paralysie[41]. Pour insérer, cette constatation dans l’argumentation de la démarche que ce travail ce propose, on va se permettre une extension vers les indécis, une des catégories de l’électorat. Les indécis sont les indifférents au politique et de cette manière ils souffrent une prédestination. Cette prédestination apparait au moment ou on refuse le dialogue, la conversation-échange qui amène une information mutuelle. L’immobilisme linguistique « demande » l’immobilisme pour ce qui est du moment du vote. Même si le dialogue s’accroit plutôt dans la période électorale, si on accepte que le moment de la campagne électorale et tout ce qu’elle suppose, représente un stimulent pour les citoyens qui se transforment un électorat, on identifie beaucoup avant le moment du vote un immobilisme, un refus de « parler politique » . On observe un citoyen qui ne retarde ses réactions aux stimulants.
En suivant la direction proposée par Gabriel Tarde, on pourrait faire une analogie avec les sondages d’opinions. Les sondages d’opinion seraient l’image de l’écho qu’on entende après une conversation. Il y a une conversation indirecte, c’est-a-dire entre le questionnaire et le questionné ; ils partagent des intimités, un parcours intellectuel qui demande le dénuement des plus intimes pensées qui se transforment dans des conclusions appliquées. On établit un lien intime avec un questionnaire qui revoie à un type de confidentialité qui demande de plus le monologue et moins un dialogue. En même temps, le questionnaire propose au questionné de forger son intériorité, de l’exprimer; de cette manière cette demande se concrétise dans un accord pour que l’individu se transforme dans un outil, dans un instrument sous observation, il s’agit seulement d’un « échange unilatéral des idées[43] ». L’opinion apparait lorsque les citoyens mettent en fonction leur raison, dans des conditions de liberté et lorsqu’ils conscientisent cet exercice. « Lorsque les citoyens sont gouvernés par une passion commune leur opinion, si on peut les appeler de cette manière, seront les mêmes ».
Les conséquences de l’instabilité attitudinale. L’inconsistance créatrice. La consistance de l’opinion. L’instabilité et l’inconsistance dont les auteurs en haut discutaient, étaient dérivées de ce refus de penser la politique « de manière conceptuelle » et de la traiter de manière objective et cohérente. Si on n’établit pas dès le départ où est-ce que ses valeurs se situent et de quel coté on se place, il vient tout naturellement qu’on assiste a des inconsistances au niveau de l’opinion et ensuite au niveau des attitudes. Toutefois, cette instabilité, ce déséquilibre se présente sous la forme d’une réponse à un événement extérieur qui trouble : une crise politique, des changements réalisés au niveau des membres des Cabinets etc. On parle d’une « inconsistance interne qui crée de tension cognitive qui a son tour peut orienter l’individu vers une réorganisation d’une ou de plusieurs de ces éléments attitudinaux ». Cette malaise perçue par l’individu est a la fois innovatrice parce qu’on déclenche la raison (l’instabilité devient a son tour stimulent pour des actions futures) et une fois la raison « activée » et ce déséquilibre activé aussi, on entre dans une réorganisation qui découle de la logique des événements- une fois que la tension cognitive s’installe, l’intériorité individuelle demande une restructuration au niveau des attitudes. Les auteurs partent d’une hypothèse qui ne pourrait, qui ne pourrait peut-être, être jamais démontrée empiriquement : « l’individu devient un penchant pour l’homogénéité et pour l’ordre ». Comme Hayek l’affirmait aussi : on a besoin de l’erreur pour innover. Cette inconsistance devient, alors, efficiente. Pour arriver a une homogénéisation, les choses doivent tout d’abord supporter une rupture.
Les auteurs, de l’article Non-attitudes and American Public Opinion: The Examination of a Thesis, auquel on fait appel, parlent d’une inconsistance de l’opinion comme variable dans le processus de l’interprétation juste des glissements, des transformations dans les orientations de la masse[46]. Dans ce contexte les auteurs se demandent sur la qualité de l’opinion ayant en vue les fluctuations que les attitudes supportent.
