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Le pipeline

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Le pipeline

Le 320C50 est spécifié, dans sa version standard, pour un temps d’exécution de 50 ns, pour une horloge cadencée à 40 MHz. Il faut donc 2 cycles d’horloge pour exécuter une instruction.

Le multiplieur du DSP permet d’effectuer une multiplication en un temps de cycle (50 ns). Mais si l’on compte le temps pour lire l’instruction, pour la décoder et pour l’exécuter, il est évident qu’il est impossible d’exécuter une instruction en un temps de cycle, en utilisant une structure séquentielle classique.



Le principe du pipeline est utilisé depuis le début du siècle en usine. C’est le principe du travail à la chaine. Chaque opération est découpée en opérations élémentaires effectuées en parallèle.

Le C5X comporte 4 niveaux de pipeline qui consistent en :

FETCH : Recherche de l’instruction par accès à la mémoire programme,

DECODE : Décodage de l’instruction et des adresses des opérandes,

OPERAND (ou READ) : Lecture des opérandes en mémoire données ( bus de données),

EXECUTE : Exécution de l’opération et écriture du résultat.

Chaque niveau travaille en parallèle et envoie le résultat de son exécution à un buffer utilisé par le niveau supérieur. Cette découpe permet d’exécuter une instruction en 50 ns au lieu des 200 ns nécessaires si l’on n’avait pas utilisé le pipeline.

CLK

FETCH

Instruction N

Instruction N+1

Instruction N+2

Instruction N+3

 

DECODE

Instruction N-1

Instruction N

Instruction N+1

Instruction N+2

OPERAND

Instruction N-2

Instruction N-1

Instruction N

Instruction N+1

EXECUTE

Instruction N-3

Instruction N-2

Instruction N-1

Instruction N

Il y a en permanence 4 instructions dans le pipeline. Cela n’est pas sans poser des problèmes dans certaines configurations. La plupart du temps, c’est le processeur qui gère les cassures de pipeline sauf pour des cas particuliers que l’utilisateur devra gérer.

Conflits de PIPELINE gérés par le processeur :

Conflits Fetch-Execute : cas des branchements et des CALL

Il existe 2 types de branchement :

les branchements inconditionnels : B (Branch), BACC (Branch to address in ACCumulator),

les branchements conditionnels : BCND adresse, condition.

De la même façon il existe 2 types de CALL :

les CALL inconditionnels : CALL, CALA (CALl to address in Accumulator),

les CALL conditionnels : CC adresse, condition.

Remarque : Dans les 2 cas, le retour de procédure est fait par RET ou par RETC condition (si l’on désire faire des retours de procédure sous conditions).

Il est possible de définir plusieurs conditions pour un branchement ou un appel à procédure :

Exemples :

BCND  BRANCH, LT, NOV ; If ACC < 0 et pas de dépassement alors GOTO BRANCH

CC PROC, GT ; If ACC > 0 alors CALL PROC

CC OVERFLOW, OV ; If Overflow GOTO OVERFLOW

OVERFLOW . ; routine de gestion du débordement

RETC GEQ ; Si ACC 0 alors retour

; sinon continuer

RET ; retour

Dans cet exemple, on utilise l’instruction RETC pour retourner vers le programme principal si ACC 0, sinon on finit de traiter le dépassement.

Opérandes

Condition

EQ

ACC = 0

NEQ

ACC

LT

ACC < 0

LEQ

ACC

GT

ACC > 0

GEQ

ACC

C

C = 1

NC

C = 0

OV

OV = 1

NOV

OV = 0

BIO

broche BIO à 0

TC

TC = 1

NTC

TC = 0

UNC

aucun

Fig. 32 : Les différentes conditions pour BCND, CC et RETC

Branchements ou CALL inconditionnels :

Dans le cas d’un branchement ou d’un CALL inconditionnel (ou RET), il y a cassure du pipeline. Ces instructions prennent donc 4 cycles.

FETCH

CALL

ad_PROC

Instruction 1

Instruction 2

Instruction 3

Instruction 4

 

DECODE

Instruction N-1

CALL

Instruction 1

Instruction 2

Instruction 3

OPERAND

Instruction N-2

Instruction N-1

CALL

Instruction 1

Instruction 2

EXECUTE

Instruction N-3

Instruction N-2

Instruction N-1

CALL

Instruction 1

 

Dans l’exemple ci-dessus, à l’exécution du CALL le processeur se branche à l’adresse ad_PROC et va lire l’instruction notée Instruction 1 qui ne sera exécutée que 4 cycle plus tard (du à la cassure du pipeline).

Pour palier à ce problème, il est possible d’utiliser l’instruction CALLD. Cette instruction ne prendra alors que 2 cycles. Par contre, les 2 instructions suivantes (instructions de 1 mot) ou l’instruction suivante (instruction prenant 2x16 bits) seront exécutées avant le branchement.