L’inconsistance, en fait, c’est le produit de l’individu. C’est un des pas nécessaires dans une construction qui se propose d’être innovatrice. Il s’agit d’une rupture qui mène à l’innovation. On n’attribue pas l’inconsistance à l’individu, comme ayant un objet qu’on superpose a l’attitude de l’individu. L’inconsistance c’est l’expression d’une mise en marche du moteur, de la raison. C’est pour cette raison qu’on ne peut pas utiliser le terme « d’inconsistance » avec un sens péjoratif. Le premier sens du terme inconsistance a une connotation négative mais il peut changer de sens lorsqu’on l’insère dans un contexte qui lui attribue un sens positif. Alors, l’inconsistance devient l’effet de la rationalité. Les auteurs disent que l’inconsistance nait suite au respect de la dépendance des components effectifs, cognitive et comportementale[47]. Ils affirment qu’a travers cette expression de l’inconsistance apparait le désir pour le changement et pour la réorganisation. Il est manifeste qu’un changement continu, sans relais, ne crée pas un confort psychologique des citoyens mais le changement, alors, il est nécessaire. Ils atteignent de telles ramifications de contenu dans leur article puisqu’ils démarrent de l’hypothèse suivante : « l’individu exprime une aversion à l’ égard de l’inconsistance »
Dans le contexte de cette inconsistance qui nuit à l’équilibre de l’individu, les auteurs parlent d’une « réhabilitation de l’individu[50] ». L’individu n’a pas besoin d’une réhabilitation ; l’individu qui une fois partie d’une société devient un citoyen, ne doit qu’être observé. Il suit son parcours naturel et les sciences ne font qu’observer et faire des notes en bas de page.
L’individu a l’intérieure du groupe ou le groupe comme individualité ? Les sondages se présentent donc, sous la forme d’une interaction contraignante qui conclue sans qu’il soit son projet, des effets sur les attitudes . Dans l’article Non-attitudes and American Public Opinion: The Examination of a Thesis, on étudie l’individu hors du groupe et le groupe comme acteur séparé. Dans le cas de l’individu tout séparé du groupe, les auteurs soulignent le fait que lorsqu’il se voit confronté à une situation sociale, il perçoit un certain positionnement comme étant un compromis. L’apparition des sondages forcent d’une certaine manière l’individu, disons isolé a cause de son refus d’affirmer son opinion, d’entrer sous la protection d’une certaine position. Si l’individu fait parti d’un groupe, même s’il ne partage pas l’opinion généralement partagée par le groupe, il se voit toutefois obligé, pour qu’il assure sa survie, de s’engager dans une prise d’opinion, même si cette opinion ne coïncide a celle des autres. Pour ce qui est de l’électorat indécis ou des électeurs qui s’intéressent très peu à la politique, dans leur cas, il ne s’agit pas de penser à leur survie mais au contraire, ils agissent de manière inerte, sans se proposer une finalité. Ils transmettent plus loin une opinion préfabriquée sans que cette action soit réalisée dans leur intérêt.
Les sondages d’opinion se constituent sous l’image d’un groupe qui présente une certaine adhésion des membres du groupe. Ce groupe proposé par les sondages, c’est l’électorat. C’est possible que cet électorat n’aille pas emporter ce vote déclaré aux urnes, mais ils seront certainement des électeurs. Cet individu, l’outsider, se voit bousculé tout d’un coup, d’une discussion qui propose des jugements. Inséré dans un groupe, l’individu perd son individualité mais hors le groupe, l’individu ne se prête pas à prendre des risques. Mais de quels risques s’agit-il, lorsqu’on parle de donner le vote a quelconque candidat? A l’intérieur d’un groupe, selon le modèle normatif[52], l’individu n’étant plus une individualité, on ne pourra pas lui accorder des responsabilités suite à une décision. On parle donc d’une responsabilité partagée. En sortant l’individu hors du groupe, il sera plus retenu lorsqu’il devra prendre une décision. Si le vote représente une décision, alors quel risque doit il, le citoyen, prendre ? Cet article propose le modèle de Wallach et Kogan, qui définit une mutation qui expose un risque- risky shift-. Cette mutation identifie trois éléments d’interaction à l’intérieur du groupe. Il s’agit de la présentation du jugement de chacun, l’acquisition d’un consensus et le débat d’une discussion[53]. Il parait que la discussion a l’intérieur du groupe est celle qui mobilise la volonté des citoyens, des individus, de prendre un risque quelconque.
La prise d’un risque peut être vue comme une adhésion aux valeurs de la société, donc du don proposé par la société, dans notre cas : une société démocratique qui propose des élections présidentielles. Se décider de prendre un risque, c’est donner un accord aux valeurs sociétales. Polanyi-1964-[54] considère que le moment de la rupture, donc de la prise de décision, de l’apparition de la mutation qui expose un risque, apparait au moment où on considère qu’une prise de décision peut être comprise comme un risque lorsque l’individu l’envisage comme étant un engagement du soi-même. Polanyi voit cet engagement comme une extension de soi-même ; c’est comme si l’individu s’aurait ouvert. Etre ouvert peut être perçu comme étant dangereux, comme un glissement vers l’inconnu, parce que prendre une décision signifie se placer a une extrémité- donc polarisation- .
La question qui se pose c’est ci l’individu- l’électorat indécis- qui entre en contact avec les sondages, les si-nommés groupes qui proposent une discussion, considère qu’il fait un compromis ou c’est une décision totalement personnelle prise suite a une intériorisation de l’information ? La réponse réside sur deux points : premièrement, l’individu indécis ne conclue aucune décision parce que s’il l’aurait fait, alors, il s’agissait d’une intériorisation. Deuxièmement, l’individu qui entre en contact avec le sondage, soit il le questionne, soit il l’accepte, tel qu’il est. Dans le cas de l’électeur indécis, la relation avec le sondage se limite à une dimension unilatérale : il reçoit l’information qu’on lui transmet et il la transmet dans la même forme, plus loin.
Le modèle proposé dans l’article de Serge Galam et Serge Moscovici, Towards a theory of collective phenomena : Consensus and attitude changes in group, regarde le phénomène de l’agrégation qui rassemble deux types d’individu qui font un choix, soit il positif ou négatif[55]. On ne peut pas échapper au fait que l’individu, l’électeur indécis ne vis pas isolé. La société et les valeurs proposées par la société, représentent une source de contrainte a chaque instant donc les sondages représentent dans une moindre mesure, de contrainte, en la comparant bien sur au poids de contrainte dont la société régit. L’individu assure sa survie en acceptant cet environnement coercitif qui suppose de manière nécessaire d’échange, donc d’interaction .
Les sondages proposent un modèle de choix réel et s’il n’est pas réel, le mécanisme vise une situation réelle – au moins les candidats sont réels, le fait qu’ils doivent acquérir un certain pourcentage de votes etc. Non seulement les sondages présentent la situation du moment du partage des choix des électeurs mais ils proposent aussi une pression. Cette pression se traduit sous la forme qui engage les citoyens à faire un choix, même si les alternatives sont données dès le début.
Si les sondages publient un certain état de choses, l’individu qui se voit confronté a ce mécanisme de coercition va falloir, soit se conformer, soit d’entrer en conflit[57]. Les auteurs ne postulent pas que les « individus isolés, de manière générale, sont inclinés à la conformité avec les forces sociales de l’environnement extérieur » . Ils rejettent dès le début la possibilité que la conformité ait une liaison avec le compromis parce que si la société propose d’alternatives, alors on ne pourrait pas parler d’un compromis. Un compromis aurait eu lieu si l’individu avait fait le choix avant que les alternatives soient présentées.
Pour que les sondages restent les seuls à pratiquer la coercition sur les individus, lors des élections, il va falloir éliminer le cas ou l’individu peut être influencé par les discussions, par un dialogue d’échange. On doit donc garder le pouvoir contraignant des sondages et mettre de coté l’interaction qui puisse influencer l’individu[59]. Au delà de l’influence masquée des sondages, la société n’exerce aucune contrainte sur les individus. C'est-à-dire que dans le cas des sondages, il s’agit d’un coté, d’une coercition implicite qui n’est pas transparente et de l’autre coté, dans le cas d’un possible système contraignant, la coercition serait explicite, donc visible. Les auteurs, lorsqu’ils concluent la discussion qui porte sur le champ social extérieur, qu’ils le postulent coercitif, ils choisissent d’introduire dans la discussion le concept de champ intérieur, qui emporte des résultats qui différent d’un individu a l’autre. Ce champ ci c’est l’image de la perception dont on traite dans ce travail . Pour que les sondages atteignent leur but, il faut que les individus rejettent la perception, le champ intérieur dont Serge Galam et Serge Moscovici parlent, rejeter aussi l’environnement contraignant qui comprend des situations ou des actions comme la communication, l’impacte de valeurs extérieures, l’adhésion a un consensus proposé par l’ensemble de la société qui puisse créer un équilibre au niveau de la décision ou du comportement de l’individu et de garder ce type de champ coercitif qui est la publication du résultat d’un sondage.
En se proposant d’exclure le champ intérieur, donc la perception, mais aussi le champ extérieur, la société comme environnement contraignant, on va parler toutefois, d’un champ extérieur coercitif, qu’on va le limiter a celui des sondages. Pour que l’hypothèse soit valable après la présentation du cadre théorique et de l’étude de cas, on va restreindre la dimension coercitive seulement au cas de sondages.
Parce que si un consensus est atteint, même si le terme consensus n’est pas approprié, lorsqu’on parle d’une influence victorieuse d’un champ extérieur sur un champ intérieur, lorsqu’il y a un oubli du champ intérieur, de son propre identité. Pour les auteurs, le but de l’application de la contrainte pour qu’il y a de convergence et non pas de divergence, ils la traduisent par la volonté d’acquérir le pouvoir[61].
Un impératif de ce chapitre a été de créer un cadre dans lequel l’électeur indécis trouve sa place. Ce cadre a été construit non seulement en faisant appel à l’environnement extérieur qui l’entoure mais aussi a une longue discussion sur son champ intérieur. De cette manière, on a bien souligné les pas qu’on doit suivre pour qu’on puisse parler de l’électeur indécis comme étant un instrument aux mains des sondages électoraux.
CHAPITRE II
Le « spécifique du pays » vers une construction de « l’histoire politique de l’électeur ».