Exemple :

CALLD ad_PROC

ADD #01234h ; cette instruction sur 2 mots est exécutée avant Instruction 1

.

ad_PROC *Instruction 1

FETCH

CALLD

ad_PROC

ADD

1234h

Instruction 1

Instruction 2

Instruction 3

Instruction 4

 

DECODE

Instruction N-1

CALLD

ADD

Instruction 1

Instruction 2

Instruction 3

OPERAND

Instruction N-2

Instruction N-1

CALLD

ADD

Instruction 1

Instruction 2

EXECUTE

Instruction N-3

Instruction N-2

Instruction N-1

CALLD

ADD

Instruction 1

 

Les instruction BD, BACC, CALAD et RETD fonctionnent sur le même principe.

Branchements ou CALL conditionnels :

Les branchements ou CALL conditionnels fonctionnent sur le même principe, sauf que le temps mis par ces instructions est de 4 cycles si la condition est vraie (cassure du pipeline) ou de 2 cycles si la condition est fausse (dans ce cas, il n’y a pas cassure du pipeline et le processeur exécute les instructions qui suivent le branchement conditionnel).

Il est possible d’utiliser les branchement ou CALL conditionnels retardés. Dans ce cas, les 2 instructions suivantes (instructions de 1 mot) ou l’instruction suivante (instruction prenant 2x16 bits) seront exécutées avant le branchement ou ne seront pas exécutés si la condition du branchement est fausse.

Exemples :

OPL #030h, PMST ; OU entre le registre de contrôle PMST et 030h, mise à jour du bit TC par la PLU

BCND NEW_ADR, EQ ; branchement à NEW_ADR si ACC = 0

Ces 2 instructions prennent 6 cycles en cas de saut (cas où ACC = 0) ou 4 cycles si condition fausse. Ces 2 instructions peuvent être remplacées par :

BCNDD NEW_ADR, EQ ; branchement retardé à NEW_ADR si ACC = 0

OPL #030h, PMST .

Ces 2 instructions ne prennent que 4 cycles, que la condition soit vraie ou fausse et ceci grace au branchement retardé.

Cas du branchement retardé avec condition vrai, branchement vers l’instruction à l’adresse NEW_ADR notée instruction 1

FETCH

BCNDD

NEW_ADD

OPL

30h

Instruction 1

Instruction 2

Instruction 3

Instruction 4

 

DECODE

Instruction N-1

BCNDD

OPL

Instruction 1

Instruction 2

Instruction 3

OPERAND

Instruction N-2

Instruction N-1

BCNDD

OPL

Instruction 1

Instruction 2

EXECUTE

Instruction N-3

Instruction N-2

Instruction N-1

BCNDD

OPL

Instruction 1

 

Cas du branchement retardé avec condition fausse, il n’y a pas de branchement vers l’instruction 1

FETCH

BCNDD

NEW_ADD

OPL

30h

Instruction N+4

Instruction +5

Instruction N+6

Instruction N+7

DECODE

Instruction N-1

BCNDD

OPL

Instruction N+4

Instruction +5

Instruction N+6

OPERAND

Instruction N-2

Instruction N-1

BCNDD

OPL

Instruction N+4

Instruction +5

EXECUTE

Instruction N-3

Instruction N-2

Instruction N-1

BCNDD

OPL

Instruction N+4

 

Attention : il est possible de placer OPL après le branchement conditionnel car le résultat de cette instruction n’est pas utilisée par le test. Il aurait été faux de remplacer : par :

SUB #200h ; ACC = ACC - 200h BCNDD NEW_ADD, EQ

BCND NEW_ADD, EQ SUB #200h

puisque l’instruction SUB est utilisé pour le test du branchement.

Dans le cas où le branchement est utilisé pour sauter un ou 2 mots de code, le branchement conditionnel peut être remplacer par l’instruction XC.

Exemple :(prend 6 cycles) peut être remplacé par :(prend 3 cycles)

BCND SUM, NC XC 1, C

ADD ONE ADD ONE

SUM  APAC APAC

Conflits Decode-Execute : cas de l’adressage indirect

Ce conflit est provoqué quand une instruction de chargement de registre auxiliaire précède une instruction utilisant ce registre. Ce conflit entraine la perte de 2 cycles en attendant que le registre auxiliaire soit correct.

Exemple :

LAR AR2, #012h ; AR2 12h

ADD * ; ACC ACC + (AR2)

ADD VAL

FETCH

LAR AR2, #12

ADD *

ADD VAL

Instruction N+5

Instruction N+6

Instruction N+7

DECODE

Instruction N-1

LAR AR2, #12

ADD (12h)

ADD VAL

Instruction +5

Instruction N+6

OPERAND

Instruction N-2

Instruction N-1

LAR AR2, #12

lecture adresse 12h

ADD VAL

Instruction +5

EXECUTE

Instruction N-3

Instruction N-2

Instruction N-1

LAR AR2, #12

ADD (12h)

ADD VAL

 

A chaque fois que le processeur lit une instruction LAR suivit d’une instruction faisant appel à l’adressage indirect, il ajoute automatiquement 2 cycles de latence. En effet, la valeur de AR2 n’est connue que lors de l’exécution de LAR , alors que le processeur fait appel à cette valeur au moment du DECODE de ADD *.