Débattre sur la question du « spécifique du pays », réside dans l’essai d’appréhender le phénomène du vote en Roumanie et d’identifier les raisons de l’instabilité du comportement de l’électeur roumain. Trouver une réponse, suppose une meilleure compréhension de l’impacte de la publication des sondages sur la décision de l’électeur. C’est justement pour bien encadrer une éventuelle discussion et une éventuelle réponse a ce projet, il faut encadrer les événements, les actions, dans le système roumain, dans la culture roumaine, avoir en vu l’histoire du pays, une éventuelle culture politique de la société roumaine. On a réellement besoin d’une mise en discussion et d’une mise en hiérarchie de tous ces indices pour bien définir le phénomène de l’impacte des sondages lorsqu’on parle de l’étude de cas sur la Roumanie. De façon plus concise, on peut l’appeler par un barbarisme, souvent utilisé : le « spécifique du pays ».
Lorsqu’on parle du « spécifique du pays », il arrive, tout inconsciemment, qu’on se trouve dans une discussion sur les relations entre les mots. C’est-a-dire qu’on ne peut pas parler d’un « spécifique du pays » sans parler des coutumes. Ces coutumes, à leur tour, représentent l’influence et la persistance de certaines traditions qui a leurs tours désignent l’imprégnation et la persistance du pouvoir du passé. Quel serai le point final de cette causalité des termes ? Ou est-ce que cette dépendance s’achève ? Moi, j’ai choisi de m’arrêter à l’Histoire. Cette Histoire, vue comme une identité collective, dans le cas de la Roumanie serai l’identité roumaine, le « spécifique roumain ». Quel serai le degré d’influence de ce « spécifique roumain », sur le degré de l’impacte des sondages électoraux sur la perception des citoyens roumains et implicitement sur la délibération qui précède la décision au moment du choix électoral- le vote- ? Comment est-ce que cette subjectivité – « le spécifique du pays »- puisse contourner l’impacte des sondages électoraux sur la perception du citoyen ? En Roumanie, les sondages sont de plus en plus requis et faits publics, notamment vers l’approche des élections locales et présidentielles.
Gabriel A. Almond et Sidney Verba dans leurs livre « Cultura civica. Atitudini politice și democrație in 5 națiuni » parlent d’une unicité des attitudes et des comportements politiques, qui est déterminée également par l’unicité de chaque nation : « la fréquence des différents types d’attitudes et de comportements politiques, diffère d’une nation a l’autre [62]». Dans le chapitre dédié aux profils des nations et des groupes, les auteurs cherchent d’identifier une cause qui puisse expliquer l’attitude politique et ils conseillent de regarder vers les tendances nationales et de groupe .
La Roumanie est un pays qui aime la télévision et la télévision, étant le premier promoteur de la politique et la majorité des nouvelles diffusées regardent le politique, les citoyens roumain soustraient leur information de cette source medias qui est « la télé ». Lorsque des élections s’approchent, soit elles présidentielles ou locales, il y a boom de sondages transmis a travers la télé et a travers la presse. L’intérêt pour la publication des sondages réside dans le fait que le citoyen roumain trouve plus facile de diriger son comportement d’après une bien réplique : « moi, avec qui je vote ? ». Les sondages viennent donc au soutient de l’électeur roumain qui a besoin d’une information courte, un nom et quelque chiffres, afin de savoir avec qui voter. Le citoyen roumain est la majorité du temps « spécialiste en politique », mais au moment où il doit se décider sur un quelconque candidat, il est trouve incapable de présenter l’argumentation de son choix.
Les sondages électoraux représentent alors, certainement, en moyen d’information pour l’électorat roumain qui a un devoir moral, construit plutôt par son passé que par les valeurs démocratique : celui d’aller au vote. Même si l’électeur roumain ne réussit pas à justifier son vote, il accomplit un devoir moral qui est plus grand que la nature du vote. Les sondages simplifient le travail qui revenait au citoyen, c’est-a-dire celui de construire son vote tout délibérément sans être la victime d’aucune manipulation intellectuelle. Alors, la coutume pratiquée par l’électeur roumain va s’encadrer dans une seule dimension : celle d’aller au vote sans donner un vote personnel, mais le vote qu’il présente le jour des élections ce n’est que l’image de la victoire des mécanismes de persuasion qui apparaissent lors d’une campagne électorale. Le vote de l’électeur roumain n’est guère un choix politique.
Cet électeur inconscient qui cherche constamment des réponses à la question « Moi, avec qui je vote ? », représente, évidemment, une partie d’un électorat généralement valable ; ce n’est pas seulement le cas de la Roumanie. Aller au vote devient pour l’électeur roumain la preuve de sa « citoyenneté ».
L’impacte de la publication des sondages sur le vote du citoyen roumain, au sein des élections parlementaires en Roumanie, 2004 ? On rappelle que ce travail ce propose d’identifier et de démontrer, si les sondages électoraux percent la perception des différentes catégories de l’électorat, soit il l’électorat décis, indécis. Comme on a déjà démontré dans le premier chapitre, que la publication des sondages électoraux ne se propose pas de réaliser un impacte sur la perception mais de réaliser un impacte sur le comportement de l’électeur. Pour observer si l’hypothèse reste valable, je me propose d’investiguer le cas de la Roumanie, plus précisément les élections parlementaires de 2004. En travaillant avec des sondages publiés avant le moment du vote et ayant a la disposition les résultats des élections, je vais surprendre, a travers une comparaison, s’il s’agit d’une concordance entre les divers résultats publies des sondages électoraux et le résultat des élections.
Il mérite que deux observations soient analysées :
1. les sondages, avec toutes les autres formes de persuasion au cours d’un cycle électoral : les apparitions télévisées, les articles publiés dans la presse écrite, une bonne stratégie de marketing qui promut l’image d’un tel ou tel futur président, le programme électoral, la force du parti qui a proposé sa candidature et qui permet un transfert de notoriété au candidats soutenu etc, il est manifeste qu’il y ait eu un véritable impacte, dans le sens de vérifiable, sur la perception des citoyens et qu’ils ont mobilisé les attitudes de l’électeur.
2. si les résultats finaux montrent que le résultat des sondages coïncide avec le résultat des sondages, alors les sondages perdent leur forme persuasive et toute cette technique de mobilisation échoue.
Comme on a déjà discuté dans le premier chapitre, pour que les sondages atteignent leur but, il faut que cette partie de l’électorat qu’on va traiter, les indécis, n’utilise pas la capacité ainsi nommée, perception. Si la perception est mise en marche, tout le filtre de la raison est déclenché et alors le public cible que les sondages pointent, ne va pas conduire a bonne fin la mise des sondages électoraux. Si on se réfère aux électeurs indécis comme a des individus ouverts à l’information, ils vont suivre toutes les statistiques qui sortent d’un cycle électoral et, inconsciemment, l’information transmise a travers le mécanisme des sondages électoraux reste. Cette indécision renvoie à un déséquilibre que Philip Converse, dans son article The Nature of Belief Systems in Mass Publics, attribue aux gens moins éduqués et que cette inconsistance puisse influencer le comportement, dans notre cas, au moment du vote. Il se peut que celui qui entre en contact direct avec le sondage présent dans les journaux, pense que les jeux sont faits et que son choix ne va rien influencer. Mais ce travail ne se propose pas d’étudier ce type d’électeurs. Ce travail va avoir en vue l’électorat indécis mais qui sont quand même ouvert a l’information mais non pas a une information traversée par le filtre de leur propre raison. Dans le premier chapitre les électeurs indécis ont été mieux définis comme les messagers sans contenu.
L’impacte de la publication des sondages électoraux à travers les journaux.
Tableau 1
Les résultats des sondages ordonnés par Instituts et leur apparition dans les journaux.
CURS |
U.N.-PSD+PUR-44% D.A.- 35% (Publié : 05octobre2004). |
U.N.- PSD+PUR-41% D.A.- 38% (Publié : 27 octobre 2004 |
U.N.- PDS+PUR-41% DA- 34% (Publié : 23 novembre 2004) |
U.N.- PSD+PUR-39% D.A.- 34% (Publié : 27 novembre2004) |
IRSOP |
U.N.-PSD+PUR-39% D.A.- 33% (Publié le 26 novembre 2004) | |||
METRO MEDIA TRANSILVANIA |
U.N.-PSD+PUR-26% D.A.- 34% (Publié le 26 octobre2004) | |||
INSOMAR |
U.N.-PSD+PUR-36% D.A.- 30,4% (Publié le O5 octobre2004) | |||
IRECSON |
U.N.-PSD+PUR-41,5% D.A.- 30,4% (Publié le 25 novembre 2004) | |||
DATA MEDIA & IRSOP pour GCS |
U.N.-PSD+PUR-39% D.A.- 32% (Publié le 03 novembre 2004) |
U.N.-PSD+PUR-40% D.A.- 34% (Publié le 19 novembre 2004) | ||
BAROMETRUL PENTRU OPINIA PBLICA |
U.N.-PSD+PUR-45,6% D.A.- 39,9% (Publié le 26 novembre 2004) | |||
BIROUL DE CERCETARE SOCIALA |
U.N.-PSD+PUR-37% D.A.- 49% (Publié le 12 novembre 2004) | |||
CSOP |
U.N.-PSD+PUR-49% D.A.- 37% (Publié le 25 novembre 2004) | |||
FUNDATIA PENTRU O SOCIETATE DESCHISA |
U.N.-PSD+PUR-43% D.A.- 38% (Publié le 21 octobre 2004) |
Tableau 2
Les votes accordés aux partis au scrutin pour le Senat et la Chambre des Députes en 2004 .