Conflits decode-read :

Il intervient lorsque l’on veut sauver un registre auxiliaire en mémoire et qu’on utilise ce registre en adressage indirect dans l’instruction suivante ; il y a alors perte d’un cycle.

Exemple :

SAR AR2, VAL ; écriture de AR2 en mémoire, AR2 = 12h

ADD *+ ; La modification du registre auxiliaire ne peut se faire qu’après la lecture de

Attente d’un cycle du processeur jusqu'à la lecture de AR2 par SAR

 
;celui-ci par l’instruction SAR (cycle READ)

FETCH

SAR

ADD *+

Instruction N+3

Instruction N+4

Instruction N+5

Instruction N+6

DECODE

Instruction N-1

SAR

AR2 = AR2 + 1*

Instruction N+3

Instruction N+4

Instruction +5

OPERAND

Instruction N-2

Instruction N-1

lecture AR2

lecture adr 12h

Instruction N+3

Instruction N+4

EXECUTE

Instruction N-3

Instruction N-2

Instruction N-1

SAR

ADD (12h)

Instruction N+3

 

Les changements sur les registres auxiliaires se font lors du DECODE. Donc le processeur attend un cycle pour que le changement de AR2 ne s’opère qu’après lecture de celui-ci (cycle OPERAND) par SAR.

Conflits d’accès en mémoire externe :

Celui-ci peut être assez fréquent car le processeur multiplexe les bus en sortie si le programme et les données sont situés en mémoire externe. L’accès lors du cycle de recherche d’instruction ne peut se faire au même cycle qu’une écriture ou une lecture de valeur en mémoire données (READ ou EXECUTE). Le processeur perd alors un cycle à chaque instruction. La solution consiste à ranger en mémoire interne ou bien de partitionner le programme à l’extérieur, par exemple, et les données à l’intérieur, ou inversement.

Conflits de PIPELINE non gérés :

Comme nous l’avons vu au chapitre 8.1.2. , il y a un conflit de type Decode/Execute lors de l’accès aux registres auxiliaires ; l’écriture du registre auxiliaire n’étant effective qu’au cycle Execute, ce qui est détecté par le processeur lors de l’utilisation de l’instruction LAR, instruction dédiée aux registres auxiliaires.

Par contre, l’utilisateur peut aussi changer la valeur des registres auxiliaires lors d’un accès en mémoire page 0. Dans ce cas le processeur ne détectera pas le conflit de pipeline et donc n’ajoutera pas les 2 cycles de latence nécessaire.

Exemple : A ne pas faire !

LAR AR2, #067h ; AR2 = 67h

LACC #064h ; ACC = 00000064h

SAMM AR2 ; sauvegarde de ACC dans AR2 effective au cycle EXECUTE

LACC *- ; AR2 = 66h

ADD *- ; AR2 = 65h

ADD * ; AR2 = 64h. c’est seulement pour cette instruction que l’instruction SAMM

; met à jour AR2


FETCH

SAMM AR2

LACC  *-

ADD  *-

ADD  *

Instruction N+4

Instruction N+5

Instruction N+6

DECODE

Instruction N-1

SAMM AR2

AR2 = 67 - 1

AR2 = 66 - 1

AR2 = 64

Instruction N+4

Instruction +5

OPERAND

Instruction N-2

Instruction N-1

SAMM AR2

lecture (67h)

lecture (66h)

lecture (64h)

Instruction N+4

EXECUTE

Instruction N-3

Instruction N-2

Instruction N-1

AR2

ACC (67h)

ACC += (66h)

ACC += (64h)

 

Exemple : correct !

LAR AR2, #067h ; AR2 = 67h

LACC #064h ; ACC = 00000064h

SAMM AR2 ; sauvegarde de ACC dans AR2 effective au cycle EXECUTE

NOP ; attente de

NOP ; 2 cycles pour la prise en compte de l’instruction SAMM

LACC *- ; AR2 = 63h

ADD *- ; AR2 = 62h

ADD * ; AR2 = 64h. c’est seulement pour cette instruction que l’instruction SAMM

Conclusion :

Pour toute écriture de registres mappés en mémoire, il faut attendre deux cycles avant leur utilisation. Les accès directs (par exemple : LAR, LT ou SAR) ne posent pas de problèmes car dans ce cas c’est le processeur qui gère l’attente.

Lors de la définition de la configuration mémoire (par exemple CLRC CNF), il faut deux temps de latence pour que la modification mémoire prenne effet.

L’exemple donné pour les registres auxiliaires peut se généraliser pour les registres de la figure 33. Ainsi avant l’utilisation de tous les registres de la figure 33, il faudra insérer des temps d’attente entre l’écriture du registre et son utilisation (si celle-ci suit l’écriture).

Fig. 33 : Temps de latence entre l’écriture du registre et sa prise en compte effective.



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