Senat |
La Chambre des députés |
|
Parti/ Alliance | ||
PSD+PUR | ||
D.A. PNL+PD |
Le Tableau 1, rassemble les Instituts de sondage qui ont fait public les résultats des sondages d’opinion, à travers des journaux comme Jurnalul Național, Adevarul et Romania Libera. Le fait que les sondages d’opinion apparaissent au moins dans le journal Jurnalul National, peut légitimer l’affirmation que les journaux publient les résultats des sondages préélectoraux, dans le but de rappeler au gens que des élections s’approches et en même temps leurs offrir des options. La question de l’impacte des questionnaires sur le comportement de l’electeur a été discute par Donald Granberg et Soren Holmberg dans leur article, The Hawthorne Effect in Election Studies: The Impact of Survey Participation on Voting. Ces options, on pourrait dire, représente l’image d’une opinion déjà forme, que les journaux avances aux électeurs sous la forme d’un « emprunt légal ».
L’apparition des sondages d’opinion, dans la presse roumaine par mois.
Jurnalul Național, les mois octobre- novembre 2004.
Le journal Jurnalul Național fait public pendant les mois octobre et novembre 2004, les résultats des sondages proposés par des Instituts comme INSOMAR, CURS, IRSOP, IRECSON, DATA MEDIA & IRSOP, FUNDATIA PENTRU O SOCIETATE DESCHISA. Ainsi, le journal Jurnalul Național constitue le seul journal parmi les trois journaux analysés qui ait fait public tout au long des mois octobre et novembre 2004, 10 sondages d’opinion qui devraient mesurer en partant de la question « Si demain auraient lieu des élections parlementaires avec qui vous voterai ? », en se proposant un échantillon et une marge d’erreur, le parti politique qui reçoit le plus des votes. Pendant le mois d’octobre, le journal Jurnalul Național, fait public des sondages qui met en tête des préférences des électeurs roumains, l’U.N. PSD+ PUR, qui devance l’alliance D.A. avec un total de presque 6% jusqu’au jour des élections parlementaires. CURS propose pour le journal Jurnalul Național, pour le mois d’octobre, plus précisément le 05 octobre, le 27 octobre, les sondages suivants : UN. PSD+PUR- 44%, D.A.- 35%, avec une marge d’erreur de 2,9 % et pour le 27 octobre U.N. – PSD+PUR- 41%, D.A.- 38%. Pour le mois de novembre lance les sondages proposés par le même Institut, avec une marge d’erreur de 3%, de manière suivante : le 23 novembre U.N. PSD+ PUR-41% et D.A.- 34%, le 27 novembre U.N. PSD+PUR- 39 %. Jurnalul Național fait public le 05 octobre 2004 un sondage réalisé par INSOMAR, U.N. PSD+ PUR- 36%, D.A.- 31%, le seul sondage qui a prédit le vote final du scrutin électoral. Pour le même journal IRECSON, propose le 25 novembre 2004, la situation suivante de l’opinion publique en ce qui concerne les préférences politiques : U.N. PSD+ PUR- 41, 5%, D.A.- 30, 4, avec une marge d’erreur de 1,5%. Ensuite, DATA MEDIA & IRSOP proposent pour Jurnalul Național des estimations pour 03 novembre et 19 novembre : U.N. PSD+PUR- 40%, D.A.- 34% et U.N. PSD+PUR- 39%, D.A.- 32%, avec une marge d’erreur de 3% pour le premier sondage et pour le deuxième sondage l’Institut se propose une marge de 2,5%.
Jurnalul Național, suite à la présentation des sondages, met en évidence un chiffre qui ne s’éloigne beaucoup de 40% pour l’U.N. PSD+ PUR. Puisse générer l’appel a la publication de ce chiffre un impacte sur le comportement du lecteur du journal qui est un possible électeur ? De même, Jurnalul Național, est le seul journal, d’un groupe de trois journaux analysés qui diffuse pendant les mois d’octobre et de novembre, 10 sondages d’opinion.
Romania Libera, les mois octobre- novembre 2004.
Dans le journal Romania Libera, avance des données réalisées par des Instituts de sondage comme BAROMETRUL PENTRU OPINIA PUBLICA, BIROUL DE CERCETARI SOCIALE et METRO MDEIA TRANSILVANIA. BIROUL DE CERCETARI SOCIALE réalise pour le journal Romania Libera un sondage d’opinion sur la capitale entre 03- 07 novembre 2004, qui est fait public le 12 novembre 2004 et qui propose un résultat qui a dépassé avec presque 5 %, le résultat final : U.N. PSD- PUR- 37% et D.A.-49%. Le même journal publie le 26 octobre 2004 un sondage réalisé par METRO MEDIA TRANSILVANIA qui propose les suivants résultats : D.A.- 34% et U.N. PSD+ PUR- 26%. Le 21 octobre 2004 fait public un sondage réalisé par le BAROMETRUL DE OPINIE PUBLICA entre 27 septembre- 15 octobre, qui avance le résultat suivant : D.A. 41, 7%, U.N. PSD+ PUR- 39.9%. IN FAVOAREA D.A. L’observation qui surgit suite à cette constatation des données, regarde le fait que le journal Romania Libera propose des sondages qui regarde une avance de l’Alliance D.A. Le pourcentage que les Instituts de sondage attribuent a l’Alliance D.A., publié dans le journal Romania Libera démontré le fait qu’en comparaison avec les résultats finaux du scrutin ils ont fait une erreur qui s’approche de 5%.
En analysant les sondages proposés par Romania Libera et réalisés par METRO MEDIA TRANSILVANIA, BAROMETRUL PENTRU OPINIA PUBLICA et le BIROUL DE CERCETARI SOCIALE, ne spécifient pas la marge d’erreur et en plus il se concentre sur le sondage d’opinion sur l’électorat bucarestois.
Adevarul, les mois octobre- novembre 2008.
CONCLUSIONS
En partant de la prémisse que les sondages d’opinion se sont prouvées être une victoire avant le résultat des élections on est arrive a la conclusion…cette conclusion n’a pas l’orgueil- aspiration- de promouvoir une définition finale a la question toujours ouverte de l’explication du comportement de l’électeur et de même cette conclusion ne présente pas les sondages comme étant le seul stimule qui abouti a une victoire.
L’événement qu’on vient d’étudier, s’est inscrit dans une suivi de la relation entre les stimule- les sondages- et les réponses- le comportement des citoyens- . Si l’individu est caractérise en terme d’action est l’action humaine vise toujours une finalité, l’assomption que les sondages réussissent à annuler l’action inhérente a l’individu, a pu être vu tout au long de cette démonstration.
Le fait que les sondages changent c’est un phénomène tout naturel étant donné que l’opinion change aussi. Donc le fait de suivre ces changements à travers les sondages et les exit polls ne peut apporter qu’une confirmation de ce mouvement qui est la révision de l’opinion. Ce travail se propose de surprendre cette action au niveau de l’individu mais ce que nous voulons montrer c’est le fait que si le changement a lieu il ne veut pas dire que c’est aux individus qu’on doit attribue mais ce que j’essais de montrer c’est que les sondages réussisse cette mobilisation de l’opinion qui en fait n’est pas une mobilisation qui demande un client obéissant- les messagers sans contenu-. Être le premier dans un sondage, apporte aussi une meilleure médiatisation sur les autre moyens medias.
Selon la définition d’Almond et Verba, l’électeur sans contenu ne peut pas être considéré comme ayant accompli l’acte du vote.
Les clients des sondeurs sont fort varies-19 sondage- 21- ils se serviront des resultats pour elaborer leur strategie et leur polititque de communication.ș le sondage apport a la connaissance.ș les sondages contribuent a donner ;par le sondage le citoyen… ; le citoyen. ; outre ; dimenssion ; adition ;
L’explication de la confiance qu’on fait aux sondages et a l’information transmise a travers ce mécanisme peut être inscrite dans le poids de l’apparition des sondages dans la presse roumaine, qui n’est pas la seule source media qui diffuse les sondages. Cette publication dense des sondages électoraux, s’installe suite a l’intérêt du citoyen roumain qui utilise certainement, les sondages électoraux comme source d’information sans qu’il questionne l’information que les sondages viennent de lui proposer.
On pourrait dire que ces Instituts de sondage dont on a traité, se proposent une marge d’erreur qui leur sauve d’une critique de la part des électeurs informes mais en même temps comment c’est possible que d’autres pays se proposent une marge d’erreur de 1,5% et les Instituts de sondage de Roumanie avancent même une marge d’erreur de 3%. S’agit-il d’un problème au niveau de la méthodologie des sondages ou existe il une raison pour que le masurarea de l’opinion publique ne coïncident avec le résultat du numararea des votes ? A l’inverse, les sondages d’opinion non seulement représentent une source d’information pour les citoyens mais de même, les sondages d’opinion représentent une source d’information qui vient de la part des citoyens et qui puisse servir a la classe politique. La variation des resultats dans les sondages d’opinion pub ;
On est arrivé a la conclusion que les sondages d’opinion ne se propose pas de pénétrer la perception des citoyens et donc de la raison, mais tout au contraire, les sondages d’opinion, après leurs publication dans les sources d’information, exerce un impacte plutôt sur le comportement de l’électeur. A travers l’étude de cas on a observer
Si cette recherche s’est proposé d’observer à travers la publication des sondages préélectoraux dans les journaux quelques indices qui pourraient nous apporter plus proche de la vraie mise de cette publication, une extension a cet étude va essayer de traiter sur les mécanismes plus complexes qui supposent une publication des sondages : la manière dont on insère la publication des sondages dans les journaux, l’impacte des titres qui annoncent les sondages, le positionnement des partis dans la présentation des résultats des sondages, une analyse de contenu des articles qui proposent ce type de sondages d’opinion, l’utilisation d’un certain chiffre qui puisse avoir un impacte sur la décision de l’électeur etc.
Si le vote supposerait l’expression d’une opinion intériorisée et passée par le filtre de la raison, alors, ce que l’électeur indécis transmet au moment du vote n’est qu’une opinion volée. Les sondages d’opinion permettent ce type de vol, étant donné que leurs mise était de transmettre plus loin l’information qu’ils faisaient publique.
Bibliographie
A. J. AYER
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Gabriel TARDE, L’opinion et la foule, ed. Presses Universitaires de France, Paris, 1989.
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Seymour SUDMAN, Do Exit Polls Influence Voting Behavior?
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Gabriel A. Almond et Sidney Verba, Cultura civica. Atitudini politice și democrație in 5 națiuni ed. Du Style, București
Donald GRANBERG,
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AYER, p.132.
IBIDEM.
Voir la discussion sur la transformation de l’information, réalisée par l’intermédiaire de la perception- L’info 1, l’info 2, l’info 3, p. 16.
John LOCKE cité par George BERKELEY in “Tratat asupra principiilor cunoașterii omenești , ed. Humanitas, 2004, București, p. 12.
A.J.AYER, pp. 112-113.
Hume, Traité de la nature humaine, p. 271.
IBIDEM.
Political Behavior, Vol. 14, Nr. 3, 1992, Social Psychology, Demographic variables and linear regression: breaking the iron triangle in voting research, Christopher H. ACHEN, p.198, consulte-le
Ibidem, p.119.
Ibidem.
Ibidem.
Robert J. FOGELIN, in The Cambridge Companion to Hume, p. 90.
Ibidem.
James A. McCann, Electoral Choices and Core Value Change: The 1992 Presidential Campaign, 1997, p. 566.
IBIDEM.
IBIDEM, p. 580.
IBIDEM.
Gabriel A. Almond et Sidney Verba, Cultura civica. Atitudini politice și democrație in 5 națiuni ed. Du Style, București, 1996, p. 142.
IBIDEM..
IBIDEM.
IBIDEM.
IBIDEM, p. 143.
IBIDEM, p. 358.
Donald
GRANBERG, Soren HOLMBERG, The
Ibidem, p.241.
Ibidem, p. 244.
Gabriel TARDE, L’opinion et la foule, ed. Presses Universitaires de France, Paris, 1989, pp. 35.
Ibidem, pp. 38-42.
Ibidem, p. 73.
Ibidem, p. 75.
Ibidem, p. 86.
Ibidem, p. 87.
Ibidem, p. 89.
Ibidem, p. 101.
Ibidem, p. 104.
Ibidem, p. 112.
Ibidem, p. 123.
The Federalist, 50, pp. 346, in George E. MARCUS, Democratic Theories & Public Opinion, in Polity, Vol. 21, No. 1, (Autumn, 1988), pp. 30-31.
John C. Pierce, Douglas D. Rose Non-attitudes and American Public Opinion: The Examination of a Thesis, in The American Political Science Review, Vol 68, No. 2, ( Jun., 1974), p. 627.
Ibidem, p. 626.
Ibidem, p. 627.
Le terme « inconsistance » est utilisé par les auteurs dans un sens péjoratif, dans la logique de leur argumentation.
John C. Pierce, Douglas D. Rose Non-attitudes and American Public Opinion: The Examination of a Thesis, in The American Political Science Review, Vol 68, No. 2, ( Jun., 1974), p. 627.
Ibidem.
Serge MOSCOVICI, Marisa ZAVALLONI, The Group as a Polarizer of Attitudes, in Journal of Personality and Social Psychology, 1969, Vol. 12, No. 2, p. 125.
Ibidem, p. 126.
Ibidem.
Ibidem, p. 128.
Serge GALAM, Serge MOSCOVICI, Towards a theory of collective phenomena : Consensus and attitude changes in group, in European Journal of Social Psychology, Vol. 21, (1991), p. 52.
Ibidem.
Ibidem, p. 53.
Ibidem.
Ibidem. p. 56
Ibidem, p. 57.
Ibidem, pp. 63-64.
Gabriel A. Almond et Sidney Verba, Cultura civica. Atitudini politice și democrație in 5 națiuni,ed. Du Style, Bucuresti, 1996, p. 208.
Ibidem, pp. 321-328.
Les résultats finaux du scrutin parlementaire ont été pris du journal Jurnalul Național, 02 Décembre 2004.
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